Ce matin, les malheureux qui s'aventuraient dans les rues, par -3°, devaient glisser sur les plaques de glace, alors que la végétation était recouverte d'une petite couche de poudreuse !
Neige à Nice
Ce matin, les malheureux qui s'aventuraient dans les rues, par -3°, devaient glisser sur les plaques de glace, alors que la végétation était recouverte d'une petite couche de poudreuse !
Vers un LIPDUB de l'Université de Nice et de la faculté de Lettres, Carlone, Action !
"Servir de carte de visite à la fac de Lettres"
"Permettre à Carlone de se faire un nom dans la jungle universitaire niçoise et face aux écoles privées"
Chers lettrés, étudiants et associations de Carlone,
Votre BDE met actuellement en place un projet inédit : le premier LIPDUB de la fac de Lettres jamais réalisé. Un LIPDUB c'est quoi ? Un clip musical qui servira de carte de visite à la fac de Lettres et permettra à Carlone de se faire un nom dans la jungle universitaire niçoise et face aux écoles privées.
Quelques exemple par ici : http://officelipdub.com
En quoi cela vous concerne-t-il ? C'est bien simple, ce LIPDUB se fait POUR vous mais aussi et surtout PAR vous, votre enthousiasme, votre motivation.
Si vous souhaitez donc vous impliquez dans ce projet, passer un super moment avec les étudiants de votre campus, contactez nous dès à présent :
lipdublettres@gmail.com,
Nous reviendrons très vite vers vous, pour vous expliquez la démarche à suivre, et vous conviez à la journée de répétition et de tournage.
A très bientôt!
Merci d'avance
--
Bien Cordialement,
Ludovic ARNAULT
Vice-Président de l'Université Nice-Sophia Antipolis
Responsable du Bureau de la Vie Etudiante (BVE)
Elu au C.E.V.U. de l'Université Nice Sophia-Antipolis
Elu au C.A. de l'UFR Droit Economie-Gestion et Sciences Politiques
Tel : 04 92 07 68 79
Fax : 04 92 07 60 77
Poste : 12182
http://www.bve-unice.fr
Bureau de la Vie Etudiante (BVE)
28 Av de Valrose
Grand Chateau
B.P. 2135
06103 Nice Cedex 2
Les minarets de Nice
Pétition contre le débat de l’identité nationale
Nous ne débattrons pas
Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.
Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.
Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.
La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples.
http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas
Comté de Nice - France : 150 ans du rattachement ou de l'Annexion ?
- Pour en savoir plus...
La prospection archeologique sous-marine en baie des anges présentée sur Plongeur.com

Aussi étonnant que cela paraisse, personne ne sait encore ce que dissimulent les flots le long d’une des plus célèbres avenues du monde : le Promenade des Anglais à Nice ! Quelques plongeurs bénévoles ont décidé de percer le mystère…
C’est en 2005, en plongeant au large d’une plage privée dans la zone de l’anse Saint-Lambert, que l’on a trouvé les vestiges d’un port du XVIe siècle. La structure en pierre, en forme de jetée, n’a sans doute jamais été terminée, mais la trouvaille a fortement intéressé les archéologues locaux. Cette zone, quasi vierge de fouilles archéologiques, peut, selon les premières indications, receler des trésors insoupçonnés. Le DRASSM autorise donc une prospection systématique du fond de la Baie des Anges, de 0 à 40 mètres de fond, sur une bande de 100 mètres de large, dont le responsable scientifique est Stéphane Morabito.
Stéphane Morabito est docteur en histoire ancienne et chercheur associé au CRISES - Montpellier III et au CCJ - MMSH Aix-en-Provence. Il est aussi plongeur et habite près de Nice.
En mai 2009, il a démarré une prospection de la Baie des Anges qui doit s’étaler sur deux ans. La surface à explorer est énorme (l’autorisation de prospection couvre une surface d’environ 25 hectares) et les moyens dont disposent ses équipes sont faibles - pour l’instant.
Le projet d’origine prévoit des moyens techniques importants : un bateau tractant des instruments de relevé comme des sonars et des sondeurs, mais la récession rend les entreprises frileuses et les institutions peureuses. Stéphane doit faire la prospection à l’ancienne : à la palme. Il est aidé par deux équipes formidables venues de la section de l’archéologie sous-marine de l’IPAAM (Institut de la Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée) et le Gazelec omnisports Nice section subaquatique. Les plongeurs sortent une à deux fois par semaine, par groupe de 12, travaillant jusqu’à 10 heures par jour pour cartographier, photographier, faire des vidéos et marquer par des points GPS d’éventuels objets.
Il flotte désormais un voile de mystère sur la Baie des Anges. Rendez-vous en novembre 2010 pour savoir ce qui s’y cache !
Colloque Histoire et archeologie du Verre - Frejus, 20-21 novembre 09
De Terra Amata au briquet au gaz,380.000 ans d’histoire de la production du feu

Proposition de synthèse de la conférence :
De Terra Amata au briquet au gaz,
380.000 ans d’histoire de la production du feu
Par Bertrand Roussel,
En effet, la conquête du feu fût un élément crucial pour le développement de l’humanité.
L’élément du feu permet à l’homme de se distinguer de la nature :
- Avoir de la lumière et changer de rythme, choisir ses moments de veille et de sommeils.
- Occuper des zones trop froides pour une vie sans chauffage : occupations des territoires nordiques.
- Cuisson de la nourriture : manger des aliments non comestibles sans cuisson.
- Changer la nature de matières (céramique, métallurgie…).
- Apports culturels : l’habitat se structure autour du foyer (visible à Terra Amata) et des cultures matérielles émergent (mythes, langages, traditions culturelles).
Le feu pouvait être « récupéré » (orages, éruptions, feux naturels permanents) mais aucun indice archéologie ne permet de certifier cette hypothèse.
Le feu peut être fabriqué, et l’ethnologie montre diverses techniques :
- par « friction longitudinale » (comme actuellement en Polynésie)
- par « friction transversale » (sciage)
- par courroie (actuellement chez les papous de Papouasie Nouvelle-Guinée)
- friction par rotation (forêt à main ou forêt à archet comme chez les esquimaux, ou encore avec un forêt à volant, comme chez les Iroquois)
Les traces archéologiques laissées par ces techniques sont très réduites ! Le corpus d’objets disponibles pour l’ensemble de sites préhistoriques est pauvre. Au néolithique, on a découvert quelques éléments pouvant servir au feu. Ce matériel est très présent dans les contextes de sites lacustres, car la conservation est optimisée.
Quels matériaux faut-il pour allumer le feu ?
On pourrait supposer que le forêt doit être en bois dur et la planchette, en bois tendre. Certains textes anciens voir religieux affirment cette idée, en sexualisant la pensée en comparant le forêt à l’homme, la planchette support à la femme, et le feu à l’enfant.
Il faut savoir que pour produire le feu, 2 bois identiques fonctionnent très bien, surtout le couple dur-dur.
La percussion de 2 silex ne permet pas de faire du feu. Aucun groupe ethnique ne le fait, aujourd’hui.
Le problème est pratique : la percussion de 2 silex (ou roches dures) produit un flash lumineux (peu chaud), insuffisant pour embraser quoi que ce soit. De plus, impossible de placer quelque chose à enflammer puisqu’il faut qu’il y ai percussion entre les 2 roches.
Par contre, les sulfures de fer permettent une réaction exothermique, avec une étincelle très chaude (900°). Des groupes ethniques utilisent toujours cette méthode.
Le but de la manœuvre est d’obtenir une étincelle chaude, et de la faire tomber sur un corps facilement inflammable, comme l’amadouvier.
Ce champignon de texture dure et ligneuse, semblable à la langue de bœuf, se trouve dans diverses régions (dont PACA).
Les traces archéologiques laissées par ces méthodes sont des sulfures de fer (objet métallique) avec traces de percussions.
Ces indices archéologiques furent datés, et les plus anciens correspondent à l’époque de la grotte Chauvet (-32000).
Durant le néolithique et dans le contexte lacustre de Charavines, on a découvert d’autres sulfures de fer et de l’amadou.
Ötzi, l’homme découvert dans un glacier italien et vieux de 5200 ans avant JC, livre des informations cruciales notamment sur la méthode d’allumage de feu. Il transportait un morceau d’amadou qui contenait des particules de sulfure de fer.
Cela démontre bien que la méthode de percussion d’un éclat de roche dure, comme le silex, sur un morceau métallique contenant des sulfures de fer, était connue et employée durant la préhistoire.
Cette technique a peu évoluée. En effet, depuis -500 jusqu’à la guerre de 14, on a utilisé principalement pour produire du feu, un briquet à silex. L’étincelle tombait sur un morceau d’amadou, et une flamme se formait.
Avant le 17°, on parle de « fusil » ou « foisil » pour évoquer un briquet. Aujourd’hui le mot briquet vient du néerlandais « brik », littéralement « petit morceau » parce que le morceau métallique sur lequel on frappait la pierre était petit ?
Peu après l’invention du fusil, l’extension de la technique permit de fabriquer une arme qui remplaça les mousquets.
Quelques généralités dans le feu de l’action :
Chez Arcimboldo, une allégorie du feu comprend des briquets, amadous, silex, et…allumettes.
Les romains connaissaient le souffre, et l’exploitaient pour allumer le feu, en complément.
Plutôt que d’atteindre que l’étincelle sur l’amadou produise une flammèche, on pouvait déposer l’étincelle sur un morceau de souffre et obtenir rapidement une flamme.
D’autres méthodes pour faire du feu existent : les briquets solaires (supposés durant le siège de Syracuse (-215).
Le briquet pneumatique est un cylindre creux, dans lequel on enfonce vigoureusement un bâton de diamètre calibré pour entrer dans le trou en compressant le volume d’air. Un morceau d’amadou est placé à l’extrémité du bâton. La compression crée une chaleur (comme quand on gonfle le pneu de voiture) et enflamme l’amadou.
But PSG Nice 0-1
Une belle victoire du gym ce samedi soir ! Le PSG connaît sa première défaite à domicile, et Rémy confirme les nouvelles qualités du groupe !
A propos de l'André Malraux, nouveau navire du Drassm

Conferences histoire-archeologie a Nice
" Les éditions Mémoires Millénaires organisent un cycle de conférences inédit réunissant les principaux archéologues et spécialistes régionaux sur le thème du " Patrimoine et de la Côte d'Azur", de la préhistoire à nos jours mais aussi à travers les grands écrivains liés au sud-est de la France. Ce cycle de conférences se déroule à Nice, au théâtre Le Bocal, avec une soirée spéciale chaque mois en entrée libre et gratuite, suivie d'un apéritif offert et de la signature des différents ouvrages sur le patrimoine. "
Jeudi 8 octobre 2009 à 18h30 : La construction au Moyen Âge dans les Alpes-Maritimes, par Fabien Blanc (médiéviste - Chercheur associé au Laboratoire d'Archéologie Médiévale Méditérranéenne). Découvrez le mode de construction des villages médiévaux de la Côte d'Azur (Sainte Agnès, Cipierre, Nice, La Brigue...) ainsi que le mode de vie des habitants à l'époque. Fabien Blanc fouille depuis plus de 15 ans les ruines des principaux villages médiévaux de la Côte d'Azur. (Livre : Sainte Agnès et l'ancien comté de Vintimille au Moyen Âge)
Jeudi 12 novembre 2009 à 18h30 : Comment produire du feu, de la préhistoire à nos jours , par Bertrand Roussel (Préhistorien et Directeur de collections au Musée de Terra Amata). Découvrez les différentes techniques de production du feu : le frottement de 2 morceaux de bois, la percussion de 2 pierres, le briquet romain ou encore le briquet pneumatique du XVIIIe s. (Livres : La Grande aventure du feu & Le Briquet pneumatique)
Jeudi 10 décembre 2009 à 18h30 : La chute du château de Nice sous Louis XIV (1691), par Marc Bouiron (Conservateur du Patrimoine - Directeur du Pôle Patrimoine historique de Nice) et Fabrice Anfosso (Romancier). Qui habitait le château de Nice ? A quoi ressemblait-il ? Comment s’est déroulée sa chute sous Louis XIV ? Comment fonctionnait le système fortifié niçois entre le château de Nice, le fort Alban au Mont Boron et le fort de Villefranche-sur-Mer ? Conférence croisée entre un archéologue et un romancier à l'occasion de la sortie de l'ouvrage " Le Dernier Rempart, La chute du château de Nice " (parution en novembre 2009).
Jeudi 14 janvier 2010 à 18h30 : Vie quotidienne et institutions romaines à Nice-Cemenelum (Cimiez), par Stéphane Morabito (Docteur en Histoire romaine) et Ugo Bellagamba (Romancier). Regards croisés sur une capitale provinçiale romaine : Cimiez - Cemenelum, son mode de fonctionnemment et son administration, ses rues, ses thermes, ses habitants ... (Livre : La 8e colline de Rome - Cimiez : quand Nice était romaine)
Jeudi 11 février 2010 à 18h30 : Les gravures de la vallée des Merveilles, de l'âge du cuivre aux périodes historiques, par Nathalie Margnardi (Ethnologue) et Fabrice Anfosso (Romancier). Une conférence sur le mystère de la fin du culte du Mont Bégo à l'âge du Cuivre il y a 4 000 ans et sur les gravures historiques (antiquité, Moyen âge et période moderne) de la vallée des Merveilles. (Livres : Roches confifentes & Là où la terre touche le ciel)
Jeudi 11 mars 2010 à 18h30 : Les grands écrivains et la Côte d'Azur, par Carine Marret (Docteur en Sciences du Langage). Gary, Nietzsche, Gallo, Van Cauwelaert, Maupassant, Simenon, Leroux, Modiano... autant de grands écrivains qui ont vécu ou séjourné sur la Côte d'Azur. Carine Marret, Docteur en Sciences du Langage, retrace leur parcours dans la région afin de découvrir ou de redécouvrir les lieux du sud-est de la France qui les ont inspirés ou profondément marqués... (Livre : Balades littéraires sur la Côte d’Azur - parution en mars 2010 - titre provisoire) .
Jeudi 15 avril 2010 à 18h30 : Balades chargées d'histoire dans le midi de la France, Claudine Francini (journaliste), Bruno Riban (auteur) et Frédéric Boyer (auteur) présentent une sélection de superbes randonnées familiales et culturelles de Menton (Alpes-Maritimes) à Arles (Bouches-du-Rhône). Sites millénaires, vestiges romains, ruines médiévales... (Livres : les Rando Malin Côte d’Azur, Var et Provence)
Jeudi 13 mai 2010 à 18h30 : Passion d'épaves sur la Côte d'Azur : de l'antiquité à l'ère atomique, par Anne Joncheray (Conservateur du musée de St Raphaël) et Jean-Pierre Joncheray. Découvrez les plus belles épaves de la Côte d’Azur toutes périodes confondues... (Livres : 100 épaves en Côte d'Azur de La Ciotat à St Raphaël et 100 épaves en Côte d'Azur de St Raphaël à l'Italie)
Jeudi 10 juin 2010 à 18h30 : Union du comté de Nice à la France en 1860 , par Louis-Gilles Pairault (Directeur des archives de Nice). A l’occasion du 150e anniversaire du rattachement de Nice à la France, découvrez la vraie histoire qui a fait basculer le sort de la ville. Livre : (parution en juin 2010)
Un nouveau navire pour le Drassm
Ci-dessus : l'Archéonaute.
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a décidé la construction de
L'André Malraux, "navire destiné à la recherche archéologique sous-marine",
annonce un communiqué du ministère publié vendredi. "Ce bâtiment viendra
remplacer l'Archéonaute, construit en 1967 et affecté depuis lors au Département
des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) créé par
André Malraux au sein de son ministère", précise le texte, alors que "la France
se trouve sur le point de ratifier la convention de l'Unesco sur la protection
du patrimoine culturel subaquatique".
Exposition temporaire Idees Recues dans les musees municipaux de Nice

Dans notre société, la profusion de connaissances et surtout l'immédiateté de leur diffusion à l'échelle mondiale, favorisent la propagation de nombreuses idées reçues.
Partant de ce constant, quatre établissements de la ville de Nice se proposent de faire la lumière sur des préjugés qui peuplent notre imaginaire collectif.
Le Musée d'Histoire Naturelle rétablira quelques vérités concernant la faune, la flore et la géologie locale, le Musée de Paléontologie Humaine de Terra Amata montrera comment la recherche permet de lutter contre les idées reçues très nombreuses dans le domaine de la Préhistoire, le Musée Masséna se penchera sur les idées reçues rattachées à la ville de Nice et le Musée Archéologique Nice Cemenelum reprendra certains mythes liés à des objets archéologiques de ses collections.
Des conférences sont organisées :au Musée Archéologique Nice Cemenelum :
- le vendredi 23 octobre à 15 h, "les os et les mots, un rituel d'engagement à Thasos" présentée par Dominique MULLIEZ, Directeur de l'Ecole Française d'Athènes;
- le jeudi 10 décembre à 16 h, "l'Italie, du morcellement à l'unité" présentée par Dominique ESCRIBE, conférencier au Musée Masséna
au Musée de Paléontologie Humaine de Terra Amata :
- le lundi 26 octobre à 18 h, "les idées reçues de la Préhistoire" présentée par Marc
GROENEN, professeur de Préhistoire à l'Universite Libre de Bruxelles
Sauvons les requins - semaine europeenne pour les requins

En voici une nouvelle qui doit avoir également de l'intérêt.
Tous les détails sont sur http://www.dykkeren.com/.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus :
http://www.paradise-plongee.com/news/semaine-europeenne-pour-les-requins.html
http://www.blog.francis-leguen.com/dykkeren-dans-la-peau-des-requins/
http://www.longitude181.com/
http://www.passion-plongee-sous-marine.com/article-36160902.html
Merci de transmettre à vos adhérents, binômes, amis, collègues, clients...
A bientôt,
L'équipe de DYKKEREN
Fin de la campagne de prospection archeo en baie des Anges - Le Casino de la Jetée promenade remonte à la surface
Cécile Nassiet et Christian Anger, bénévoles, se mettent à l'eau. Ils ont une heure pour photographier et filmer les fonds, prendre des relevés GPS. Sur le bateau du Gazelec, Marc, Gérard et Guillaume veillent à la sécurité. Alors qu'ils scrutent le plan d'eau, à plus de dix mètres de profondeur, les archéologues sous-marins évoluent dans un enchevêtrement de ferraille et de poutrelles. Avec la plus grande prudence car la zone est dangereuse.
Soudain, coincé entre des rochers, Christian aperçoit des morceaux de vaisselle. Avec précaution, il récupère ces fragments qu'il glisse dans son filet. Et même un petit pot, intact. Lorsqu'il étale ces « trésors » sur le pont du bateau, l'émotion est palpable. Délicatement, Gérard gratte les sédiments. Il découvre l'aigle de Nice et l'inscription « Grand Cercle du Casino ».
Chacun nourrit alors cette découverte de ses connaissances historiques mais aussi des récits des grands-parents. Quand au début du siècle dernier le tout-Nice venait dîner et s'amuser dans ce Palais-phare de la Baie des Anges. C'est tout un pan de l'histoire de Nice qui est remonté à la surface.
Quand les Egyptiens naviguaient sur la mer rouge

Pendant l'hiver 2008, un groupe d'archéologues a effectué une expérimentation sur les techniques de navigations antiques.
Le but était de retracer les découvertes archéologiques et les recherches qui ont mené à la reconstitution d'un voilier de l'Egypte antique, commandé par la reine Hatshepsout pour effectuer une expédition vers le pays de Punt (Soudan - Mer Rouge)
Le documentaire passe très bientôt sur Arte :
"Quand les Egyptiens naviguaient sur le Mer Rouge", samedi 17 octobre à 20h30.
La villa Domiziano a Sabaudia & ressources hydroliques, synthèse de conférence de Roberto Righi
L’eau, ressource et élément « structural » de la Villa Impériale
Proposition de synthèse de la Conférence de Roberto Righi,
Direttore Archeologo Coordinatore Soprintendenza per i beni archeologici del Lazio.
Le site archéologique de la villa Domizino est situé dans le Parc National du Circeo, à une centaine de km au Sud-Est de Rome.
En Italie, l’archéologie et globalement le patrimoine culturel est rapproché de l’espace naturel, réunis sous un même ministère. C’est donc dans cette pensée que la Villa Domiziano est incluse dans un parc national.
Le site est sur la côte Tyrrhénienne, dans un paysage lagunaire parsemé d’étangs d’eau salée et de canaux.
La villa est construite sur une presqu’ile bordée par un étang, « lago di Sabaudia ». C’est un emplacement stratégique puisqu’il combine à la fois le raffinement des paysages (pinèdes, forêts, paysages de plans d’eau…), la relative proximité de Rome, et une position littorale en connexion avec les principaux ports impériaux (Ostie – voir l’article sur les monnaies du port d’Ostie - , Centumcellae, Puteoli…), points d’approvisionnements en marchandises, matériaux de construction et éléments indispensable à une villégiature impériale (objets d’arts, animaux sauvages, mets fins et marchandises périssables…)
Aujourd’hui seule une partie du site est découverte mais par la photographie aérienne et l’imagerie satellitale on repère d’autres structures, qui permettent de restituer la superficie du domaine à presque 46 hectares !
L’espace autour du domaine impérial est bordé par de l’eau. La gestion et l’exploitation des flux hydrauliques correspondent à une pensé particulière, à l’époque romaine ; L’affirmation de la « majesté de l’empereur ». Il démontre son savoir scientifique et son origine divine en exploitant l’eau.
L’élément hydraulique était utilisé dans le complexe thermal ou encore le vivier (la « Peschiera »).
Pour cela, les ingénieurs romains avaient conçu un réseau hydraulique complexe, débutant à 2 km au Nord de la Villa avec des centaines de mètres de galeries souterraines.
Le système de collecte des eaux de pluies se basait sur le principe de l’infiltration des précipitations au travers de la dune de sable (du quaternaire) qui compose le sous-sol local. Après cette filtration, l’eau ruisselait sur les parois des galeries qui canalisaient les eaux dans un aqueduc. Cet aqueduc alimentait un réservoir dit principal, d’une capacité de près de 1600m3.
Puis l’eau était acheminée en souterrain vers des citernes centrales. Le fil d’eau était étudié pour décanter dans une pièce spécialement conçue, une chambre de décantage, puis remplissait le réservoir n°3 (Cisterna di Raccolta). Une fois le niveau maximum atteint, l’eau dérivait vers un circuit relié à un réservoir voisin, cisterna dell’eco. Il contenait aussi 1600 m3 d’eau.
En système d’appoint se trouvait encore un réseau de réservoirs dont le n°4. L’utilité du réservoir était probablement moindre donc durant l’époque romaine il fût transformé en magasin ou ergastulum (logement ou geôle sous-terraine pour travailleurs ou esclaves). Cette citerne est ornée de nombreux graffiti.
Le vivier se présente sous la forme d’un grand bassin bordé d’une colonnade, qui rappel le Canope de la Villa Hadriana. Il était alimenté par un réservoir dédié à l’alimentation du vivier, le réservoir n°5. On y a retrouvé une conduite en plomb marquée d’une inscription pour l’empereur Domitien.
Comme autres constructions et dépendances de la Villa, il existe un complexe daté tardo-républicain ; on ne connait pas encore les autres endroits servis par l’eau de l’aqueduc et de quelle façon elle arrivait à servir la partie sud occidentale de la Villa et les thermes, ou de quelle façon elle alimentait les autres réservoirs et les structures au nord et à l’ouest. On ignore également comment était conçu le système des égouts.
Aujourd’hui la villa est inclue dans un parc de 8500 hectares. Il est placé sous une loi instituée en 1934 (sous Mussolini avec une « Milizia Forestale » qui encourage la « visite à but scientifique, artistique et touristique ». Le parc dans son aspect scientifique (biologie, art et archéologie) est étudié avec l’outil SIG. Il permet une analyse des structures en élévation ou en sous-sol. On utilise aussi la photo interprétation pour restituer les dépendances, axes et réseaux rayonnants entre les bâtiments.
On mentionne encore divers édifices de grande taille, bien conservés, qui agrémentait la villégiature impériale en divertissant la cours, ou en illustrant l’idéal scientifique ou divin de l’empereur.
Le complexe était connecté avec la navigation méditerranéenne grâce à un « Port-Canal ». Le site fût réemployé durant la période médiévale avec la Casarina (église) aux XI-XIII° siècles. De nombreux bâtiments romains furent alors réemployés à cette période.
C’est probablement le réemploi continu de ces bâtiment qui permit de les faire parvenir jusqu’à nous.
Aujourd’hui seule une portion de la villa est connue mais le site contient encore de nombreux vestiges qui doivent être étudiés pour mieux restituer une villa impériale. Mais cela doit être accompagné d’un financement régulier, qui aujourd’hui tarde à arriver.
Conférence : Les épaves grecques archaïques de la place Jules-Verne à Marseille - Marseille le 15 septembre
par Patrice Pomey,
Directeur de recherche au CNRS, centre d’Etudes Alexandrines.
En 1993, deux épaves grecques archaïques de la fin du VIe siècle av. J.-C. étaient découvertes lors des fouilles préventives de la place Jules-Verne à Marseille.
Square Belsunce - Centre Bourse - 13001 Marseille
Tél. : 04 91 90 42 22 - Fax : 04 91 90 43 78
Courriel : musee-histoire@mairie-marseille.fr
Site : www.marseille.fr
Conference de Roberto Righi le 19/09, Musée de Cimiez : La villa Domitiana et autres sites archéologiques italiens
Président d'Université emmerdé - articles & réactions
Outre le fait, l'information intéressante réside dans la réaction du gouvernement, celle des médias, et surtout celle des internautes.
Ci dessous, découvrez l'article du journal en ligne bien-pensant Lepost.fr , finalement très pro-président (et par voie de fait pro-gouvernement et LRU).
- bravo ça va enfin commencer à bougermaintenant il faut balancer du lisier sur la tronche des ministres, kouchner, besson, amara, hirsch, hortefeux, morin et surtout surtout sur la tronche du monarque
- Pendant une seconde j'ai cru qu'il s'agissait de notre bling-bling nationale.Pfff ...
- CLAP clap ! Enfin de l' action sa bouge un peu ...Une rentrée scolaire qui s' annonce fort en couleur ! Grippe A,mobilisation....
- Université Populaire ! la seule alternative à la corruption des esprits,Le purin au début, le burin par la suite, belle initiative
- si l'université est malade ce n'est pas de la faute des activistes, mais du gouvernement et des présidents d'université (managers depuis l'an dernier) d'ailleurs ce président d'université en tant que responsable n'a que ce qu'il mérite ! Par contre les cagoules c'est pas très courageux.
- Il parait que cela porte bonheur!!quelle chance il n'a plus qu'a jouer au loto...
- Il en resterait pas un peu pour l'agité de l'Elysée?
- il y en a qui se font entartrer, lui s'est juste fait emmerder.
Quand au journal en ligne Rue89 (plutot anti-gouvernement), les réactions vont bon train ! - Si « Les Experts » s'en étaient mêlés, on aurait déjà retrouvé le cochon à l'origine du lisier.
- Ben merde alors .
- D'après l'AFP, Marc Gontard aurait dit récemment à propos de ses agresseurs« Ils ne vont pas m'emmerder longtemps ceux là »Hé bien si !
- Il y a là une dérive inquiétante : dans le temps on se contentait de déposer quelques étrons sur le bureau du président, maintenant on frappe à la tète…
- Mais que fait le Garde des seaux ?
- on a interet a bien lire et relire cette info vu comment on a ete informé de ce qu il se passait dans les universites l annee derniere ça sera peut etre la seule information qu on aura
Archeo en baie des Anges

Organisée par l'IPAAM en la personne de Stephane Morabito (Responsable Scientifique), l'équipe des plongeurs se prépare à une nouvelle sortie.
Depuis quelques mois, la baie des Anges, entre la pointe des Sans-culottes (Vers la rade de Villefranche sur mer) et l'embouchure du paillon, sont autant de zones de recherches archéologiques sous-marines.
Nice-matin présente l'évènement :
A la Tour Rouge, au port de Nice, c'est l'heure de la pause-déjeuner. A 14 h 30, dès le départ du ferry pour la Corse, l'équipe de plongeurs, repartira vers la pointe des Sans-Culottes, à l'entrée de la rade de Villefranche. Non pas pour observer la flore et la faune mais afin de retrouver des vestiges de l'histoire maritime de la ville.
« C'est la première opération de prospection systématique des fonds sous-marins niçois, explique Stéphane Morabito, docteur en Histoire ancienne. Nous plongeons de l'embouchure du Paillon jusqu'au Cap de Nice ».
Une exploration dont l'idée a germé en 2005. « Nous avions plongé dans l'anse Saint-Lambert, devant Castel Plage et mis en évidence une jetée édifiée sous Emmanuel-Philibert au XVIe siècle ». Et les archéologues de l'IPAAM (1) découvrent alors que la baie des Anges est quasiment vierge de recherches sous-marines. Ils décident donc de lancer une vaste opération de prospection.
De 0 à 20 mètres de profondeur
Photos, vidéos et relevés GPS. Au rythme de deux plongées à la palme par semaine, les bénévoles de l'IPAAM et de la section plongée du Gazelec Nice effectuent un véritable travail de fourmi.
« Ces données serviront à l'élaboration de l'Atlas du patrimoine culturel maritime (2) : un topo de ce que la commune possède le long de ses côtes ». Elles seront utiles pour repérer les zones où des fouilles pourront être entreprises.
Pour l'instant qu'ont-ils découvert ?
Des vestiges très récents, comme cette pale d'hélice découverte en face du palais Maeterlinck, à moins de dix mètres de profondeur. « Il pourrait s'agir de celle du paquebot Millennium qui avait tapé sur les rochers en juillet 2007 », commente Stéphane Morabito.
Les recherches se poursuivront jusqu'à la fin novembre. Après le cap de Nice, les plongeurs reviendront au large de la vieille-ville dès le mois d'octobre.
En Baie des Anges, la plongée dans le passé maritime de la ville ne fait que commencer.
(1) IPAAM, Institut de préhistoire et d'archéologie Alpes Méditerranée
(2) Sous le contrôle du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)
Pour en savoir plus :
Decouverte de l'epave du croiseur italien Giuseppe Garibaldi

Coulé en 1915 au large de Dubrovnik, le croiseur italien Giuseppe Garibaldi vient d'être découvert !
L'épave a été retrouvée récemment dans les eaux Croates par un groupe de plongeurs scientifiques travaillant sur la détection de navires coulés dans l'Adriatique. Aussi, le lieu précis du naufrage est enfin connu, alors que depuis 1912 aucune recherche n'avait permis de localiser les vestiges.
Après des recherches archivistiques, l'équipe d'archéologue est parvenue à localiser le bateau.
Cette association de plongeurs, "Dragor Lux" dont le siège est à Zagreb, porta en fin de semaine dernière l'information suivante :
Nous signalons la découverte de l'épave d'un navire de guerre qui est certainement le "Giuseppe Garibaldi", à quelques miles de la côte en face de Dubrovnik, à une profondeur de 122 mètres.
Les plongeurs ont déclaré à la presse que deux ou trois canons sont clairement visibles, même si le navire en armait 29 à l'origine.
«Nous sommes entrés à l'intérieur avec une caméra, et l'étude du métrage démontre qu'il n'y a plus de doute», a déclaré le chef de mission, Drazen Goričko.
Le croiseur cuirassé «Garibaldi» a été construit en 1901 dans les chantiers navals Ansaldo à Gênes, il mesurait 112 mètres de long et 18 de large.
Opérant pendant la guerre italo-turque en Libye et dans les eaux de la mer Égée.
Le Garibaldi s'est notamment illustré le 24 Février 1912 aux côtés du sister-ship "Ferruccio Francesco", en engageant le combat contre la canonnière turque "Avnillah" au large de Beyrouth.
Le 17 Juillet 1915, deux mois après l'entrée de l'Italie dans la Première Guerre mondiale, un groupe de navires commandée par l'amiral Tifariti, lui-même à bord du «Garibaldi», quitait Brindisi avec ordre de détruire les chemin de fer reliant Sarajevo à la baie de Kotor (Monténégro actuel et lieu stratégique de l'empire austro-hongrois).
Après le bombardement de la voie ferrée près de Dubrovnik, dans la nuit du 18 Juillet, la flotte fût rattrappée par le U4, un sous-marin autrichien. Ce dernier torpilla le croiseur italien. *

Mortellement touché, le Garibaldi a coulé selon certains témoignages en seulement trois minutes. A ce moment se trouvaient à bord plus de 550 membres d'équipage, dont (seulemment) 53 périrent dans l'attaque. Le reste de la flotte pu se sécuriser en se rapprochant des côtes Italiennes.
Selon certaines estimations, environ deux mille épaves se trouvent dans l'Adriatique : aujourd'hui seule une centaine a été retrouvée.

Voici ci-dessous l'article de l'ASCA-AFP.
(ASCA-AFP) - Zagabria, 28 ago - Il relitto del Garibaldi, un incrociatore-corazzato italiano silurato da un sottomarino austriaco nel 1915, durante la Prima guerra mondiale, e' stato ritrovato nelle acque croate dell'Adriatico, al largo di Dubrovnik. Lo riporta la televisione nazionale croata (Hrt).Quasi un secolo dopo essere stata affondata, la nave e' stata avvistata da un gruppo di sommozzatori professionisti croati a una profondita' di circa 120 metri. L'Hrt non ha precisato a quella distanza dalla costa si trovi il relitto.''Abbiamo avvistato due o tre cannoni, siamo passati sotto il relitto e siamo anche entrati un po' all'interno con una telecamera. Pensiamo che si tratti proprio del Garibaldi'', ha dichiarato Drazen Goricki, capo della spedizione.La nave, lunga 11 metri e larga 18, era dotata di una trentina di cannoni e di 4 tubi lanciasiluri. Stando alla tv croata, era stata inviata al largo di Dubrovnik per bombardare una linea ferroviaria dell'impero austro-ungarico che collegava Sarajevo (oggi capitale della Bosnia) a Herceg Novi (oggi in Montenegro).


La fac (re)demenage
Drôle de surprise pour les étudiants et personnels, d'apprendre par voie de presse, en plein été, que finalement et pour l'année prochaine ces filiaires devaient redéménager...
Le département Histoire faisait part de sa consternation le 24 juillet 09 :
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Comme certains d'entre vous on pu le contaster, le département d'histoire déménage sur le Campus Carlone. A l'heure d'aujourd'hui, nous ne savons pas où nous serons installés.
Nous savons que cela pose d'énormes problèmes pour un grand nombre d'entre vous surtout pour le logement et voir même le transport mais ce n'est pas de gaité de coeur que nous vivons cette situation qui nous est imposée.
Le département d'histoire espère vous revoir l'année prochaine sur le Campus Carlone.
En attendant passer tous de bonnes vacances, pour certains une bonne révision pour leur rattrapage en septembre et courage pour ceux qui devront rechercher un logement.
Monsieur le président de l'université de Nice,
Nous, étudiants et élus étudiants, sommes outragés par les déménagements de dernière
minute que vous préconisez, déménagements que la grande majorité d'entre nous avons appris
par la presse et le bouche à oreille, et non par l'université. Nous comprenons votre motivation,
celle de la sécurité de la communauté universitaire du campus Trotabas. Nous comprenons
moins votre méconnaissance de la situation du campus Carlone, où la pluie pénètre dans les
amphithéâtres et dans certains bureaux administratifs à cause de l'étanchéité défectueuse des
toits. Comment se fait-il que la « commission inter-conseils des locaux » ignore ces
problèmes et ne fasse rien pour y remédier ? Quels sont sinon les aménagements et les
réparations prévues pour assurer la sécurité des milliers d'étudiants, enseignants et
personnels sur le campus Carlone ?
Les effectifs étudiants subissent une certaine érosion depuis plusieurs années en Lettres
et Sciences Humaines. Il convient cependant de prendre en considération que l'UFR Lettres
propose un nombre supérieur de formations que l'UFR Droit. Le département LEA par exemple,
offre à lui seul 21 combinaisons possibles parmi sept langues différentes, déclinées par années,
groupes et parcours. Il est donc normal que même pour un effectif équivalent, l'UFR LASH ait
besoin de davantage de salles, surtout en période d'examens. Ces phénomènes sont loin d'être
récents. En effet, le campus Trotabas est en sur-effectif depuis bien des années. Il est regrettable
d'avoir attendu le 21 juillet 2009 (c'est-à-dire trois jours avant la fermeture administrative de
l'université pour une durée d'un mois) pour vous en inquiéter. Comment une mesure de cette
gravité n'a-telle pu être anticipée ?
A cette date tardive, il est bien évident que des étudiants d'horizons divers et souvent
éloignés ont déjà signé leur bail et payé leurs mois de caution pour se loger près de leur campus.
Que devront-ils faire quand ils découvriront que leurs cours sont déplacés dans un campus plus
que lointain, alors que leur bibliothèque reste sur place ? Savez-vous qu'aucun bus ne relie
directement Carlone et Trotabas à St Jean D'Angély ? Pour ce faire, il faut prendre le bus 22,
rare et surchargé, puis une correspondance via le tramway. Cela fait des années que les étudiants
réclament une navette gratuite qui relierait directement St Jean D'Angély à Trotabas, Carlone et
leurs résidences universitaires, dans l'indifférence générale.
Cette rentrée bousculée ne pourra être que chaotique. Nous sommes au beau milieu de la
période estivale, les campus sont évidemment déserts car les étudiants travaillent ou sont rentrés
chez eux, surtout les étudiants étrangers. Impossible donc de les informer correctement sur ces
déménagements improvisés. Seuls les médias sont là pour transmettre des informations aux
principaux intéressés. A l'heure actuelle, à cause de trop de tergiversation et de rétention
« abusive » d'information, les étudiants ne savent plus où se tiendront leurs cours ni où ils
devront passer leurs examens de rattrapage. Des contestations des acteurs de l'université
commencent déjà à se faire entendre, et ce très légitimement.
D'autant plus qu'il faudra des mois pour remplir, déplacer, vider et reclasser les dossiers
livres et documents d'un campus à l'autre. Pensons aux personnels BIATOSS (par ailleurs en
sous-effectif et en contrats précaires) qui devront s'efforcer d'emballer et déballer des milliers
d'ouvrages, et d'installer les nouveaux locaux afin de parfaire au déménagement, tout en assurant
leurs charges habituelles. Alors que le même transfert avait déjà eu lieu deux années auparavant
dans le sens inverse en ce qui concerne les filières de LASH, sous votre impulsion. Il apparaît
donc que tous les étudiants concernés devront travailler dans des conditions désastreuses, sans
leurs ouvrages de référence, dispersés d'un bout à l'autre de la ville.
Ce désordre est loin de concorder avec le plan réussite en licence pour lequel la ministre
de l'enseignement supérieur a largement subventionné notre université. Vos décisions hâtives
fragilisent des filières déjà mises en difficulté par une baisse systématique de leurs moyens en
personnels et financements (20% de moins cette année pour le budget de l'UFR LASH par
rapport à l'année précédente).
Mais projetons-nous sur le long terme. Le transfert des départements d'Histoire,
Sociologie et Ethnologie à St Jean D'Angély avait une finalité : les rapprocher de la MSH
(Maison des Sciences Humaines), actuellement en construction sur le site Saint Jean D'Angély.
Quelle fonctionnalité garde-t-elle si vous en éloignez ses étudiants et enseignantschercheurs
? Que reste-t-il du projet initial de la MSH ? Les sous-entendus dans votre
courrier du 21 juillet sont pour le moins alarmants. Nous ne nous inquiétons pas exclusivement
de l'urgence à court terme, mais surtout pour la pluridisciplinarité de l'Université de Nice
Sophia-Antipolis, et son devenir.
Qu'entendez-vous par un « collegium des Sciences Humaines et Sociales autour
d'une Maison des Sciences Humaines reconfigurée » ? Diminution progressive de la
recherche ? Fermeture de certains masters jugés « non rentables » ? Pour aboutir à un collège
universitaire qui réduirait les offres de formation en ne proposant plus que le niveau licence ?
Le pôle Saint Jean D'Angély devait être consacré aux sciences humaines, avec ce projet
de MSH initié il y a plus de 10 ans. Vous annoncez aujourd'hui que deux filières du campus
Trotabas (IAE et IDPD) « doivent occuper de manière pérenne et à titre principal la plus grande
partie du campus SJA ». Que deviendront les 1500 étudiants en psychologie de ce campus
maintenant que vous avez décidé de le transformer en « école d'économie et de
management » ? École, c'est à dire ? Sur le modèle des écoles privées aux tarifs prohibitifs ?
Ce qui engendrerait une sélection d'entrée par l'argent, et écarterait automatiquement les
étudiants issus de familles moyennes ou modestes ? Que restera-t-il à terme des sciences
humaines à Saint Jean D'Angély ? Nous ne cherchons pas à faire des polémiques stériles mais
le manque d'explications est criant.
Nous tenons également à vous signaler les propos erronés que vous tenez dans votre
lettre du 21 juillet dernier. Plusieurs étudiants et enseignants qui siègent au Conseil de Gestion
de l'UFR LASH confirment que ce conseil n'a jamais « choisi le campus Carlone pour y
regrouper l'ensemble de ses filières ». Le conseil a voté pour le fait d'accueillir l'IAE à St Jean
D'Angély, mais il n'a jamais été question d'en délocaliser les filières de sciences humaines.
Doit-on rappeler que les étudiants sont les principaux intéressés et acteurs de
l'université ? Afin que les étudiants de l'IAE et de l'IDPD puissent étudier dans de bonnes
conditions au même titre et non au détriment des étudiants de l'UFR LASH, nous vous saurions
gré de bien vouloir reconsidérer vos positions et de vous référer à la décision prise par le
Conseil de gestion de cette même UFR. Tout ceci, bien sûr, pour que l'année universitaire à
venir puisse se dérouler de manière calme, sereine et dans les meilleures conditions d'études qui
soient. Sans conflits « internes » et externes, qui seraient préjudiciables à l'image que nous
souhaitons tous donner de notre université.
Nous espérons que vous saurez entendre et comprendre notre inquiétude que nous
pensons parfaitement légitime, et que vous éclaircirez point par point toutes les zones d'ombre
que nous avons énoncées. Nous vous attendons enfin lors des réunions de rentrée début
septembre pour venir expliquer et assumer vos décisions devant vos étudiants.
Respectueusement.
L'association Comité Local Etudiant (Clé)
L'association Carlone Université Vivante (CUVE)
Les militants de l'Union Nationale des Etudiants de France (UNEF)
Céline Arnaud (Elue étudiante à la Commission Paritaire d'Histoire)
Remy Boeringer (Elu étudiant à la Commission Paritaire d'Histoire, Représentant des M1
CMMC)
Hélène Chevalier (Elue commission paritaire de Psychologie)
Vivien Faraut (Elu étudiant au Conseil d'Administration, Elu CLE au Conseil de Gestion de
l'UFR L.A.S.H.)
Valentina Garnier (Elue étudiante à la Commission Paritaire de Psychologie)
Alexandre Giachero (Assesseur étudiant de l'UFR L.A.S.H.)
Zaineb Hamidi (Elue étudiante à la Commission Paritaire de Psychologie, Elue CLE au Conseil
de Gestion de l'UFR L.A.S.H.)
Vincent Lambert (Elu étudiant au Conseil Scientifique, Elu étudiant au Conseil de Gestion de
l'UFR L.A.S.H.)
Emelie Julie Leclercq Bataille (Elue UNEF au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)
Jennifer Martel (Elue étudiante à la Commission Paritaire de Psychologie)
Jean-François Michel (Elu UNEF au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)
Alexander Samuel (Elu FACE au Conseil d'Administration)
Isabelle Smith (Elue étudiante au Conseil Scientifique)
Maël Tauziède-Espariat (Elue étudiante à la Commission Paritaire d'Histoire)
Pauline Tixier (Elue CLE au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)