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Paris 1 Programme de séminaires archéo nautique médiévale et moderne



UNIVERSITE DE PARIS I-PANTHEON-SORBONNE
UFR 03-HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE
3 rue Michelet 75006 Paris

Année Universitaire 2012-2013

 

Archéologie nautique médiévale et moderne
Moyens de transport par eau, aménagements de l’espace littoral et du milieu fluvial
Séminaire

Eric RIETH
Jeudi 18 h 30-20 h 30

Salle 106



-          24 Janvier 2013 .  Introduction. Eric RIETH (CNRS, LAMOP/Musée national de la Marine). Quelques questions à propos de l’architecture navale fluviale « sur sole ».


-          31 Janvier 2013. Stéphane GAUDEFROY (Inrap), Michel PHILIPPE.  Abugnata :reconstitution d’un chaland gallo-romain sur le modèle de l’épave de Fontaine-sur-Somme (Picardie)


-          7 Février 2013. Sabrina MARLIER (Musée départemental Arles Antique, CG 13). L’épave du chaland gallo-romain (Ier s. ap. J.-C.) Arles-Rhône 3. De la fouille à l’étude architecturale.


-          14 Février 2013. Emmanuel NANTET (Université du Mans). Le gouvernail antique : bilan et perspective.


-          21 Février 201. Giulia BOETTO (CNRS. CCJ Aix-en Provence). Bateaux de travail et de service portuaire, les épaves romaines de Toulon, Ostie/Portus et Naples.


-          28 Février 2013. Nicolas LIRA (doctorant Paris 1). Approche ethno-archéologique des techniques de navigation en Patagonie du Nord (Chili).


-          7 Mars 2013. Christophe DELAERE (Research Fellow FRS/FNRS. Université Libre de Bruxelles).  Le patrimoine subaquatique du lac mineur Titicaca (Bolivie). Gestion de l’espace nautique durant les périodes précolombienne et coloniale.


-          14 Mars 2013. Olivier TROUBAT  (FFESSM). Archéologie d’un seuil de rivière : les pêcheries gallo-romaines et mérovingiennes de Saint-Victor/Vaux.


-          21 Mars 2013. Yves BILLAUD (DRASSM). Traverser le Rhône, des hypothèses aux faits archéologiques : récente mise en évidence d’un pont antique à Vienne (Isère).


-          28  Mars 2013.  Eric RIETH (CNRS, LAMOP/Musée national de la Marine).  Bateaux, hommes, milieux. L’épave du caboteur du milieu du XVe s. de Beutin, Canche (Pas-de-Calais), son espace nautique et son contexte fonctionnel.


-          4 Avril 2013. François BEAUDOUIN (conservateur honoraire du Musée de la Batellerie). Directivité des bateaux fluviaux : l’exemple de la Loire.


-          11 Avril 2013. sous la direction de Virginie SERNA (Mission de l’inventaire général du patrimoine culturel, ministère de la Culture). De la prospection à la publication : l’aventure du PCR « Navigation et navigabilités  (2003-2012) ».


Archeo sous-marine a Roba Capeu, Nice - avec l'INASS


Mission d'archéologie sous-marine à Rauba-Capeù... par pleinsudtv

Voici le reportage réalisé par PleinsudTV, concernant l'opération de fouille archéologique sous-marine aux Ponchettes, à Nice face à la colline du château.
Un aménagement portuaire daté du XVIème siècle y a été découvert. Cette année, l'équipe de plongeurs bénévoles de l'Institut Niçois d'Archéologie Subaquatique et Sous-marine (INASS) réalise un relevé et des prélèvements lithiques.

Conférence - l'épave d'Anticythere

CONFERENCE sur l'épave d'Anticythère
par Nikolaos Kaltzas, musée archéologique national, Athènes

Lundi 22 octobre, 12h30, Auditorium du Louvre

Epave datant du Ier siècle av. JC découverte au début du XXe siècle entre l'île de Cythère et de la Crète et fouillée en 1976 par le commandant Cousteau!

Actuellement exposition au Musée d'Athènes.

Exposition temporaire - Etrusques, Grecs et Pheniciens

Le Musée Archéologique de Nice présente une nouvelle exposition temporaire, "Les Etrusques, les Grecs, les Phéniciens et la Mer"


Lien : site ville de Nice

L'exposition est installée sur les sites des deux musées
MUSÉE D'ARCHÉOLOGIE DE NICE & Site Préhistorique de TERRA AMATA


Du 12 mai au 30 septembre 2012, le musée d’Archéologie de Nice – site de Cimiez, accueille une grande exposition «Les Étrusques, les Grecs, les Phéniciens et la mer».

Cette exposition a pour objectif de faire découvrir au public la navigation antique, à l’époque des Phéniciens, des Grecs et des Etrusques, par le bais de nombreux objets, reconstitutions archéologiques et maquettes didactiques. Cette exposition comportera quatre espaces présentant de nombreux panneaux et objets : les grandes civilisations maritimes (Espace 1), la vie maritime (Espace 2), le chantier naval (Espace 3), les navires, les explorations et les grandes batailles (Espace 4).

Issue d’une collaboration scientifique internationale, entre l’Institut d’Etudes Niçoises, l’Institut d’Etudes Appliquées des Civilisations et des Espaces Méditerranéens, le Gruppo Archeologico del Territorio Cerite, cette première exposition du nouveau Musée d'Archéologie de Nice, consacrée à ces trois grandes thalassocraties antiques, démontre la place centrale de la Cité niçoise au sein de l’espace méditerranéen.

Depuis les origines, l’homme entretient des relations étroites avec la mer. Elle est nourricière grâce aux produits de la pêche et au sel, indispensable pour la conservation des aliments. Elle est un lien, une « plaine liquide » entre les différents rivages où vivent des communautés à la fois complémentaires et concurrentes. L’homme méditerranéen vit avec la mer : il la respecte, la craint, en connaît les richesses et les périls. Les connaissances ancestrales transmises de génération en génération, sans cesse enrichies au contact des autres peuples partageant ce bien commun maritime, sont au cœur de l’aventure humaine qui conduit dès l’époque archaïque à faire de la Méditerranée un espace d’échanges et l’interculturalité.

Les grandes thalassocraties phénicienne, hellénique, étrusque, animent de façon dynamique les relations entre l’ensemble des peuples autochtones, les Ligures notamment, par des échanges de produits, de pratiques, de savoir-faire, par la diffusion de croyances, de modes, d’objets précieux.

Journee du DRASSM 2012 - programme

Journée du DRASSM
Samedi 31 mars 2012

Cinéma L’Alhambra
2 rue du cinéma / boulevard d’Annam
MARSEILLE 16e (Saint-Henri)

9 h 00 : accueil des participants
9 h 15 : Ouverture de la journée par Michel L’Hour, directeur du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, Bilan de l’année 2011 : actualité du service, perspectives 2012-2013.

Prémar, Natura 2000

10 h 15 : Questions libres

Inventaire conservation préventive, présidente de séance : Nathalie Huet
11 h : Lila Reboul, Nathalie Huet (Drassm), Inventaire du mobilier : des fouilles aux musées, en passant par l'étude d'objets particuliers…(ancres en fer, jas d’ancre / Marine Sadania), plomb de sonde / Magali Veyrat
11 h 20 : Jean-Yves Formentin, Le mode opératoire d’un sondage archéologique sur un gisement d’amphores romaines en rade d‘Hyères (Var)
11 h 40 : Michel Huet : Épaves contemporaines, un état des lieux
11 h 50 : Sabrina Marlier, Mourad El Amouri, Sandra Greck, David Djaoui, Le chantier de fouille-relevage du chaland Arles-Rhône 3 (13 avril-16 novembre 2011) : la prise en charge du mobilier archéologique issu du dépotoir portuaire et de l'épave, du chantier au musée.

== déjeuner sur place ==
prévoir 13 €

Actualité de la recherche, président de séance : Frédéric Leroy
14 h 00 : Annie Dumont (Drassm), Actualité de la recherche dans le Doubs, la Saône, la Loire et la Charente.
14 h 20 : Anthony Lefort (doctorant Université de Bourgogne), Une nécropole de La Tène finale sous la plage d'Urville-Nacqueville (Manche). Environnement naturel et humain
14 h 40 : Alexandre Poudret-Barré (Adramar), L’Atlas archéologique des 2 Mers : un projet archéologique transfrontalier"

pause

15 h 30 : Franca Cibecchini (Drassm), Sabrina Marlier (Musée département Arles antique), Jean-Michel Minvielle (FFESSM), L’épave romaine Ouest Giraglia 2 (Corse). Les campagnes de fouille 2010 et 2011 : premières données sur l’étude architecturale et éléments de réflexion concernant la cargaison
15 h 50 Patrice Pomey, Nouvelles recherches d'archéologie navale égyptienne : les navires d'Ayn Soukhna (v. 2000 av. J.-C)

17 h rendez-vous 147 plage de L’Estaque
visite de l’André Malraux, exposition sur les saisies
pot de l’amitié

Un site archéologique antique à Mouans-Sartoux : la fouille de Chateau Currault

Visible depuis la voie ferrée, le site archéologique actuellement mis à nu peut interpeller les voyageurs.
Voici une présentation de la bastide de Chateau Currault, ruine d'une grande ferme d'époque napoléoniène bâtie sur les vestiges d'une installation antique.



De nombreuses informations et clichés sont issus du Site "Patrimoine de Currault". 

  • Localisation :
Le site se trouve entre la voie rapide et la voie ferrée. Le canal de la Siagne passe à proximité. Il s'agit de la ZAC St Martin, sur le territoire communal de Mougins.


Terres et bâti ont appartenu au Seigneur Baron de Mouans au XVIIème siècle, bien avant que la propriété, bâti et terres, ne soit acquise par la famille Currault puis transmise au fil des héritages au cours du XIXème siècle, historique dont le tracé est beaucoup plus facile à suivre. Cet extrait du Cadastre Napoléonien (1818) est diffusé par le Service des Archives du C.G.06 et précise la situation du monument. Autour de la Bastide (parcelle N° 165) appartenant à cette époque à Balthazar CURRAULT, s'étendent des terres labourables, des oliviers, des vignes, des pâtures, une bergerie. En 1829, la propriété passe à sa veuve puis en 1846 à Joseph CURRAULT puis en 1856 à Victor CURRAULT, parfumeur à Grasse...
Cette Bastide, souvent appelée Château de Currault, est répertoriée sur le Plan Local d' Urbanisme de Mougins mais n'est encore, elle, ni "classée" ni "inscrite" au titre des Monuments Historiques.
Sa démolition est souhaitée par le promoteur devenu très récemment propriétaire des terrains qui encerclent la bastide et couvrent une superficie de plus de 30.000 m2. Ardemment soutenu par la municipalité de Mougins, il avait d'abord prévu implanter sur ce site une enseigne IKEA au coeur d'un Family Village. Le projet a été repoussé en CDEC puis en CNEC après de sérieuses analyses et d'âpres manifestations des riverains, d'associations et de la municipalité voisine de Mouans-Sartoux. Les nouvelles perspectives offertes par la Loi de Modernisation de l'Economie ouvrent à nouveau la possibilité d'une implantation commerciale majeure sur ce site puisque le promoteur - qui aurait déposé un recours contre la décision de la CNEC auprès du Sénat - pourrait, cette fois, obtenir un avis favorable et réaliser son objectif, lequel pourrait induire la démolition du bâtiment.
Diverses personnalités et associations se sont émues de cette implantation commerciale et de la démolition de la Bastide. La plus lucide car elle est la seule à voir bien au delà du court terme, a même demandé le rattachement du quartier à la commune voisine, convaincue que ses appels à participer aux décisions d'aménagement y seraient davantage entendus.
  • Description architecturale de la Bastide de Chateau Currault
Le rapport de l'INRAP précise que " le porche  reste sans parallèles dans l'architecture civile locale à ce stade de l'étude" et regrette de se trouver face à "une bastide médiévale fossilisée par la prolifération de bâtiments modernes.

La façade Nord est composée de deux ailes (Nord et Est) à deux niveaux. L'aile la plus ancienne semble être celle du Nord (partie de droite sur le cliché). Pour chacune, le rez-de-chaussé est marqué par de grandes ouvertures en acolades. Le niveau supérieur est percé de fenêtres à frontons triangulaires.
Au sommet de la façade se trouve un cordon qui évoque les arcatures lombardes (notament visibles sur la cathédrale de Grasse).
L'impression d'ensemble est particulièrement originale avec des influances néo-médiévales fortes. L'ensemble est homogène si on fait abstraction des nombreuses modifications récentes.
  • Des vestiges antiques mis au jour :
De nombreux vestiges ont été mis au jour durant une campagne de fouille INRAP.
Voici quelques clichés. Il s'agit de batiments composés de petites pièces. Du mobilier céramique antique (amphorique, tuile, brique) parsème les espaces.
Seule une partie limitée du site a été dégagée. D'autres études devraient suivre afin de mieux comprendre le site et sa chronologie. 

Archéologie sous marine avec les Joncheray



Voici une vidéo mettant à l'honneur Anne et Jean-Pierre Joncheray, nous les voyons travailler sur une épave romaine du 1er siècle avant notre ère.

Samedi 25 juin : JOURNÉE D'ÉTUDE: PATRIMOINE MARITIME ET TECHNIQUES NAUTIQUES

SAMEDI 25 JUIN 2011
AMPHI DUPUIS, CENTRE MALHER
9, RUE MALHER, 75004 PARIS MÉTRO ST. PAUL

JOURNÉE D'ÉTUDE: PATRIMOINE MARITIME ET TECHNIQUES NAUTIQUES
Le patrimoine maritime comprend l’ensemble des éléments matériels et immatériels liés aux activités humaines qui ont été développées dans les temps anciens et actuels en relation avec les ressources et les milieux maritimes. Ces éléments sont reconnus actuellement par les groupes sociaux comme étant une partie constitutive de leur identité capable d´être transmise de génération en génération. Les techniques ou les traditions, qui font référence aux multiples activités humaines exercées sur les territoires nautiques, sont préservées matériellement sous la forme de divers types de navires vernaculaires ou d'épaves. 
Le propos de la journée d'étude est d'aborder les différents aspects du patrimoine maritime comme la construction navale, la navigation, les connaissances de l´environnement nautique (océanographie, climatologie, etc.), la pêche et les interventions humaines, qui permettent de mieux comprendre la configuration du patrimoine maritime.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE

10h00–10h15 Deborah Cvikel (Institut Léon Recanati d'Etudes Maritimes, Université d'Haïfa, Post-doctorante Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
10h15–10h30 Anne-Françoise Garçon (Directrice du Centre d'Histoire des Sciences et d'Histoire des Techniques, CH2ST/EA127)

PATRIMOINE MARITIME

10h30–11h10 Le Xe anniversaire de la Convention de 2001 de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique par Vidha Penalva de Almeida et Barbara Egger (Secrétariat de la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique . (2001)

11h10–11h50 Les outils de valorisation du patrimoine subaquatique par Emilien Afane (Doctorant, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, LAMOP – UMR 8589)
11h50–12h30 Paysages subaquatiques de Bocachica, Carthagène des Indes, Colombie: entre l´espace nautique et l´espace maritime au XVIIIe siècle par Carlos Del Cairo Hurtado (Master Erasmus Mundus TPTI, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

12h30–14h00 Pause – déjeuner libre

TECHNIQUES NAUTIQUES

14h00–14h40 De Sfax (1939) aux îles Kerkenna (2005), Tunisie: lecture ethno-historique de la construction navale vernaculaire par Eric Rieth (CNRS, LAMOP, Musée national de la Marine, Paris)

14h40–15h20 Participation des batelleries dans l'image d'un paysage sacré: Panoramas, vues et plans de Bénarès, Inde, aux XIXe et XXe siècles par Manuel Montanez (Doctorant, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CH2ST/EA127)
15h20–16h00 L’épave Akko 1, Israël: de la fouille sous-marine à la reconstitution du navire par Deborah Cvikel (Institut Léon Recanati d'Etudes Maritimes, Université d'Haïfa, Post-doctorante Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

CONCLUSION

16h00–16h30 Eric Rieth (CNRS, LAMOP, Musée national de la Marine, Paris)

⃰ CHAQUE INTERVENTION DE 30 MINUTES SERA SUIVIE DE 10 MINUTES DE DISCUSSION

Journées nationales de l'archéologie - La carte de France



Samedi 21 et dimanche 22 mai 2011, les Journées nationales de l’archéologie proposeront près de 600 initiatives dans plus de 300 communes en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique.


Parmi ces manifestations, 33 « portes ouvertes » sur des fouilles, 73 expositions archéologiques, de très nombreuses conférences, des visites de sites archéologiques, des présentations d’œuvres sorties des réserves, etc.


Pour tout savoir sur ces Journées, le site Internet dédié est désormais en ligne. Outre une fiche sur chaque site et les diverses initiatives proposées, ainsi que des dossiers sur les Journées, une interface développée à partir du Géoportail de l’IGN permet de visualiser sur une carte de France l’ensemble des initiatives proposées au public. Comme sur le Géoportail, il est possible de zoomer jusqu’à l’échelle de la commune pour repérer précisément chaque site : une visualisation originale de la « couverture nationale » de cette deuxième édition des Journées, mais aussi une façon pratique de repérer les sites disséminés dans le paysage, ou de situer les « portes ouvertes » sur les fouilles qui peuvent être difficiles à trouver.


Pour vous connecter : 


Lien de la programmation de Nice 


Au plaisir de vous retrouver samedi et dimanche prochains.

Très cordialement 
L'équipe des Journées 


Les Journées nationales de l’archéologie sont organisées par le ministère de la Culture et de la Communication, et coordonnées par l’Inrap, avec le soutien de la Fondation EDF Diversiterre et Bouygues Bâtiment Île-de-France, en partenariat médias avec Le Monde, Ouest-France, Télérama, Le Journal des Arts, La Gazette des Communes, des Départements et des Régions, et Archéologia.
Conférence Mémoires Millénaires
"L'amphithéâtre de Cemenelum : les résultats de la dernière campagne de fouille"


Le jeudi 19 mai 2011 à 18h30 Au théâtre Le Bocal, 6 rue Prince-Maurice à Nice - à côté de la gare du chemin de fer de Provence.



Thème de la Conférence :
L’amphithéâtre de la colline de Cimiez est l’un des plus importants vestiges archéologiques de l’antique cité de Cemenelum. En partie conservé sur une hauteur de 7 m et de forme elliptique (69 m de long et 57 m de large), l’amphithéâtre pouvait contenir dans sa totalité environ 4000 spectateurs répartis sur plusieurs rangées de gradins. Des fouilles archéologiques réalisées par l’INRAP en 2007 et le Service Archéologie de la Ville de Nice en 2009, ont permis l’acquisition de nouvelles informations sur la datation de sa construction que l’on peut désormais situer à la fin du Ier siècle de notre ère. De plus, grâce à la découverte des vestiges d’un dallage qui occupait le passage de la porte nord, on peut aujourd’hui restituer au public la piste de l’arène à son niveau d’origine.
Une présentation des principaux édifices de la cité de Cemenelum et du programme de recherche en cours sur le site sera également abordé lors de cette conférence.

Le conférencier :

- Alain GRANDIEUX : Archéologue-céramologue, Service Archéologie de la Ville de Nice - Chercheur associé au CCJ-MMSH à Aix-en-Provence et responsable de la dernière campagne de fouille sur l'amphithéâtre de Cemenelum

Pratique :
Un apéritif est offert après la conférence, aux alentours de 19h45. Une participation de 2 euros par personne est demandée. Il est recommandé de réserver auprès de Mémoires Millénaires au 04 93 17 75 52 car le nombre de places est limité à 50 personnes (capacité max. du théâtre).

Tél. : 04 93 17 75 52 Web : memoiresmillenaires.com

Pour en savoir plus concernant la restauration de l'amphithéatre de Cimiez, lien vers l'article du blog

L'epave des Embiez - conférence archeologie sous-marine au CAV

Dans le cadre du cycle "Les jeudis du CAV", nous avons le plaisir de vous annoncer la prochaine conférence "L'épave des Embiez" par M.-P. Jézégou, qui aura lieu le 28 avril prochain à 18h.

Conferences archeologie sous-marine : compte-rendu dans Pays des AM

Suite à la conférence du 31 mars "Les découvertes archéologiques sous-marine au large de Villefranche, Nice, et Cannes", le journal "Pays des Alpes-Maritimes" a publié un petit article.


Conférence : Les découvertes archéologiques sous-marines au large de Villefranche, Nice et Cannes

Le jeudi 31 mars à 18 h 30 – Conférence - "Les découvertes archéologiques sous-marines(récentes et des 50 dernières années au large de Villefranche, Nice et Cannes"- au théâtre Le Bocal, 6 rue Prince-Maurice à Nice - à côté de la gare de chemin de fer de Provence.

La présence humaine sur les littoraux de Villefranche, Nice et l'archipel de Lérins a laissé des traces archéologiques dès l'Antiquité. Route maritime créée par les Phocéens et développés par Rome, l'axe Lérins-Nice-Villefranche permet, grâce à des études, de restituer certaines activités humaines.

Stéphane Morabito, (docteur en histoire ancienne, responsable scientifique prospection archéologique sous-marine en baie des Anges) et Guillaume Debaux (chef d'opération hyperbare prospection archéologique sous-marine en baie des Anges) évoqueront les principaux vestiges mis au jour lors d'opérations archéologiques sous-marines le long de nos côtes. Apéritif offert à partir de 19h45. Entrée : 2 euros par personne. Réservations recommandées au : 04 93 17 75 52 (max. 50 places).

Conférence : Le château de Nice XIVe - XVIIIe siècle : Etat des recherches

Art Cote d'Azur annonce une prochaine conférence le Jeudi 17 Février à 18h30 Au Théâtre Le Bocal (6, rue Prince Maurice - à côté de la Gare de Chemins de Fer de Provence).

Eric Guilloteau, Doctorant en Histoire Archéologie à l'Université de Nice présentera les fouilles réalisées depuis trois ans sur le site de la Colline du Château de Nice dont les vestiges de l’ancienne cathédrale de la ville, recherches dans le cadre du Programme Collectif de Recherche dirigé par Marc Bouiron, directeur du Service archéologique de la ville de Nice.

Eric Guilloteau a participé au dossier "Science" du livre " Le Dernier Rempart " co-écrit par Marc Bouiron et Fabrice Anfosso, sur la chute du château de Nice au XVIIe siècle et paru aux éditions Mémoires Millénaires.

Entrée : 2 euros par personne.
Réservations recommandées au : 04 93 17 75 52 (max. 50 places).

Prospections archéologiques en baie de Saint-Florent

Photo Corse-Matin

L'association SEAS basée à St Florent travaille depuis 2005 dans un programme de prospection archéologique sous-marine le long des côtes de Corse occidentale.
Cette année la campagne s'est consacrée à l'étude d'épaves, sur le site de la Mortella. L'étude de ces épaves espagnoles rappelent la Lomellina, nave genoise coulée en rade de Villefranche en 1516.

Photo Corse-Matin

Corse-Matin consacre un article :


Depuis l'Antiquité, la Corse est une île convoitée en raison de sa position centrale et stratégique en Méditerranée occidentale. La baie de Saint-Florent a joué le rôle d'une porte ouverte sur le monde méditerranéen, elle a été un lieu d'échanges culturels et commerciaux et le théâtre d'affrontements entre les grandes nations européennes », raconte Arnaud Cazenave de la Roche, qui s'est fixé pour objectif de recenser les épaves et vestiges archéologiques sous-marins à travers un programme de prospection archéologique initié en 2005 (1). L'archéologue et son équipe ont réalisé dernièrement une campagne de fouilles sur le site de la Mortella, qui recèlerait en ses fonds marins deux galions espagnols du XVIe siècle. Les épaves de cette période sont rares. Pas plus d'une dizaine a été recensée dans le monde.


L'intérêt scientifique de ces épaves a amené la SEAS (Société d'études en archéologie subaquatique basée à Oletta) dirigée par Arnaud Cazenave de la Roche à organiser une fouille sur l'un des deux sites localisés (Mortella III) malgré le fait que celui-ci ait été pillé au cours des années passées. Sa moindre profondeur que le premier site (Mortella II) a déterminé le lancement d'une première fouille.

Équipe internationale

Cette opération qui s'est déroulée du 6 septembre au 15 octobre dernier a impliqué une équipe pluridisciplinaire d'une trentaine de personnes (archéologues, scientifiques, étudiants et plongeurs professionnels). Il s'agissait de déterminer si la présence de deux tumulus sur Mortella III marquait la coexistence d'une seconde épave. Il était prévu aussi d'entreprendre l'étude architecturale de la première épave et de tenter de préciser son origine. Une telle opération a nécessité un budget de 180 000 euros.

L'un des événements importants de la mission a été la mise au jour de l'emplanture du grand mât, une structure en bois qui a très rarement été étudiée sur cette période. « L'hiloire, une structure en bois rectangulaire qui entoure l'emplanture est parsemée de pièces de bois enchevêtrées qui portent d'importantes traces de calcination. Initialement, nous ne pouvions nous expliquer la présence de bois brûlé à cœur de ce niveau d'épave. Mais rapidement, nous avons réalisé que ces pièces provenaient de l'effondrement des parties supérieures du navire dû à l'incendie qui s'y était déclaré. Des parallèles intéressants ont été établis entre les structures découvertes et celles de la Lomellina », explique Arnaud Cazenave de la Roche.

Le puzzle s'est complété avec la découverte d'une pompe de cale. Il s'agit d'une pièce d'un grand intérêt scientifique : « A notre connaissance, seule l'épave de la Mary-Rose (1545), celle de Red Bay (1565) et celle de la Lomellina (1516) ont permis la mise au jour de ce type de mobilier. » La présence d'une telle pièce est très rare sur une épave de cette époque compte tenu de sa fragilité.

Le site de Mortella III présente une structure bifide avec la présence de deux tumulus qui correspondent à deux ensembles archéologiques bien distincts. « Le sondage sur le second tumulus du site a mis en évidence la présence de structures d'un navire avec, notamment, la présence de bordé, de planches qui constituent la coque d'un navire. Il paraît probable que nous avons là une seconde épave. Il s'agit d'une découverte importante. Il semble en effet pratiquement impossible que ces structures puissent provenir de l'épave du tumulus A dont la carène nous est apparue intègre. À l'occasion de la prochaine fouille, une des priorités sera la fouille du tumulus B pour en savoir plus sur l'embarcation qu'il recouvre. »

Analyse scientifique

L'étude scientifique sur laquelle vont s'appuyer les archéologues pour déterminer l'origine des épaves est la dendrochronologie. « C'est une analyse des cernes de croissance d'échantillons de bois prélevés sur des parties de la charpente du navire. » Il s'agit de retrouver « la période durant laquelle les arbres dont sont issus ces échantillons ont poussé en étudiant les largeurs de leurs cernes de croissance et retrouver ainsi la date de leur abattage. Elle permet aussi de préciser l'origine géographique des arbres avec lesquels le navire a été construit. Marta Dominguez, une dendrochronologue espagnole, nous remettra ses conclusions en 2011. »
Un peu de céramique et de verre a été mis au jour, mais cela représente peu de choses au regard de la taille du bâtiment. Cependant, les structures de la coque étant profondément enfouies, l'archéologue suppose que des objets ont pu être conservés dans les niveaux inférieurs.
Des céramiques génoises ont été découvertes ainsi que d'autres, d'origine provençale, mais cela ne permet pas aux archéologues de tirer des conclusions probantes sur l'origine des épaves : « La céramique génoise ne contredit pas l'hypothèse que nous ayons affaire à des navires de la flotte espagnole coulés au cours d'un combat naval avec la flotte française en décembre 1555, au contraire, car à cette époque l'Espagne est alliée à Gênes. Il est même bien possible qu'une partie de la flotte espagnole ait été composée de navires génois. »
À l'issue de cette première campagne, Arnaud Cazenave de La Roche dresse un bilan plutôt encourageant. La rareté du mobilier a été compensée par la bonne conservation et l'intérêt des vestiges architecturaux dont l'étude s'annonce prometteuse pour l'architecture navale d'une période qui reste encore mal connue. Un long et passionnant travail d'analyse commence pour les archéologues qui tentent de mieux comprendre comment on naviguait et comment étaient construits ces grands vaisseaux de la Renaissance qui gardent encore bien des secrets.

1 - Ce programme a été financé par l'Europe (Programme Leader +), par le Ministère de la Culture (DRASSM), par la CTC et le Conseil Général de la Haute-Corse.

Le futur navire du DRASSM trop couteux ?

Y-a-t-il un navire de recherche pour le DRASSM ? Le projet est torpillé par un rapport récent...


Le Rapport Gaillard relance le projet du Département de Recherche d'Archéologie Sub-aquatique et Sous-Marine (le DRASSM). En cette fin d'année on s'interroge sur l'utilité d'un nouveau navire de recherche, l'André Malraux. Alors que la construction était quasi lancée, les conclusions du rapport Gaillard (et la conjoncture de rigueur adoptée par le gouvernement) torpille le projet. Rappelons les derniers évènements :

- Octobre 2009, la France est sur le point de rattifier la convention de l'Unesco sur la protection du patrimoine subaquatique. Le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterand annonce alors la construction du nouveau navire du DRASSM l'André Malraux. De nouveaux locaux pour le DRASSM sont innaugurés et l'Archéonaute est dépassé.
- Quelques semaines plus tard, on dévoile le projet en détail. L'André Malraux, bâtiment conçu par les ingénieurs du DRASSM sera un fleuron technologique.
- Début 2010, le projet est sur les rails ! On prévoit la livraison de l'André Malraux pour fin 2011

- Novembre 2010, le rapport Gaillard sonde l'antenne du Ministère de la Culture. Etude de moyens, intérêts, évolutions, avenir, ces questions sont l'objet d'un débat dans l'Hémicycle. Certaines critiques sont formulées, notamment au sujet des budgets alloués et du projet de l'André Malraux.



Rapport GAILLARD - Archéologie subaquatique et sous-marine : un havre abrité de la rigueur

Rapport d'information de M. Yann GAILLARD
fait au nom de la commission des finances
n° 109 (2010-2011) - 16 novembre 2010


L'archéologie en milieu immergé constitue une discipline exigeante, pratiquée à haut niveau par un nombre très restreint de spécialistes dans le monde. La France a indiscutablement fait figure de précurseur dans ce domaine, et constitue toujours un modèle et une référence pour les pays étrangers souhaitant mieux connaître et mieux gérer leur patrimoine subaquatique et sous-marin.

Cette discipline est placée sous la responsabilité du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), service à compétence nationale du ministère de la culture et de la communication, et héritier de la direction des recherches archéologiques sous-marines créée par André Malraux en 1966.

L'archéologie sous-marine connaît aujourd'hui d'importantes mutations, parmi lesquelles l'élévation du niveau des exigences scientifiques imposées aux archéologues, l'augmentation potentielle du nombre des biens culturels maritimes à protéger, ou le nécessaire développement de l'archéologie préventive en milieu immergé.

De nouveaux enjeux surgissent également, tenant à la préservation de relations harmonieuses avec le monde des archéologues bénévoles, inventeurs de la discipline, ou à la gestion du retentissement médiatique de certaines découvertes, dont la plus emblématique est certainement celle du fameux « buste de César » dans le lit du Rhône.

Le présent rapport d'information retrace les résultats d'une mission de contrôle sur pièces et sur place conduite de janvier à novembre 2010. Il revient sur les principales actions menées par le DRASSM, ainsi que sur la conduite du projet André-Malraux, futur navire de recherche dont la construction a été décidée par le ministre de la culture et de la communication à la fin de l'année 2009.