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Conférence archéologie sous-marine - Nice samedi 20 avril

Conférence : « Antérieurement au port Lympia, la jetée Saint Lambert. Un chantier archéologique sous-marin en baie des Anges »,

Intervenants : F. Lelandais, S. Morabito, Service Archéologique de la Ville de Nice.

Le samedi 20 avril 2013, à 15 heures,

organisée par la direction du patrimoine historique au Théâtre de la Photographie et de l'Image de Nice, 27 boulevard Dubouchage.

L'école Franco-nissarde :

Un partenariat pour que les écoliers puissent suivre un parcours scolaire bilingue français-nissart

Un protocole de partenariat pour la mise en œuvre d'un parcours scolaire bilingue français / nissart dans les écoles de la ville de Nice a été signé le jeudi 7 mars au Théâtre de Francis Gag de Nice. Cet accord fixe notamment les modalités du partenariat entre l'Education nationale et la ville de Nice.
Philippe Jourdan, directeur académique, directeur académique des services de l’Education nationale (D.A.S.E.N.) des Alpes-Maritimes et Christian Estrosi, député maire de Nice, président de la métropole Nice Côte d’Azur ont signé un accord de partenariat au Théâtre de Francis Gag de Nice le 7 mars en présence de nombreuses personnalités, dont Steve Betti, conseiller langues et cultures régionales du recteur ou Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes et des représentants d’associations de langues et culture niçoise.L'ouverture d'une classe bilingue à l’école des Orangers de Nice dès la rentrée 2013 s’inscrit plan académique de développement. La signature du protocole de partenariat pour la mise en œuvre d’un parcours scolaire bilingue français / nissart dans les écoles de la ville de Nice entre la ville de Nice et la direction des services départementaux de l’Education nationale des Alpes-Maritimes devrait permettre de renforcer l'enseignement de la langue régionale dans les secteurs de Riquier et Saint-Roch et d’assurer un continuité des apprentissages avec les 27 collèges et lycées qui dispensent cet enseignement à plus de 1 200 élèves dans les Alpes-Maritimes.
Des classes bilingues à Nice et Cuers

Depuis la Loi Deixonne (1951), l’enseignement des langues et cultures régionales est autorisé et organisé dans les régions où celles-ci sont en usage. Cela permet de faire vivre le patrimoine culturel, de favoriser la continuité entre l’environnement familial et social et le système éducatif ou encore de veiller au développement et à la transmission des langues régionales.
L’enseignement peut revêtir diverses formes, notamment dans le primaire, allant de l’initiation, la pratique la plus fréquente, à l’approche du bilinguisme. Dans le Var, l’école publique bilingue français-provençal de Cuers (Escolo publico bilengo francés-prouvençau) a ouvert ses portes en septembre 2004 et compte 4 classes.
Le plan académique, mis en place il y a quelques années, avait pour objectif de structurer l’offre, de la rendre lisible, d’assurer la continuité entre l’école primaire, le collège et le lycée et d’harmoniser les deux départements.

Archeo sous-marine a Roba Capeu, Nice - avec l'INASS


Mission d'archéologie sous-marine à Rauba-Capeù... par pleinsudtv

Voici le reportage réalisé par PleinsudTV, concernant l'opération de fouille archéologique sous-marine aux Ponchettes, à Nice face à la colline du château.
Un aménagement portuaire daté du XVIème siècle y a été découvert. Cette année, l'équipe de plongeurs bénévoles de l'Institut Niçois d'Archéologie Subaquatique et Sous-marine (INASS) réalise un relevé et des prélèvements lithiques.

Tempête sur la côte d'azur


Après les pluies diluviennes des derniers jours voici la mer qui déferle sur la côte d'azur !
Ci-dessus à Nice.

Et ici le parking au port de Cannes...


Cela rappelle peut-être les images de la tempête de 2010, visibles sur ce lien
Conférence Mémoires Millénaires
"L'amphithéâtre de Cemenelum : les résultats de la dernière campagne de fouille"


Le jeudi 19 mai 2011 à 18h30 Au théâtre Le Bocal, 6 rue Prince-Maurice à Nice - à côté de la gare du chemin de fer de Provence.



Thème de la Conférence :
L’amphithéâtre de la colline de Cimiez est l’un des plus importants vestiges archéologiques de l’antique cité de Cemenelum. En partie conservé sur une hauteur de 7 m et de forme elliptique (69 m de long et 57 m de large), l’amphithéâtre pouvait contenir dans sa totalité environ 4000 spectateurs répartis sur plusieurs rangées de gradins. Des fouilles archéologiques réalisées par l’INRAP en 2007 et le Service Archéologie de la Ville de Nice en 2009, ont permis l’acquisition de nouvelles informations sur la datation de sa construction que l’on peut désormais situer à la fin du Ier siècle de notre ère. De plus, grâce à la découverte des vestiges d’un dallage qui occupait le passage de la porte nord, on peut aujourd’hui restituer au public la piste de l’arène à son niveau d’origine.
Une présentation des principaux édifices de la cité de Cemenelum et du programme de recherche en cours sur le site sera également abordé lors de cette conférence.

Le conférencier :

- Alain GRANDIEUX : Archéologue-céramologue, Service Archéologie de la Ville de Nice - Chercheur associé au CCJ-MMSH à Aix-en-Provence et responsable de la dernière campagne de fouille sur l'amphithéâtre de Cemenelum

Pratique :
Un apéritif est offert après la conférence, aux alentours de 19h45. Une participation de 2 euros par personne est demandée. Il est recommandé de réserver auprès de Mémoires Millénaires au 04 93 17 75 52 car le nombre de places est limité à 50 personnes (capacité max. du théâtre).

Tél. : 04 93 17 75 52 Web : memoiresmillenaires.com

Pour en savoir plus concernant la restauration de l'amphithéatre de Cimiez, lien vers l'article du blog

Le casino jeté-promenade de Nice : derniers articles archéologie sous-marine

La campagne de prospection archéologique sous-marine en baie des Anges de 2009 initiée par la section sous-marine de l'IPAAM a été l'occasion de la découverte d'un fameux monument niçois, le casino jeté-promenade.

Cet ouvrage monumental, témoin de la Belle Epoque niçoise fut détruit essentiellement durant la 2nde guerre mondiale. Sa redécouverte est l'occasion de rappeler aux niçois et à tous les interessés, une époque récente et méconnue qui someille encore devant Nice et sa promenade.

Voici deux articles paru récemment et qui rendent compte de l'intérêt de ces vestiges.
Cliquez sur l'un des articles ci-dessous pour agrandir :
  • Le Point édition d'octobre 2010
  • Subaqua édition de novembre 2010 page 16

La découverte du casino jeté-promenade avait permi la plongée du maire de Nice en juin 2010 à l'occasion de l'anniversaire des 150 ans du rattachement, voir le message et la vidéo correspondant.
Despi quauqu mes lou Teatre Nissart de Francis Gag gaude d'un beu sitou sus la tela. Lou ouebmestre fica cada semana (e quauqui fes cada jou) de nova sus la chourma, sus li peça à venì (infourmacioun istòriqui, entrevista, foto...). Anas veire:


http://theatrenicoisdefrancisgag.fr

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Loic Remi séléctionné pour la nouvelle équipe de France

La nouvelle vient de tomber ! Relayée par le journal en ligne leparisien, parmi les  nouvelles recrues de Laurent Blanc, un nouveau Nissart portera les couleurs de l'équipe de France : l'attaquant Loïc Rémi. Un grand bravo pour lui !
La liste des 22 joueurs de l'Equipe de France:
Gardiens : Nicolas Douchez (Rennes), Stéphane Ruffier (Monaco)
Défenseurs : Aly Cissokho (Lyon), Mathieu Debuchy (Lille), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (Rome/ITA), Adil Rami (Lille), Mamadou Sakho (Paris SG), Benoît Trémoulinas (Bordeaux)
Milieux : Yohan Cabaye (Lille), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Yann Mvila (Rennes), Samir Nasri (Arsenal/ENG), Charles Nzogbia (Wigan/ENG), Moussa Sissoko (Toulouse)
Attaquants : Hatem Ben Arfa (Marseille), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Jimmy Briand (Lyon), Guillaume Hoarau (Paris SG), Jérémy Menez (Rome/ITA), Loïc Rémy (Nice)
Aujourd'hui, dans le cadre de la programmation commémorant le 150ème anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France a eu lieu l'inauguration d'un monument bien singulier sur le bord de mer du quai des Etats-Unis.Voici un extrait du dossier de presse "Nice 150 ans" afin d'aider l'explication :

Pour célébrer le 150e anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France, l’artiste Bernar Venet A créé une sculpture d’après les indications de Christian Estrosi qui souhaitait une oeuvre monumentale symbolisant les 9 vallées qui forgent le Comté de Nice, rappelant à la fois la mer et la montagne.

D’une hauteur de 30 mètres, reposant sur un socle en béton de 128 tonnes et ayant nécessité 75 tonnes d’acier pour la confection de ces 9 lignes obliques, ce monument du 150e va s’édifier sur la Promenade des Anglais. Ce site est l’emplacement le plus prestigieux et le plus symbolique de la ville de Nice. Parce qu’il
est le point de rencontre du coeur historique de la Cité et de son ouverture sur la mer, il symbolise, comme le 150e anniversaire, l’enracinement dans l’histoire et l’ouverture internationale.

Enrichir le cadre de vie en embellissant le paysage urbain, débanaliser l’urbanité en introduisant une force
esthétique, mais aussi créer du lien social : tels sont les objectifs de Christian Estrosi à l’attention des niçois à
travers l’implantation d’une telle oeuvre.
Pour ne pas rater les prochains évènements, voici le programme des festivités dans le cadre de "Nice 150 ans" :
  • le vendredi 11 juin 2010 à 18h30 au MAMAC : Exposition et Vernissage de Cai-Guo-Giang; une fresque détonante de poésie et de sensualité en présence de l’artiste.
  • le samedi 12 juin 2010 à 18h – Villa Masséna  " Au temps des crinolines " Inauguration de l'Exposition La mode comme reflet de la société niçoise en 1860.
  • Théatre "Le 150e se met en scène", Première le samedi 12 juin 2010 à 22h00 – Place Pierre Gauthier puis représentations gratuites du 15 au 20 juin. Pièce de Théâtre : Création mondiale de Didier van Cauwelaert sur une idée de Raoul Mille mise en scène par Daniel Benoin avec Alexandra Lamy, Mélanie Doutey, Samuel Labarthe, Gaële Boghossian
  • le vendredi 11 juin 2010 à 15h Galerie des Ponchettes : Vernissage de l’exposition « Face à faces »
  • Vendredi 11 juin 2010 à 17h – Villa Masséna : Lancement du timbre commémoratif du 150e
  • Vendredi 11 juin 2010 à 20h30 - Jardin Albert Ier : Concert de l’orchestre philharmonique de l’Opéra de Nice
  • Vendredi 11 juin 2010 à 21h45 – Forum Jacques Médecin & Dimanche 13 juin à 14h – Forum Jacques Médecin : La coulée des cloches
  • Samedi 12 juin 2010 à 8h15 – Départ de la base nautique du port de Nice – La Tour rouge : Prospection archéologique sous-marine en Baie des Anges
  • Samedi 12 juin 2010 à 12h30 Place Masséna : La cuisine d’hier et d’aujourd’hui avec les grands chefs niçois
  • Samedi 12 juin à 14h30 – Théâtre de la Photographie : Conférence La mer de Nice, de Théodore de Banville, oeuvre de commande de Napoléon III en 1860, ou la « propagande » touristique du Pays de Nice
  • Dimanche 13 juin 2010 à 17h Exposition de photographie IPAG – boulevard Carabacel - Nice : La singularité niçoise
  • Dimanche 13 juin 2010 à 21H30 Théâtre de la Verdure : Le Film du 150e, Si Nice m’était … comté
  • Lundi 14 juin à 17h30 – rue Raoul Bosio – Nice : Ouverture de la Cave Bianchi « Nice et les grands niçois »

Inauguration de la video-surveillance, hotel de police municipale place liberation

Le maire-ministre de l'industrie Christian Estrosi veut faire de sa ville la plus vidéosurveillée de France.
L’objectif à terme : une caméra pour 750 habitants, ce qui ferait de Nice la ville la plus vidéosurveillée de France.
Voici un article concernant l'inauguration du siège du système de vidéosurveillance installé dans le batiment fraîchement nommé "Hôtel de police municipale", à la place de la Libération dans le quartier éponyme.


  • La délinquance à Nice
C'est un fléau, à en croire les personnes agées, nombreuses à Nice et sur la côte d'azur. Il est vrai que la cité, très cosmopolite, fait cohabiter une population très aisée à proximité d'une population très défavorisée. Parfois il suffi de changer de côté d'une rue pour s'en rendre compte !

Face à cette menace, les politiques locales ont trouvés une réponse : la "prévention situationnelle".
Dans le quartier, pas de complexe sportif (aucun terrain de sport) ni même culturels (une bibliothèque de quartier est en train de dépérir et tente d'alimenter tout Nice nord). Pas non-plus de musée, de salle de théatre ou d'association, rien ne s'occupe ou ne sort d'un quotidien morose la jeunesse locale. La seule réponse face à la délinquance : la vidéo-surveillance.

  • Le principe de fonctionnement 
 Concrètement, cela va fonctionner d’abord de manière classique. Des policiers municipaux vont scruter en permanence des écrans où défilent les images transmises par les caméras installées un peu partout dans la ville.
Le problème est simple : impossible de mettre un policier derrière chaque caméra, cela couterai trop cher ! Il y a donc un petit plus, constitué par l’ordinateur, dit intelligent. Comme il n’y a pas autant d’écrans que de caméras, c’est lui qui va faire le tri.

 Dès que le logiciel constate une "anomalie" (un acte de violence, une scène inattendue, ...), il affiche automatiquement l’image.
L’objectif est d’observer la foule et d’être capable de caractériser, voire de reconnaître, des individus au vol. L’analyse de chaque personne s’appuie sur un large corpus d’individus indexés par similarités.
L’idée est non seulement de pouvoir reconnaître une personne présente dans une base de données, mais aussi de reconnaître des types de personnes, les couleurs, la texture, les lignes de force du visage et les accessoires comme les lunettes.

Deuxième nouveauté, l’intervention. Elle sera quasi-immédiate grâce à un système de géolocalisation des patrouilles. Qu’elle soit à pied ou en voiture, la plus proche de l’incident est repérée, alertée et elle intervient aussitôt.

Visite du palais de la Préfecture (ancien palais des Rois Sardes), cours Saleya



L'ouverture au public d'une partie du Palais des Rois Sardes est l'occasion (rare) de présenter un monument niçois particulier et méconnu, inscrit et partiellement classé au titre des monuments historiques (depuis le 3 septembre 1996).
On propose de percevoir l'édifice dans sa finalité propre, un lieu public officiel qui tire ses atouts par l'héritage culturel local. Résolument méditerannéen avec les loggias, les galeries, les salons ouverts sur le soleil des ponchettes et l'emploi de colonnades, c'est une affirmation du caractère méridional, sans pour autant s'attribuer à l'Italie pour des raisons politiques évidentes.
Situé en retrait du cours Saleya et face au carré de  la place Gautier, voici un édifice remanié par la succession complexe des politiques niçoises, depuis le XVII° siècle. De ce fait, évoquer l'actuel Palais de la Préfecture oblige à quelques rappels historiques particulièrement des périodes révolutionnaires, de rattachement et d'empire. 


L'histoire de l'édifice commence sous Charles-Emmanuel 1er qui inogura le Palais Ducal en 1613. La date de construction est incertaine mais il apparaît déja sur des vues de Nice au XVIe siècle. Lors de la restauration Sarde, le roi de Piemont veut faire du palais sa résidence royale. Pour cela, l'architecte Scoffier remodela l'ensemble avec notamment un escalier imposant, qui rappel celui du palais royal de Turin !

Puis la période révolutionnaire marque le comté de Nice et en 1792 on rapporte un pillage du palais (par les soldats français). Durant les épisodes de guerilla contre les Barbets, la France transforme l'édifice en hopital militaire jusqu'en 1798.

Il faut attendre 1814 pour que l'ensemble soit réhabilité dans sa vocation officielle. De grandes restaurations améliorent l'ensemble. Charles-Félix construit une chapelle et un escalier d'honneur en 1825 puis Sabatier apporte la mode de l'époque, genre parisien à tendance classique.
Le grand Salon, haut lieu de reception des personnalités, est décoré par Hauser en 1856. Cette fois le style architectural est plus sombre et rigoureux.
L'enjeu de l'époque est capital : officialiser l'ensemble dans une vocation politique nouvelle, portée par la construction républicaine et les rapprochements Franco-niçois.
Ainsi on observe sur tout le batiment un style pompeux, des espaces d'intérieur confortables, une orientation à la lumière et au littoral et un plan en U rappelan à la fois le principe urbain de la cour d'honneur et la structure d'origine du palais.
Enfin après l'épisode du rattachement le palais devient la Préfecture des Alpes-Maritimes et accueil Napoléon III. En 1869 ce dernier fit construire l'aile gauche et une pergola au 2ème étage.

Sous la 3ème république on poursuivi les travaux qui donnent l'aspect actuel du batiment, selon les normes et gouts de l'architecture pompeuse de la Belle-Epoque : l'aile Est est aménagée en 1905 (pour accueillir le Conseil Général des Alpes Maritimes) et en 1907 Jules Cheret décore la galerie du 1er étage.

Salle de réception :


Salons & salles à manger :


La gallerie Chéret :


Bibliographie :


  • Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, Paris, Flohic, 2000, (ISBN 978-2842340711), p. 671

  • Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002, (ISBN 978-2864103660), p. 299

  • Forum d'Urbanisme et d'Architecture; Nice, vivre les monuments historiques, catalogue d'exposition 2008, p.19

  • Monuments et églises dans le Vieux-Nice [archive], site de l'office du tourisme et des congrès de Nice

Carnaval de Nice 2010



Depuis 1873, Nice s'illustre dans un évennement touristique majeur, le Carnaval. L'édition 2010 devrait attirer près d'un million de visiteurs !
Cette année, le thème retenu est dans l'air du temps : l'écologie. On reconnait quelques références cinématographiques actuelles comme Avatar et Océans. La politique est également pointée du char avec quelques Obamas disséminés dans les décors.
Riche en couleur, ce carnaval est sensiblement différent avec l'utilisation de nouveaux matériaux plus légers et surtout plus rigides, rendant les montages plus imposants avec des formes élaborées. L'art déboule dans la conception des chars. Les effets spéciaux ne sont pas en reste : on adapte les monstres du jurassic pour écarter la foule sur le passage du cortège.
Toujours populaire et festif, les fanfares et lanseurs de paillassoux rythment la fête et permettent de conserver un esprit familial et traditionnel pour une fête encore réussie cette année.



Neige à Nice


La tempête de la nuit a recouvert Nice et ses collines d'une bonne couche de neige.


Ce matin, les malheureux qui s'aventuraient dans les rues, par -3°, devaient glisser sur les plaques de glace, alors que la végétation était recouverte d'une petite couche de poudreuse !


La température de la mer a plongé, de 16° à 13°. Beau spectacle pour les yeux, voici quelques souvenirs d'un phénomène rare.



Les minarets de Nice



Depuis la voie rapide en direction de Cimiez, ou en levant la tête quand on se promène dans cette colline, on remarque parfois une construction atypique, signalée par deux minarets flanquants l'aile principale.
Bien avant la Grande Mosquée de Paris, c'est en 1901 (voir l'article du blog concernant l'architecture Belle-Epoque à Nice) que l'Alhambra Hotel fût construit. D'un style architectural Orientalisant, la construction répondait à une "mode" qui s'est développée dans les centres culturels européens, à Nice notamment.


Situé aux numéros 46-48 du Boulevard de Cimiez, l'Hotel Alhambra est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, c’est l'archétype de l'architecture orientalisante mais revue et corrigée pour une adaptation locale.
Ses deux minarets à bulbe, ses grandes baies en arcs outrepassés au dernier étage, ses stucs blancs et sa superbe marquise en font un édifice spectaculaire. Le parc s'étend aujourd’hui encore devant l’édifice.





Cette construction témoigne d'une époque où l'architecture orientalisante et l'érection de minarets était une mode qui mettait en avant la société et la culture orientale. A l'heure où le débat suisse réouvre de toute-part des dérives et discours intégristes, à Nice et depuis plus d'un siècle l'Alhambra porte l'héritage d'une Belle-Epoque qui mélait jusque dans son architecture l'élégance, la diversité et l'histoire des cultures humaines. Puissions-nous lèver les yeux, et retrouver un peu de tolérence et de fraternité.



Comté de Nice - France : 150 ans du rattachement ou de l'Annexion ?

Le site Nice rendez-vous rappel que 2010 sera l'année du 150ème anniversaire d'un évènement historique majeur pour Nice,


L'Annexion ou le Rattachement à la France.


Gérard Colletta écrit :


L'année 2010 marquera le 150e anniversaire du changement de nationalité de la ville et du comté de Nice.
C'est en 1860 en effet qu'une partie de la province de Nice (le "circondario" ou arrondissement selon la terminologie de l'époque) devint française, en application des accords de Plombières (1858) entre Napoléon III et Cavour (le président du conseil du Royaume de Piémont-Sardaigne, dont Nice faisait alors partie) puis du Traité de Turin signé le 24 mars 1860 entre l'empereur des Français et le souverain sarde Victor Emmanuel II, futur roi d'Italie.
La récompense que celui-là obtint de celui-ci en échange de son soutien dans le processus d'unification de la Péninsule…
Son anniversaire sera, on s'en doute, commémoré, voire fêté partout dans le Comté. Mais, avant même de revenir (et de s'interroger) sur les conditions dans lesquelles s'est déroulé cet événement, il convient, à l'approche des manifestations, de se demander ce que Nice va fêter en 2010 : son Rattachement à la France ou son Annexion à/par la France ?
Car, depuis la fin du XIXe siècle, une polémique sur le terme à utiliser pour désigner le passage de Nice sous souveraineté française s'est développée entre tenants de l'appartenance à la France et "séparatistes", qu'ils soient partisans du "retour" à l'Italie ou indépendantistes, les premiers utilisant le vocable "rattachement", les autres lui préférant "annexion". Une polémique d'une autre époque, certes, mais qui fait encore débat aujourd'hui, dans une ville où l'identité locale (on disait, il y a quelques années encore, "particularisme") tient, depuis longtemps, la première place face à une identité nationale que d'aucuns tentent toujours de conceptualiser !
L'historien, quant à lui, même sensible à l'une ou l'autre de ces thèses, se devrait de considérer les faits et seulement les faits...Les meilleures références officielles au changement de souveraineté restent le traité de Turin du 24 mars 1860 qui est intitulé "Traité d'annexion" et les procès-verbaux du plébiscite des 15 et 16 avril qui parlent tous, sans exception, d'annexion. C'est donc Annexion qui doit être utilisé même si, après la guerre de 1870-71 et la perte de l'Alsace-Lorraine, "annexée" à l'Allemagne naissante, le terme est devenu quelque peu péjoratif, synonyme d'usurpation, de conquête par la force. Rattachement avait néanmoins fait une timide apparition dès 1848, en référence à la courte période 1793-1814 où Nice fut française, mais contre sa volonté cette fois-là. Le vocable est abandonné jusqu'à la fin du XIXe siècle, quand il réapparaît pour conjurer l'autre "annexion", celle de l'Alsace-Lorraine. Plus tard, l'irrédentisme fasciste, qui prône le "retour" de Nice à l'Italie, parle bien sûr de l'annessione del 1860, favorisant ainsi en France, par réaction, l'usage du terme "rattachement", largement usité depuis, notamment lors du centenaire de 1960.
Puis certains historiens, notamment le professeur Paul Gonnet, conscients du poids de chaque mot, ont parlé de "Réunion", une nouvelle ambiguïté : la réunion suppose qu'il y a eu d'abord union, nécessairement consentie librement. Ce qui, pour Nice et son comté, n'est bien évidemment pas le cas (en 1793), même si, cent ans plus tard, on a cru possible de faire croire le contraire, en élevant un majestueux monument commémoratif face à la mer ! Il est vrai qu'à cette époque, Nice se remettait à peine d'un grave épisode séparatiste et qu'il fallait rassurer Paris sur la loyauté d'une ville devenue suspecte…
Verra-t-on, en 2010, apparaître une nouvelle terminologie ? Cette hypothèse semble se dessiner et l'on parlerait désormais d'union de Nice à la France. Un vocable tout aussi inadéquat que "rattachement" ou "réunion", puisque, outre le consentement mutuel, l'union implique aussi une certaine égalité entre les unis.
Rappelons quand même, au passage, que Nice n'aurait jamais pu "retourner" à l'Italie à laquelle elle n'a jamais appartenu. Le Comté est devenu français en 1860 alors que l'Italie est née un an plus tard, en 1861 !
  • Pour en savoir plus...

Article du blog : Nice de 1860 à 1914

La prospection archeologique sous-marine en baie des anges présentée sur Plongeur.com

Le site internet dédié à la plongée sous-marine Plongeur.com présente dans un article la prospection archéologique sous-marine en baie des Anges :




Aussi étonnant que cela paraisse, personne ne sait encore ce que dissimulent les flots le long d’une des plus célèbres avenues du monde : le Promenade des Anglais à Nice ! Quelques plongeurs bénévoles ont décidé de percer le mystère…

C’est en 2005, en plongeant au large d’une plage privée dans la zone de l’anse Saint-Lambert, que l’on a trouvé les vestiges d’un port du XVIe siècle. La structure en pierre, en forme de jetée, n’a sans doute jamais été terminée, mais la trouvaille a fortement intéressé les archéologues locaux. Cette zone, quasi vierge de fouilles archéologiques, peut, selon les premières indications, receler des trésors insoupçonnés. Le DRASSM autorise donc une prospection systématique du fond de la Baie des Anges, de 0 à 40 mètres de fond, sur une bande de 100 mètres de large, dont le responsable scientifique est Stéphane Morabito.


Stéphane Morabito est docteur en histoire ancienne et chercheur associé au CRISES - Montpellier III et au CCJ - MMSH Aix-en-Provence. Il est aussi plongeur et habite près de Nice.
En mai 2009, il a démarré une prospection de la Baie des Anges qui doit s’étaler sur deux ans. La surface à explorer est énorme (l’autorisation de prospection couvre une surface d’environ 25 hectares) et les moyens dont disposent ses équipes sont faibles - pour l’instant.
Le projet d’origine prévoit des moyens techniques importants : un bateau tractant des instruments de relevé comme des sonars et des sondeurs, mais la récession rend les entreprises frileuses et les institutions peureuses. Stéphane doit faire la prospection à l’ancienne : à la palme. Il est aidé par deux équipes formidables venues de la section de l’archéologie sous-marine de l’IPAAM (Institut de la Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée) et le Gazelec omnisports Nice section subaquatique. Les plongeurs sortent une à deux fois par semaine, par groupe de 12, travaillant jusqu’à 10 heures par jour pour cartographier, photographier, faire des vidéos et marquer par des points GPS d’éventuels objets.
Pour l’instant, les équipes de Stéphane n’ont pas le droit de faire de trous, ni de remonter quoi que ce soit. Ils sont aussi limités à 20 mètres de profondeur car les règles de sécurité pour les archéologues amateurs sont plus strictes que celles de la plongée loisir. Cela permet aussi de couvrir la plus grande étendue possible dans le temps imparti. Les plongées jusqu’à 40 mètres sont réservées aux endroits appelés « zones remarquables » comme les caps
Et qu’ont-ils trouvé ?Pour l’instant, Stéphane Morabito ne révèle rien. Il dit simplement : « Nous avons fait des découvertes importantes, mais on n’en parle pas encore. »Il est certain que la révélation de ces découvertes va amener des investisseurs dans le projet…
La plaquette est téléchargeable, en cliquant ensuite sur Baie des Anges. Stéphane espère aussi que le DRASSM organisera des fouilles sur plusieurs des sites que ses équipes ont repérés. Aqualung vient d’accorder un soutien aux équipes de Stéphane, pour le matériel et la communication.

Il flotte désormais un voile de mystère sur la Baie des Anges. Rendez-vous en novembre 2010 pour savoir ce qui s’y cache !

Conferences histoire-archeologie a Nice

L'éditeur "Mémoire Millénaires" annonce sur son site le premier cycle de conférences qui aura lieu courant 2009/2010.
Le lieu des conférences est le Théâtre Le Bocal - 6 rue Prince Maurice (parking gare du Sud) à Nice.
Rens. : 04 93 14 64 63 - Entrée libre et gratuite

" Les éditions Mémoires Millénaires organisent un cycle de conférences inédit réunissant les principaux archéologues et spécialistes régionaux sur le thème du " Patrimoine et de la Côte d'Azur", de la préhistoire à nos jours mais aussi à travers les grands écrivains liés au sud-est de la France. Ce cycle de conférences se déroule à Nice, au théâtre Le Bocal, avec une soirée spéciale chaque mois en entrée libre et gratuite, suivie d'un apéritif offert et de la signature des différents ouvrages sur le patrimoine. "

Jeudi 8 octobre 2009 à 18h30 : La construction au Moyen Âge dans les Alpes-Maritimes, par Fabien Blanc (médiéviste - Chercheur associé au Laboratoire d'Archéologie Médiévale Méditérranéenne). Découvrez le mode de construction des villages médiévaux de la Côte d'Azur (Sainte Agnès, Cipierre, Nice, La Brigue...) ainsi que le mode de vie des habitants à l'époque. Fabien Blanc fouille depuis plus de 15 ans les ruines des principaux villages médiévaux de la Côte d'Azur. (Livre : Sainte Agnès et l'ancien comté de Vintimille au Moyen Âge)

Jeudi 12 novembre 2009 à 18h30 : Comment produire du feu, de la préhistoire à nos jours , par Bertrand Roussel (Préhistorien et Directeur de collections au Musée de Terra Amata). Découvrez les différentes techniques de production du feu : le frottement de 2 morceaux de bois, la percussion de 2 pierres, le briquet romain ou encore le briquet pneumatique du XVIIIe s. (Livres : La Grande aventure du feu & Le Briquet pneumatique)

Jeudi 10 décembre 2009 à 18h30 : La chute du château de Nice sous Louis XIV (1691), par Marc Bouiron (Conservateur du Patrimoine - Directeur du Pôle Patrimoine historique de Nice) et Fabrice Anfosso (Romancier). Qui habitait le château de Nice ? A quoi ressemblait-il ? Comment s’est déroulée sa chute sous Louis XIV ? Comment fonctionnait le système fortifié niçois entre le château de Nice, le fort Alban au Mont Boron et le fort de Villefranche-sur-Mer ? Conférence croisée entre un archéologue et un romancier à l'occasion de la sortie de l'ouvrage " Le Dernier Rempart, La chute du château de Nice " (parution en novembre 2009).

Jeudi 14 janvier 2010 à 18h30 : Vie quotidienne et institutions romaines à Nice-Cemenelum (Cimiez), par Stéphane Morabito (Docteur en Histoire romaine) et Ugo Bellagamba (Romancier). Regards croisés sur une capitale provinçiale romaine : Cimiez - Cemenelum, son mode de fonctionnemment et son administration, ses rues, ses thermes, ses habitants ... (Livre : La 8e colline de Rome - Cimiez : quand Nice était romaine)

Jeudi 11 février 2010 à 18h30 : Les gravures de la vallée des Merveilles, de l'âge du cuivre aux périodes historiques, par Nathalie Margnardi (Ethnologue) et Fabrice Anfosso (Romancier). Une conférence sur le mystère de la fin du culte du Mont Bégo à l'âge du Cuivre il y a 4 000 ans et sur les gravures historiques (antiquité, Moyen âge et période moderne) de la vallée des Merveilles. (Livres : Roches confifentes & Là où la terre touche le ciel)

Jeudi 11 mars 2010 à 18h30 : Les grands écrivains et la Côte d'Azur, par Carine Marret (Docteur en Sciences du Langage). Gary, Nietzsche, Gallo, Van Cauwelaert, Maupassant, Simenon, Leroux, Modiano... autant de grands écrivains qui ont vécu ou séjourné sur la Côte d'Azur. Carine Marret, Docteur en Sciences du Langage, retrace leur parcours dans la région afin de découvrir ou de redécouvrir les lieux du sud-est de la France qui les ont inspirés ou profondément marqués... (Livre : Balades littéraires sur la Côte d’Azur - parution en mars 2010 - titre provisoire) .

Jeudi 15 avril 2010 à 18h30 : Balades chargées d'histoire dans le midi de la France, Claudine Francini (journaliste), Bruno Riban (auteur) et Frédéric Boyer (auteur) présentent une sélection de superbes randonnées familiales et culturelles de Menton (Alpes-Maritimes) à Arles (Bouches-du-Rhône). Sites millénaires, vestiges romains, ruines médiévales... (Livres : les Rando Malin Côte d’Azur, Var et Provence)

Jeudi 13 mai 2010 à 18h30 : Passion d'épaves sur la Côte d'Azur : de l'antiquité à l'ère atomique, par Anne Joncheray (Conservateur du musée de St Raphaël) et Jean-Pierre Joncheray. Découvrez les plus belles épaves de la Côte d’Azur toutes périodes confondues... (Livres : 100 épaves en Côte d'Azur de La Ciotat à St Raphaël et 100 épaves en Côte d'Azur de St Raphaël à l'Italie)

Jeudi 10 juin 2010 à 18h30 : Union du comté de Nice à la France en 1860 , par Louis-Gilles Pairault (Directeur des archives de Nice). A l’occasion du 150e anniversaire du rattachement de Nice à la France, découvrez la vraie histoire qui a fait basculer le sort de la ville. Livre : (parution en juin 2010)

Fin de la campagne de prospection archeo en baie des Anges - Le Casino de la Jetée promenade remonte à la surface



Article de nicematin.com
La campagne de prospection archéologique sous-marine en Baie des Anges touche à sa fin.
L'un des objectifs était d'évaluer l'intérêt des vestiges du Casino-Jetée.
Le site semble prometeur et de nouvelles campagnes de fouille semblent très prometeuses.
« C'est une découverte surprenante car on pensait que la Jetée et les bâtiments avaient été entièrement démontés pendant la Deuxième Guerre Mondiale ». Bref, qu'il n'en restait aucune trace.



Cécile Nassiet et Christian Anger, bénévoles, se mettent à l'eau. Ils ont une heure pour photographier et filmer les fonds, prendre des relevés GPS. Sur le bateau du Gazelec, Marc, Gérard et Guillaume veillent à la sécurité. Alors qu'ils scrutent le plan d'eau, à plus de dix mètres de profondeur, les archéologues sous-marins évoluent dans un enchevêtrement de ferraille et de poutrelles. Avec la plus grande prudence car la zone est dangereuse.
Soudain, coincé entre des rochers, Christian aperçoit des morceaux de vaisselle. Avec précaution, il récupère ces fragments qu'il glisse dans son filet. Et même un petit pot, intact. Lorsqu'il étale ces « trésors » sur le pont du bateau, l'émotion est palpable. Délicatement, Gérard gratte les sédiments. Il découvre l'aigle de Nice et l'inscription « Grand Cercle du Casino ».
Chacun nourrit alors cette découverte de ses connaissances historiques mais aussi des récits des grands-parents. Quand au début du siècle dernier le tout-Nice venait dîner et s'amuser dans ce Palais-phare de la Baie des Anges. C'est tout un pan de l'histoire de Nice qui est remonté à la surface.


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Archeo en baie des Anges

L'édition NM de Vendredi 28 août présentait l'Opération de prospection archéologique sous-marine en baie des Anges.



Organisée par l'IPAAM en la personne de Stephane Morabito (Responsable Scientifique), l'équipe des plongeurs se prépare à une nouvelle sortie.


Depuis quelques mois, la baie des Anges, entre la pointe des Sans-culottes (Vers la rade de Villefranche sur mer) et l'embouchure du paillon, sont autant de zones de recherches archéologiques sous-marines.

Nice-matin présente l'évènement :



A la Tour Rouge, au port de Nice, c'est l'heure de la pause-déjeuner. A 14 h 30, dès le départ du ferry pour la Corse, l'équipe de plongeurs, repartira vers la pointe des Sans-Culottes, à l'entrée de la rade de Villefranche. Non pas pour observer la flore et la faune mais afin de retrouver des vestiges de l'histoire maritime de la ville.

« C'est la première opération de prospection systématique des fonds sous-marins niçois, explique Stéphane Morabito, docteur en Histoire ancienne. Nous plongeons de l'embouchure du Paillon jusqu'au Cap de Nice ».
Une exploration dont l'idée a germé en 2005. « Nous avions plongé dans l'anse Saint-Lambert, devant Castel Plage et mis en évidence une jetée édifiée sous Emmanuel-Philibert au XVIe siècle ». Et les archéologues de l'IPAAM (1) découvrent alors que la baie des Anges est quasiment vierge de recherches sous-marines. Ils décident donc de lancer une vaste opération de prospection.
De 0 à 20 mètres de profondeur
Photos, vidéos et relevés GPS. Au rythme de deux plongées à la palme par semaine, les bénévoles de l'IPAAM et de la section plongée du Gazelec Nice effectuent un véritable travail de fourmi.
« Ces données serviront à l'élaboration de l'Atlas du patrimoine culturel maritime (2) : un topo de ce que la commune possède le long de ses côtes ». Elles seront utiles pour repérer les zones où des fouilles pourront être entreprises.
Pour l'instant qu'ont-ils découvert ?
Des vestiges très récents, comme cette pale d'hélice découverte en face du palais Maeterlinck, à moins de dix mètres de profondeur. « Il pourrait s'agir de celle du paquebot Millennium qui avait tapé sur les rochers en juillet 2007 », commente Stéphane Morabito.
Les recherches se poursuivront jusqu'à la fin novembre. Après le cap de Nice, les plongeurs reviendront au large de la vieille-ville dès le mois d'octobre.
En Baie des Anges, la plongée dans le passé maritime de la ville ne fait que commencer.

(1) IPAAM, Institut de préhistoire et d'archéologie Alpes Méditerranée
(2) Sous le contrôle du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)

Pour en savoir plus :