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Le tram découpe les entrailles de la Nice médiévale










Sur le tracé du futur tram, ont étés mis à jours 2 éléments importants de Nice : son "pont vieux", qui permettait de traverser le paillon et la "tour Payrollière" qui gardait l'accès à la ville.



Ces vestiges doivent être rabottés de 4 mêtres afin de permettre à la Canca de couler une dalle de béton par dessus, pour y faire circuler le tram.



Avant l'effacement de ces vestiges, ultimes marques du passé imposant de Nice durant son annexion à la Savoie, l'INRAP prévoit une étude des élévations qui devrait s'étendre jusqu'à la fin de l'été 2007.



Ci-dessus, le détail d'un retable peint par l'artiste piémontais Louis Bréa, qui représente l'entrée de Nice par une porte flanquée de la fameuse tour Payrollière.


détail du pont vieux avec les célèbres lavandières.



Journées nettoyage à la cathédrale de Nice

Par 2 fois, les services du parcours IV de la fac de Nice ont étés mis à contribution, pour nettoyer les vestiges de la cathédrale de Nice.




Elle est située sur la coline du chateau et elle fut rasée en même temps que le fameux chateau, sur ordre de Louis XIV.
La première journée de nettoyage a suffi à remettre en question les datations relatives des remaniments de la cathédrale, et pourquoi pas la date même de construction (jusqu'ici supposée au XIIème siècle) mais d'après les vestiges, elle pourrait être antérieure.




Voici un petit échantillon de nos activités :










La mort du foot

Récement, un jeune supporter du PSG a été tué lors d'un match d'UEFA.

Un policier en civil a tiré sur un groupe de supporter qui semblait le menacer, ce policier tentait de protèger un supporter de l'équipe en déplacement.



Il y a eu des réactions à l'échelle internationnale tandis que les médias français relayaient massivement l'information.



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Les Carreaux de Villefranche commencent à parler

Ils parleront ! et ils nous dirons tout !
Ces carreaux, fabriqués à Naples courant XVIIIème siècle constituent un matériel archéologique exeptionnel, tant par leur raffinement (couleurs pastelles, formes très épurées) que par les analyses que l'on peut en faire (ateliers de production, dispersion géographique, raisons de ce dépot au milieu de la rade...).
Et il ne s'agit que d'un type de vestige parmis d'autres :
matériel céramique d'époques antiques, médiévales, modernes, verreries, bois d'accastillage moderne, pipes, monnaies...
Une mulitude d'éléments sont régulièrement découvert. Leur étude pourraît permettre de mieux comprendre la fonction de la rade de Villefranche depuis deux mille ans, et les relations commerciales intra-méditerranée.

Quand au questionnement sur l'origine de ce dépot de carrelage par près de 20 mètres de fond, le responsable /président de l'association Anao (Eric Dulière) propose un scénario :
- Courant XVIIIème siècle, un navire venant de Naples (où il s'est approvisionné en carrelage) prend un coup de vent à proximité des côtes, entre Gênes et Nice. Pour assurer sa sécurité ou par obligation commerciale, ce navire entre dans la rade de Villefranche et se positionne en son centre, en assurant un mouillage est/ouest afin de ne pas trop prendre le vent.
A bord, les objets invendables (cassés ou seulement ébréchés) sont jetés par dessus bord, d'où leur positionnement très vaste, le long d'un axe est/ouest.

Aujourd'hui, on repère les pièces directement in situ :

Puis une fois qu'elles sont étudiées et positionnées, on les remonte.
Le carrelage est nettoyé, puis entreposé en attendant d'être étudié.
On compte aujourd'hui près de 200 pièces entières ou non, réparties en 4 motifs différents.