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Randonnée raquettes Tête de Giarons

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Nous avons fait un peu de raquette ce week-end avec le fameux circuit de la tête du Giarons (2027 mètres). Voici un lien vers les photos de l'expédition.
Une itinéraire bis de cette rando existe sur le site du Conseil Général (lien).

Au départ du col de la Couillole (1678 mètres), raquettes aux pieds et ski sur le dos nous sommes parti marcher environ 15 km, pour la journée.
Le temps était nuageux mais pas menaçant, cela ne nous a pas empeché d'avoir très chaud et de boire près de 2 litres chacun.

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Pour acceder au massif alpin qui s'avance sur les vallées du haut-pays du Cian et réserve un panorama exeptionnel, nous avons traversé quelques sommets : la Cime de la Tournerie (balisée par la ligne à haute-tension) et déja recouverte de 50 cm de neige; puis le Pin Pourri et la Tête du Pommier qui atteignent plus de 80 cm de poudreuse dans des pentes qui ont ravis les skieurs.
Nous avons traversé les pistes du domaine de Roubion, toutes ouvertes.
Enfin nous sommes parvenus dans les plateaux si dépaisants de la Baisse de Clari.

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A ce niveau le paysage est hors du commun : ce large plateau valonné est ceinturé par les vallées de Roubion à l'est, et Beuil/Valberg à l'Ouest.

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Devant nous, au sud nous avons reconnu le mont Boron et apperçu ce que je pense être les montagnes de Corse .

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Derrière, côté Nord-Est le mont Mounier qui masque Auron :

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C'est là que la montagne semble se noyer dans les nuages. L'air est différent, on a l'impression de flotter au dessus de la plaine, comme si on marchait sur un nuage de neige.

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Numismatique : étude de monnaies romaines - le cas du port d'Ostie

Etude du port d'Ostie au travers de monnaies romaines :


Voici l'étude de 8 monnaies romaines vues de leur revers et de 3 monnaies vues de leur envers.
Elles représentent le port d’Ostie à l’époque de Néron, Trajan et Commode.
L'analyse se fera au travers de deux aspects évoqués dans les représentations : les navires, puis les infrastructures.


Nero. Sestertius, Lugdunum circa 65, æ 31.62 g. NERO CLAVD CAESAR AVG GER P M TR P IMP P P Laureate head l., with globe at point of neck. Rev. S – C Bird’s eye view of the harbour of Ostia. At the top faros surmounted by statue of Neptune, holding sceptre; at bottom, reclining figure of Tiber l., holding rudder and dolphin; below, PORT AVG. To l. crescent shaped pier with portico. To r., crescent-shaped row of breakwaters. In the centre, eight ships. RIC 441. BMC 323 (this reverse die). C 252. CBN 75 var.


Trajan. AD 98-117. Æ Sestertius (23.35 g, 6h). Struck AD 112-115. Laureate and draped bust right / PORTVM TRAIANI, three ships within hexagonal harbor framed by two-story arcades; temples surmounted by statues on either side below. RIC II 632; Banti 84A.


Commode. Medallion circa 189, æ 73.11 g. IMP COMMODVS AVG PIVS FELIX Laureate, draped and cuirassed bust r. Rev. VOTIS FELICIBVS Commodus, veiled, sacrificing at tripod placed at the entrance of a harbour towards which five vessels are approaching; a priest standing by the tripod accompanies the Emperor. On r., a pharos and beneath, on the sea-shore, a slain bull. C. 996. Gnecchi pag. 71, 175 and pl. 89, 7. H. Gruber, Roman medallions in the B.M., p. 30, 44 and pl. XXXV, 3. BMC p. Clxxxiii



Les navires :

Le revers de cinq monnaies de Néron figure une vue « en œil d’oiseau » d’une scène de navires dans le bassin du port d’Ostie. Il n’y a pas d’indication de date : aucun évènement majeur ne semble être mentionné (inauguration ou achèvement divers). Ces monnaies ne pourraient être datées avant 63/64. On propose la chronologie de 64/65.
La face de ces monnaies représente le buste de l’empereur lauré à gauche avec le globe sur la nuque. Autour de ce buste se lit sa titulature.

Une flotte de navire est concentrée dans un bassin. Parmi ces 8 navires, l’un d’eux est au centre. C’est le plus massif. Sa représentation le place comme important dans la composition de l’image. On suppose qu’il s’agit d’un navire de commerce chargé de son fret.
Parfois sur certaines monnaies[1], une petite embarcation à rame « scapha » est représentée à sa proue. Cette dernière est en train de tracter le vaisseau.
Lorsqu’un navire arrivait à proximité du port, handicapé par son chargement (ou par une météo difficile) et par conséquent peu manoeuvrant, il pouvait être pris en charge par une petite embarcation à rame.
Ce vaisseau de commerce est armé d’une voile carrée enroulée sur sa vergue. Sous le mât on distingue une partie de la cargaison ou une cabine. Sur certaines représentations[2] des marins sont figurés à chaque extrémité du navire, peut être aident-t-ils au déchargement.
Au niveau de la poupe et parfois de la proue un élément dépasse horizontalement de la coque. Sur l’une des représentations cet élément est agrémenté d’un bastingage[3]. Des personnages et du matériel sont disposés sur cet élément[4]. Il peut s’agir d’une passerelle.

On déduit que tant que le navire est tracté par la scapha, les marins ne sont pas représentés. Dès que la scapha s’éloigne[5] et que le navire est immobilisé, les marins entament le déchargement en plaçant les cargaisons vers la passerelle.
Afin de gagner du temps, avant même l’immobilisation, il semble que l’élément passerelle est déployé. Cette passerelle est en position relevée sur la monnaie en bas à droite. La scène du navire en attente au milieu du bassin portuaire montre l’effervescence du port et la synchronisation des différentes unités.

Autour de ce vaisseau central, on remarque plusieurs « scapha ». Parfois les rameurs sont représentés à bord[6]. Ils sont placés de dos par rapport au mouvement de la barque, afin de rentabiliser au maximum l’effort.

D’autres navires à voiles sont représentés autour du vaisseau central. Ils sont soit à quai, soit en train d’y accéder.
Si les quais sont trop encombrés, le navire doit attendre au milieu du bassin portuaire, auquel cas des bâtiments spécialement conçus les « lenunculi » peuvent entamer le déchargement.
Un navire de combat est représenté sur la droite, en haut (« à 1 heures »). Ce vaisseau long est armé de rameurs protégés par des boucliers, sa proue est renforcée d’un rostre[7]. Il est dépourvu de mât et ne manœuvre donc que par la force humaine (rameurs).
Les autres voiliers sont amarrés au quai, à l’exception d’un navire qui semble appareiller[8].
La représentation du navire appareillant est située sur le côté gauche de la monnaie (« à 10 heures »). La voile est en train d’être bordée, la proue est dirigée vers le large. Il est représenté parfois avec les passerelles non repliées, alors que le navire quitte son ponton. Il s’agit là encore d’une représentation de dynamisme qui illustre la recherche de gain de temps.

A proximité de ce navire, un autre est représenté en train d’arriver au port. Présent sur toutes les monnaies au sommet et légèrement à gauche (« à 11 heures »), il est mieux visible sur celles du bas du document. Sa voile carrée est gonflée par le vent, c’est le navire le plus dynamique de la composition parce qu’il entre dans le port à pleine puissance. Il semble que sa passerelle de proue est en position relevée (sur les monnaies du bas).


[1] Visible sur toutes les monnaies à l’exception des deux situées en bas du document.
[2] Visible sur les monnaies en bas du document.
[3] Monnaie au centre côté gauche.
[4] Monnaies situées en bas du document.
[5] Monnaie située en bas à gauche.
[6] On les remarque sur les deux monnaies du bas du document et sur la monnaie au centre à gauche.
[7] Le rostre est assez visible sur la monnaie en bas à droite.
[8] Le navire appareillant est visible sur les monnaies à l’exception de celle située en bas à droite du document.


Les infrastructures

A sommet des monnaies de Néron, en position centrale on remarque la statue de Neptune qui trône sur l’ensemble de la scène. La divinité brandi un sceptre dans sa main gauche. A sa base on remarque une structure de forme circulaire qui pourrait être le bâtiment du « faros ». L’ensemble de l’élévation semble être bâti sur un troisième élément[1] de forme vaguement ovale. Cela pourrait représenter le môle vu en coupe et de face, comme si l’on arrivait de la pleine mer face au port.

Symétriquement opposé au Pharos, en bas de la monnaie se trouve un homme représenté semi allongé, nu et de profil.
Cette représentation est comparable à celle des « dieux de rivières », elle est assez familière sur les monnaies impériales.
Les attributs sont différents des dieux de rivière conventionnels puisqu’il tient dans la main droite un gouvernail, et dans la main gauche un dauphin. Il adopte cependant la même posture.
Cela pourrait être une représentation symbolique qui matérialise l’endroit où l’eau douce du Tibre se jette dans la mer[2] ; ce lieu pourrait être personnifié par la divinité représentée ici.
L’association au dauphin, lui-même lié à la mer rapproche la symbolique de la mer, alors que le gouvernail symboliserait plutôt la rencontre du fleuve avec la mer et la navigation.
Il pourrait alors s’agir d’une divinité portuaire, cas déjà attesté par des monnaies Corinthiennes des périodes impériales. Cette représentation serait alors la personnification de la divinité du port d’Ostie. Il pourrait s’agir de Tibère[3], de Neptune[4], d’Oceanus ou Hafengott[5].

Sur la partie périphérique des monnaies de Néron on remarque deux môles semi-circulaires. Celui de gauche semble être aménagé de plusieurs constructions : portiques, horréa et un temple.
La partie périphérique droite quand à elle représente des arcades sur un môle semi-circulaire.
Ces constructions à proximité du bassin semblent particulièrement visibles sur le revers des deux monnaies de Trajan.

Alors que l’envers est frappé du buste de l’empereur de profil droit et inscrit sur le pourtour sa titulature, le revers affiche un port et des bâtiments autour d’un bassin de forme hexagonale.
Dès la fin du 1er siècle, le port de Claude commençait à s’envaser. Pour cette raison fut réalisé le projet de Trajan, qui comportait un nouveau port et schéma portuaire. Le bassin fut creusé à l’intérieur des terres, il était plus petit que celui de Claude, de forme hexagonale et d’une profondeur de 5 mètres.
Tout autour du bassin s’alignaient des entrepôts, une construction résidentielle importante « palais », un bâtiment administratif, un temple de « Liber Pater », un autre temple de forme circulaire de « Portumnus », d’autres sanctuaires, des thermes, une caserne de vigiles et une statue colossale de Trajan.
Entre le bassin et les horreas s’élevait un mur percé de portes destiné à la défense et à l’octroi. On peut supposer que ce mur et certains des bâtiments évoqués sont représentés sur ces monnaies, notamment sous la forme d’un péristyle à deux étages.
Quand un navire arrivait au port, il était conduit à un quai où son emplacement était marqué par une colonne numérotée. De nuit ou par mauvais temps, l’infrastructure portuaire pouvait être balisée par des feux au niveau des arcades, avec le combustible contenu dans des jarres[6]. Ces jarres sont représentées sur les arcades des monnaies de Trajan. Elles sont placées à intervalle régulier.
En périphérie de la représentation du port est mentionné « PORTVM TRAIANI », port Trajan. Les textes anciens évoquent au total trois ports appelés port Trajan : Ostie, Centum-Cellae et Ancône. La configuration du bassin et l’agencement des bâtiments permettent de déduire que la représentation ici est bien le port d’Ostie.

Enfin la dernière monnaie est frappée sur son recto du buste de l’empereur Commode, de profil droit, drapé et cuirassé. Autour de lui est écrite sa titulature.
Sur le revers de la monnaie est représentée une scène à l’entrée du port d’Ostie.
Dans la partie centrale droite l’empereur Commode se tient de profil (côté gauche), il porte la tenue pontificale et ses attributs (une patère et un rouleau de parchemin). Il vient de sacrifier un bélier[7] étendu sur le rivage. A proximité de l’empereur se trouvent un trépied et un prêtre.
La scène se déroule sur un môle. Derrière l’empereur, sur la droite un phare à 3 étages pyramidaux à degrés est paré au sommet d’un feu à l’aire libre. Il s’agit d’une représentation du Pharos d’Ostie, inspiré du prototype d’Alexandrie et premier construit dans le monde romain.
Au devant de l’empereur (sur la partie gauche) est représentée une scène de navigation composée de deux gros navires et de trois barques : deux scapha sont en train de remorquer les deux navires lourds alors qu’un troisième scapha (au 1er plan) se dirige vers le port.
Face à l’empereur et remorqué par un scapha composé de quatre rameurs, un vaisseau lourd fait route vers le port. Il a sa voile gonflée, à sa proue on distingue un mât incliné vers l’avant et gréé d’une voile « vexillium » utilisée comme un foc et pour faire de l’ombre sur le pont. Au niveau de la poupe un personnage est assis. Il est en armure, avec un casque à cimiez et porte à la main droite une épée. On suppose qu’il s’agit du capitaine du navire divinisé, peut être Jupiter Serapis ou Fortuna Dux. Tous les personnages (rameurs, capitaine du vaisseau font face à l’empereur).
Surplombant la scène, au sommet de la monnaie, l’autre navire lourd est remorqué par un rameur unique dans son scapha. Le navire est train de naviguer sur sa voilure principale (mât central).

Cette monnaie fut sans doute frappée vers la fin du deuxième siècle de notre ère, en référence à la flotte Africaine armée et établie en urgence par Commode en 186. Cette flotte avait pour mission d’aller chercher du blé en Afrique suite à la pénurie Egyptienne. Le succès de l’opération a donnée lieu à la glorification de l’empereur et de sa flotte, glorification notamment visible sur cette monnaie.


[1] Très visible sur les monnaies du centre côté droit et du bas côté gauche
[2] Par comparaison, le revers de certaines monnaies d’Alexandrie symbolise la rencontre du Nil et de la Méditerranée au port d’Alexandrie.
[3] Selon SYNDENHAM, The Coinage of Nero, Londres, 1920 p. 108
[4] Selon MATTINGLY, BMCEmp. I, p. 221
[5] Selon IMHOOF, Fluss und Meergötter, p. 247.
[6] C’est la théorie du Professeur Gilbert Bagnani qui propose un système de guidage par des feux pour les navires appareillants et accostants
[7] L’animal est peu visible sur la monnaie. Il repose en bas à droite. Il peut s’agir d’un cerf ou d’une chèvre.


Conclusion

Ces représentations évoquent une cité prospérité et relativement libre qui pourrait frapper sa monnaie pour sa propre gloire. Ce genre de cas est attesté sous l’empire romain.
Ces monnaies peuvent également célébrer l’arrivée au port des flottes chargées du blé de Rome.
Mais au-delà de ces aspects, il s’agit de l’expression propagandiste de la puissance du port d’Ostie, point d’arrivée du blé ravitaillant Rome. Imagé comme dynamique, organisé, là où chaque élément est synchrone, le bassin est représenté « saturé » de navires chargés du blé d’Alexandrie qui maintiennent l’approvisionnement de Rome à un moment crucial (risque de famine).
Les monnaies de Néron affichent ostensiblement un bassin rempli de navires chargés de blé autour du quel sont édifiés divers bâtiments. Cette représentation portuaire laisse entendre que Néron a réalisé un certain nombre de constructions dont on ne saisit pas encore la totalité.
Alors que certaines constructions d’Ostie et de son port sont clairement attestées à Claude, Trajan ou Septime Sévère, il semble très probable que Néron compléta les structures : il aurait réparé les dégâts de l’incendie de 64, établi de grands plans d’aménagements futurs, particulièrement avec la création d’un canal amenant directement à Rome les navires, à travers la Campanie[1].
Ces monnaies évoquent également le souvenir de l’achèvement du port. Ainsi il n’est pas représenté tel qu’il est géographiquement ordonnancé. La différence géographique entre les bassins semi-circulaire et hexagonaux serait à mettre sur le compte d’un souci d’angle de vue et de représentativité.
La monnaie de Trajan affiche un bassin hexagonal flanqué de nombreux bâtiments, richement décorés. Cette monnaie évoque le succès de l’entreprise de rénovation du port d’Ostie.
Dans le cas de la monnaie de Commode, elle vise à marquer la divinisation de l’empereur qui en sacrifiant un animal place l’entreprise de sa flotte sous le soutient des dieux. Le succès de l’opération, gravée sur la monnaie, rappel l’aspect divin de l’empereur.


[1] Cf. TACITE, Ann. 15.42-43 ; SUETONE, Nero 31 ; cf.16)

OGC Nice : 4ème au classement de ligue 1 ! But d'Hellebuyck Nice Nancy 21ème journée

Buteur dimanche soir à l'occasion de la 21e journée de Ligue 1, David Hellebuyck a offert les trois points de la victoire au Gym contre l'AS Nancy-Lorraine (1-0). L'ancien Lyonnais, Parisien ou Stéphanois, interrogé par le site officiel du club, ne cache d'ailleurs pas sa joie de voir l'OGC Nice flirter avec les places européennes: "Le groupe est formidable, tout le monde fait les efforts, il y a une super ambiance. Le championnat est encore long, on se déplace deux fois d'affilée, il faut qu'on prenne des points pour rester en haut. En tout cas notre place n'est pas volée, on se crée beaucoup d'occasions à chaque match, on a un fond de jeu."

Le Gym se déplacera deux fois lors des 2 prochaines journées, à Toulouse puis à Lyon.

Shark Attacking Helicopter Photograph

Attaque de requin, requin - helicoptere...Cette photo spectaculaire représentant dans la baie de San Fransisco un grand requin blanc attaquant un plongeur hélitreuillé est bien connue...


Ce n'est pas plus compliqué que ça...





Et oui, ce n'est jamais qu'un gros montage photo, réalisé par logiciels informatique type photoshop. On a supperposé le requin jaillissant hors de l'eau, à la scène presque banale de l'hélitreillage en pleine baie de San Francisco. Pour le spéctaculaire, l'auteur a fait pivoter "en miroir" la photo originelle de l'hélico, de sorte que le plongeur soit face à la bête. Et tout le monde y croit. Pas si bête hein !
La photo de l'hélico fut prise par Lance Cheung, soldat américain, au cours d'un exercice en baie de San Francisco. Pour info l'appareil est un HH-60G Pave Hawk utlisé en mer par l'US Air Force. Notez le mât à l'avant utilisé pour le ravitaillement en vol. Le Golden Gate est bien visible en arrière-plan.
Quand au Grand Blanc, son plongeon fut photographié par Charles Maxwell, un photographe sous-marin professionnel, dans False Bay en Afrique du Sud. Sa photo est d'ailleur visible sur son site.
La description qui accompagne généralement ce montage dit que la photo fut récompensée par le prix "photo of the year" du "National Geographic", ce qui est faux. L'article mis-en-ligne par le magazine dément avoir decerné ce prix.
Ce qu'il faut retenir ? L'image informatique est facilement modifiable, ne croyez pas systématiquement vos yeux ! On doit aussi admetre le tallent des photographes, et de l'auteur de ce montage, qui fait parler de son chef-d'oeuvre depuis Août 2001. Chapeau l'artiste !
Pour en savoir plus :

Le vieux-Nice et ses traces archéologiques

S'il parait évident que le Vieux-Nice regorge de vestiges anciens, certains sont plus cachés que d'autres et ne peuvent apparaître que de manière occasionnelle.
En balade rue de la Préfecture, j'ai remarque cette agence immobilière. Pour refaire la devanture, le proprio a araché l'ancien décor et attend le nouveau. Durant ce laps de temps, la façade nue de l'immeuble livre le témoignage des siècles qui ont marqués les maçonneries par de nombreux remaniements.



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L'intérêt de ces clichés est de démontrer le potentiel des façades : sous la peinture, le platre, l'enduit, derrière les devantures des boutiques, toute l'histoire du vieux-Nice est lisible.

Dans le cas présent, il faut remarquer l'appareil particulier qui flanque le montant gauche de la porte d'entrée. Il peut s'agir d'une maçonnerie médiévale. Les voûtes de brique peuvent également approcher ces périodes.

Nice by night - Avenue Jean Medecin, arcades et place Massena

Ces photos sont prises de nuit à l'occasion d'un balade en centre-ville.
Les illuminations, la foule à cause des soldes et l'athmosphèere du mois de janvier donnent un certain caractère à ces clichés ? A vous de juger.


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Vers les arcades de Massena :

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A Nice la vidéosurveillance s'installe : ville et police main dans la main

Nice-Matin titre "ville et police main dans la main".

Ensemble ils exploiterons les 198 caméras implantées sur Nice.

En médaillon, Christophe, salarié : "ça ne me gêne pas", et Nadia, agent de voyage : "le même principe que les radars".


"Mieux vaut prévenir que guérir". Dans la bouche des politiques niçois, le mot "prévention" signifie répression préventive.

Petit à petit il semble que l'on est déterminé à instaurer un climat de télésurveillance, où seuls les "hors-la loi" ont quelque chose à craindre.

Même l'interview impartial et au hasard par la presse locale vers ses concitoyens conciliants rabâche les arguments du "je me sens libre si je suis protégée", "il n'y a que ceux qui sont en infraction qui doivent craindre les caméras".


J'en viens donc à citer la fameuse lettre ouverte à Henri Chabert, "un homme qui n’a rien à se reprocher" :


En effet, en plus des vidéos surveillance déja installées dans les transports en commun niçois et sur certains espaces "sensibles (centres commerciaux, parkings, place Massena, vieux-Nice...), la vidéo-surveillance s’intègre dans un ensemble de dispositifs destinés à "révolutionner" le dispositif policier :

La "prévention situationnelle", appelée également "sécurité passive".

Par la prévention situationnelle, il s’agit de modifier l’environnement urbain pour générer un "contrôle social naturel" et éviter les situations d’insécurité. Quelques exemples parisiens : des bancs "semi debout" empêchent la présence de SDF dans le métro, un arrosage régulier de la pelouse des Halles éloigne les importuns.

La prévention situationnelle s’accompagne d’un renforcement des contrôles d’identité, de l’encouragement à la délation ("témoignages sous couvert de l’anonymat", articles 706-57 et 706-56 du code de procédure pénale, ou récement les cas de récompense si délation avec les dernières émeutes de banlieu), renforcement de la collaboration entre les services de police (liens entre les Renseignements Généraux, les Brigades Anti Criminalité et la gendarmerie). Enfin, en cas de coup dur : "la présence de la police sur le terrain ne se limite pas à celle des îlotiers. Des unités d’intervention, des unités spécialisées, des CRS peuvent aussi y participer."

Ce qu'il faut en déduire est que la vidéo-surveillance n’est qu’un élément parmi d’autres de la course au "tout sécuritaire"; elle concourt à "sécuriser l’ambiance générale"
Vidéo-surveillance, transformation du mobilier urbain, police de proximité... Face à la délinquance, l’État dévoile son idéologie techno-policière : la technologie est censée répondre aux faillites sociales et politiques.

Après la traçabilité des aliments et des marchandises, l’État prépare la traçabilité des individus, présentée comme seul moyen de faire disparaître les imprévus et les dysfonctionnements, là où il n’y a que les conséquences d’un système social féroce.

Quelles dérives ?
Dans l'absolue et pour que les caméras de Nice et d'ailleur soient efficace, il faut que derrière l'écran se tienne un policier.
Le problème soulevé par des gens très intelligents est simple : impossible de mettre un policier derrière chaque caméra. Blue Eye Vidéo, à l’instar d’autres sociétés comme Sissel, propose donc des logiciels spécialisés dans la détection automatique des comportements suspects, le comptage de la foule ou la détection d’infraction aux feux rouges...
Le pôle technoplogique de Sofia-Antipolis mérite d’être signalé : c’est là que les chercheurs du programme Orion ont développé une technologie comparable à celle de Blue Eye Video : le logiciel VSIS (Visual Surveillance Intelligent Software) qui détecte les événements suspects. Encore une fois, de la "vidéo-surveillance intelligente".

Caméras en lumière visible, infrarouge ou panoramique, capteurs biométriques, tags. Les espaces visés sont de tous types : ouverts ou fermés, aéroports, gares, centres commerciaux, rues, points de passages...

Débuté en février 2005, le programme durera deux ans, avec un budget de 2,3 M€. "L’objectif est d’observer une foule avec des caméras, et d’être capable de caractériser, voire de reconnaître, des individus au vol. L’analyse de chaque personne s’appuie sur un large corpus d’individus indexés par similarités.

L’idée est non seulement de pouvoir reconnaître une personne présente dans une base de données, mais aussi de reconnaître des types de personnes, les couleurs, la texture, les lignes de force du visage et les accessoires comme les lunettes."

La vidéo-surveillance rencontre ici une autre technologie de pointe : la biométrie, qui consiste à informatiser des données biologiques (odeur, sang, salive, urine, ADN), morphologiques (empreintes digitales, forme de la main, traits du visage, dessin du réseau veineux de l’oeil) ou comportementales : (dynamique de la signature, façon d’utiliser un clavier d’ordinateur, voix, démarche) pour l’identification ou l’authentification. "
[Le croisement technologique entre vidéo-surveillance et biométrie] est aujourd’hui en pratique dans plusieurs casinos aux Etats-Unis et en France (identification des joueurs interdits ou individus fichés), aéroports (identifications de personnes indésirables), stades (refoulement de voyous connus et dangereux pour la tranquillité des autres spectateurs), centres commerciaux ou grands magasins (repérer l’entrée de petits voleurs connus des responsables de la sécurité)" . Casinos, aéroports, supermarchés, voilà pour les usages privés.

A quel moment peut-on s’opposer à ce contrôle total, alors que la mise en place de chaque élément paraît innocente ?

Des caméras "absolument partout", pourquoi pas finalement ? Techniquement, ce sera bientôt possible. Honnête citoyen, tu ne seras jamais fiché au Grand Banditisme. Quand tu sors ce n’est pas pour poser des bombes, et tu n’as même jamais envisagé de voler un vélo. Tes comptes sont irréprochables, tu ne payes aucun fournisseur au noir, tu t'arrêtes à l'orange et tu paye la redevance TV.
Bref, tu n’as rien à te reprocher, tu l’as dit.
Alors pourquoi refuser les caméras dans la rue ? Aussi bien, pourquoi refuser les caméras dans ton salon ? Pourquoi refuser l’implantation d’une puce de localisation par GPS dans ton bras ?

  • Tu ne considères pas que les caméras, puces sous-cutanées et autres cartes d’identité empiètent sur ta vie privée.
  • Tu n’as rien à te reprocher : tu n’es pas Juif, ni Arabe, ni Noir, ni pédé.
  • Irréprochable, tu n'as que des amis policiers.
Mais es-tu tant à l’abri que ça ? Qui décide de ce que tu dois ou non te reprocher ? Faut-il absolument commettre des actes délictueux pour subir les foudres de la répression ?
Parfois il suffit d’exister. En octobre 1940, les Juifs résidant en zone occupée française reçoivent l’ordre d’apposer la mention "Juif" sur leur carte d’identité. En mai 1942, c’est le port de l’étoile jaune qui devient obligatoire. Gageons qu’une grande majorité de citoyens juifs a accueilli cette nouvelle sans grande inquiétude. Après tout, ces gens, comme toi, n’avaient rien à se reprocher : ils sont allés s’inscrire et ont cousu eux-mêmes leur étoile jaune sur leur veste. Puis, du jour au lendemain, c’est leur existence qui est devenue criminelle.
Cette référence au régime de Vichy te semble abusive ? Elle rappelle combien nous sommes à la merci de l’État, combien des outils de fichage tels que la vidéo-surveillance ou la biométrie peuvent décupler son efficacité. Si, en 1940, les autorités de Vichy ou d’Occupation avaient eu à leur disposition la vidéo-surveillance et la biométrie, combien de Juifs auraient réchappé ? Les résistants auraient-ils pu fabriquer tant de faux papiers avec le passeport biométrique et infalsifiable ? Ce n’est pas un hasard si la carte d’identité, outil de contrôle social par excellence, a été généralisée par Pétain. Comme la biométrie ou la vidéo-surveillance, elle jalonne le chemin vers une société totalitaire. Quand le gouvernement aura mis en place un fichier de police comportant les données biométriques de chaque personne n’ayant rien à se reprocher, quand tous les garçons de café seront équipés de puces biométriques GPS, quand des caméras permettront de reconnaître et de tracer chaque individu, quelle possibilité de résistance restera-t-il face à des décisions injustes ou contraires à la dignité humaine ? Comment pourras-tu réagir lorsqu’une nouvelle catégorie de personnes, fichées et encartées, sera stigmatisée ? Comment pourras-tu désobéir à des lois que tu jugeras liberticides ? Comment pourras-tu exercer un contre-pouvoir à la toute-puissance de l’État et des entreprises ? Sauras-tu encore réagir ? Sauras-tu encore désobéir après tant d’années où tu auras cousu toi-même ton étoile électronique ?

Fresques de Santorin

Dans le courant du 2ème millénaire eut lieu l'erruption du volcan de Santorin. Cet évenement recouvrit sous plusieurs mètres de cendres les monuments construits alors.
La fouille des vestiges de l'île donne une vision momentanée de la ville de l'age du bronze.
La position de l'île entre la Crête et la Grèce continentale lui confère un rôle de tremplin culturel et artistique en plus de ses fonction commerciales.

Voici quelques exemples des fresques qui font la renommée du village d'Akrotiri.

Par convention et comme en Crête, Egypte, Mésopotamie, les hommes sont représentés avec une peau rougeâtre et les femmes avec une peau blanche, séparée du fond par un trait noir.Les sujets anthropomorhes sont représentés suivant un code :

  • le visage est vu de profil sauf l'oeil, vu de face
  • le buste est vu de face
  • la torsion est au niveau du bassin
  • les jambes sont a nouveau représentées du profil

Les compositions sont continues, sur l'ensemble des murs de la pièce. Elles représentent des scènes avec en décor des paysages rocheux. Parfois des singes ou des anthilopes sont représentées.


La "fresque du printemps" se trouve au rez-de-chaussée d'une maison. Elle met en scène des hyrondelles au dessus d'un paysage de rochers sur lesquels poussent des crocus. De ces indices on peut supposer que la scène a lieu au printemps.
La scène des "enfants boxeurs" témoigne que ce sport était également pratiqué sur l'île de Santorin. Notez que le sujet de gauche arbore des bijoux alors que celui de droite n'en possède pas.
Il existe quelques scènes de navigation datés de cette époque. Ici il semble qu'il s'agit d'une scène de fète ou du culte. Remarquez au centre du navire un personnage qui semble important.

D'autres scènes de navigation dans d'autres contextes archéologiques laissent supposer que de grands évenements maritimes avaient lieux entres les îles de l'archipel. Certains archéologues y voient des épisodes militaires (Marinatos).



Ces images proviennent du site : http://www.ile-de-santorin.com/ et sont protégées par copyrights.