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La fac (re)demenage

L'an dernier, un campus flambant neuf sortait de terre. Immédiatement, la présidence de l'Université de Nice y déménageait certaines filières de Science Humaine (Histoire & Socio).

Drôle de surprise pour les étudiants et personnels, d'apprendre par voie de presse, en plein été, que finalement et pour l'année prochaine ces filiaires devaient redéménager...



Le département Histoire faisait part de sa consternation le 24 juillet 09 :

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Comme certains d'entre vous on pu le contaster, le département d'histoire déménage sur le Campus Carlone. A l'heure d'aujourd'hui, nous ne savons pas où nous serons installés.
Nous savons que cela pose d'énormes problèmes pour un grand nombre d'entre vous surtout pour le logement et voir même le transport mais ce n'est pas de gaité de coeur que nous vivons cette situation qui nous est imposée.
Le département d'histoire espère vous revoir l'année prochaine sur le Campus Carlone.
En attendant passer tous de bonnes vacances, pour certains une bonne révision pour leur rattrapage en septembre et courage pour ceux qui devront rechercher un logement.

Les étudiants et élus étudiants publient une lettre au Président de l'Université, le 27 août 09 :
Mardi 23 Août 2009


Monsieur le président de l'université de Nice,
Nous, étudiants et élus étudiants, sommes outragés par les déménagements de dernière
minute que vous préconisez, déménagements que la grande majorité d'entre nous avons appris
par la presse et le bouche à oreille, et non par l'université. Nous comprenons votre motivation,
celle de la sécurité de la communauté universitaire du campus Trotabas. Nous comprenons
moins votre méconnaissance de la situation du campus Carlone, où la pluie pénètre dans les
amphithéâtres et dans certains bureaux administratifs à cause de l'étanchéité défectueuse des
toits. Comment se fait-il que la « commission inter-conseils des locaux » ignore ces
problèmes et ne fasse rien pour y remédier ? Quels sont sinon les aménagements et les
réparations prévues pour assurer la sécurité des milliers d'étudiants, enseignants et
personnels sur le campus Carlone ?
Les effectifs étudiants subissent une certaine érosion depuis plusieurs années en Lettres
et Sciences Humaines. Il convient cependant de prendre en considération que l'UFR Lettres
propose un nombre supérieur de formations que l'UFR Droit. Le département LEA par exemple,
offre à lui seul 21 combinaisons possibles parmi sept langues différentes, déclinées par années,
groupes et parcours. Il est donc normal que même pour un effectif équivalent, l'UFR LASH ait
besoin de davantage de salles, surtout en période d'examens. Ces phénomènes sont loin d'être
récents. En effet, le campus Trotabas est en sur-effectif depuis bien des années. Il est regrettable
d'avoir attendu le 21 juillet 2009 (c'est-à-dire trois jours avant la fermeture administrative de
l'université pour une durée d'un mois) pour vous en inquiéter. Comment une mesure de cette
gravité n'a-telle pu être anticipée ?
A cette date tardive, il est bien évident que des étudiants d'horizons divers et souvent
éloignés ont déjà signé leur bail et payé leurs mois de caution pour se loger près de leur campus.
Que devront-ils faire quand ils découvriront que leurs cours sont déplacés dans un campus plus
que lointain, alors que leur bibliothèque reste sur place ? Savez-vous qu'aucun bus ne relie
directement Carlone et Trotabas à St Jean D'Angély ? Pour ce faire, il faut prendre le bus 22,
rare et surchargé, puis une correspondance via le tramway. Cela fait des années que les étudiants
réclament une navette gratuite qui relierait directement St Jean D'Angély à Trotabas, Carlone et
leurs résidences universitaires, dans l'indifférence générale.
Cette rentrée bousculée ne pourra être que chaotique. Nous sommes au beau milieu de la
période estivale, les campus sont évidemment déserts car les étudiants travaillent ou sont rentrés
chez eux, surtout les étudiants étrangers. Impossible donc de les informer correctement sur ces
déménagements improvisés. Seuls les médias sont là pour transmettre des informations aux
principaux intéressés. A l'heure actuelle, à cause de trop de tergiversation et de rétention
« abusive » d'information, les étudiants ne savent plus où se tiendront leurs cours ni où ils
devront passer leurs examens de rattrapage. Des contestations des acteurs de l'université
commencent déjà à se faire entendre, et ce très légitimement.
D'autant plus qu'il faudra des mois pour remplir, déplacer, vider et reclasser les dossiers
livres et documents d'un campus à l'autre. Pensons aux personnels BIATOSS (par ailleurs en
sous-effectif et en contrats précaires) qui devront s'efforcer d'emballer et déballer des milliers
d'ouvrages, et d'installer les nouveaux locaux afin de parfaire au déménagement, tout en assurant
leurs charges habituelles. Alors que le même transfert avait déjà eu lieu deux années auparavant
dans le sens inverse en ce qui concerne les filières de LASH, sous votre impulsion. Il apparaît
donc que tous les étudiants concernés devront travailler dans des conditions désastreuses, sans
leurs ouvrages de référence, dispersés d'un bout à l'autre de la ville.
Ce désordre est loin de concorder avec le plan réussite en licence pour lequel la ministre
de l'enseignement supérieur a largement subventionné notre université. Vos décisions hâtives
fragilisent des filières déjà mises en difficulté par une baisse systématique de leurs moyens en
personnels et financements (20% de moins cette année pour le budget de l'UFR LASH par
rapport à l'année précédente).
Mais projetons-nous sur le long terme. Le transfert des départements d'Histoire,
Sociologie et Ethnologie à St Jean D'Angély avait une finalité : les rapprocher de la MSH
(Maison des Sciences Humaines), actuellement en construction sur le site Saint Jean D'Angély.
Quelle fonctionnalité garde-t-elle si vous en éloignez ses étudiants et enseignantschercheurs
? Que reste-t-il du projet initial de la MSH ? Les sous-entendus dans votre
courrier du 21 juillet sont pour le moins alarmants. Nous ne nous inquiétons pas exclusivement
de l'urgence à court terme, mais surtout pour la pluridisciplinarité de l'Université de Nice
Sophia-Antipolis, et son devenir.
Qu'entendez-vous par un « collegium des Sciences Humaines et Sociales autour
d'une Maison des Sciences Humaines reconfigurée » ? Diminution progressive de la
recherche ? Fermeture de certains masters jugés « non rentables » ? Pour aboutir à un collège
universitaire qui réduirait les offres de formation en ne proposant plus que le niveau licence ?
Le pôle Saint Jean D'Angély devait être consacré aux sciences humaines, avec ce projet
de MSH initié il y a plus de 10 ans. Vous annoncez aujourd'hui que deux filières du campus
Trotabas (IAE et IDPD) « doivent occuper de manière pérenne et à titre principal la plus grande
partie du campus SJA ». Que deviendront les 1500 étudiants en psychologie de ce campus
maintenant que vous avez décidé de le transformer en « école d'économie et de
management » ? École, c'est à dire ? Sur le modèle des écoles privées aux tarifs prohibitifs ?
Ce qui engendrerait une sélection d'entrée par l'argent, et écarterait automatiquement les
étudiants issus de familles moyennes ou modestes ? Que restera-t-il à terme des sciences
humaines à Saint Jean D'Angély ? Nous ne cherchons pas à faire des polémiques stériles mais
le manque d'explications est criant.
Nous tenons également à vous signaler les propos erronés que vous tenez dans votre
lettre du 21 juillet dernier. Plusieurs étudiants et enseignants qui siègent au Conseil de Gestion
de l'UFR LASH confirment que ce conseil n'a jamais « choisi le campus Carlone pour y
regrouper l'ensemble de ses filières ». Le conseil a voté pour le fait d'accueillir l'IAE à St Jean
D'Angély, mais il n'a jamais été question d'en délocaliser les filières de sciences humaines.
Doit-on rappeler que les étudiants sont les principaux intéressés et acteurs de
l'université ? Afin que les étudiants de l'IAE et de l'IDPD puissent étudier dans de bonnes
conditions au même titre et non au détriment des étudiants de l'UFR LASH, nous vous saurions
gré de bien vouloir reconsidérer vos positions et de vous référer à la décision prise par le
Conseil de gestion de cette même UFR. Tout ceci, bien sûr, pour que l'année universitaire à
venir puisse se dérouler de manière calme, sereine et dans les meilleures conditions d'études qui
soient. Sans conflits « internes » et externes, qui seraient préjudiciables à l'image que nous
souhaitons tous donner de notre université.
Nous espérons que vous saurez entendre et comprendre notre inquiétude que nous
pensons parfaitement légitime, et que vous éclaircirez point par point toutes les zones d'ombre
que nous avons énoncées. Nous vous attendons enfin lors des réunions de rentrée début
septembre pour venir expliquer et assumer vos décisions devant vos étudiants.
Respectueusement.
L'association Comité Local Etudiant (Clé)
L'association Carlone Université Vivante (CUVE)
Les militants de l'Union Nationale des Etudiants de France (UNEF)
Céline Arnaud (Elue étudiante à la Commission Paritaire d'Histoire)
Remy Boeringer (Elu étudiant à la Commission Paritaire d'Histoire, Représentant des M1
CMMC)
Hélène Chevalier (Elue commission paritaire de Psychologie)
Vivien Faraut (Elu étudiant au Conseil d'Administration, Elu CLE au Conseil de Gestion de
l'UFR L.A.S.H.)
Valentina Garnier (Elue étudiante à la Commission Paritaire de Psychologie)
Alexandre Giachero (Assesseur étudiant de l'UFR L.A.S.H.)
Zaineb Hamidi (Elue étudiante à la Commission Paritaire de Psychologie, Elue CLE au Conseil
de Gestion de l'UFR L.A.S.H.)
Vincent Lambert (Elu étudiant au Conseil Scientifique, Elu étudiant au Conseil de Gestion de
l'UFR L.A.S.H.)
Emelie Julie Leclercq Bataille (Elue UNEF au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)
Jennifer Martel (Elue étudiante à la Commission Paritaire de Psychologie)
Jean-François Michel (Elu UNEF au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)
Alexander Samuel (Elu FACE au Conseil d'Administration)
Isabelle Smith (Elue étudiante au Conseil Scientifique)
Maël Tauziède-Espariat (Elue étudiante à la Commission Paritaire d'Histoire)
Pauline Tixier (Elue CLE au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)

Algues et faunes sous-marines en rade de Villefranche - état des lieux

Voici quelques clichés d'une plongée en rade de Villefranche, au mois d'août. La majorité des photos sont prises entre 3 et 30 mètres.
Le site exploré correspond au front de mer de l'immeuble "Le Lido", à proximité de la plage de Passable.

Ci-dessous, voici l'un des sujets piquant de l'été. La "pélagie" est une méduse violette, d'une trentaine de cm de long environ. Les courants chauds les rapprochent des côtes et depuis quelques année on en voit de plus en plus !
Le problème est bien sûr le contact assez douloureux avec ses filaments. Mais quel spéctacle pour un plongeur derrière une bonne combi !

Encore une mauvaise nouvelle ! les eaux chaudes et très exposées au soleil (plus de 25°c et entre 3 et 20 mètres de fond) sont envahies ! voici un tapis de mousses jaunâtres qui envahi les herbiers naturels et se répand uniformément sur le fond... Même l'algue tueuse "collerpa taxifolia" (au centre de l'image) en perd son invasion !
Ce n'est qu'en approchant les 30 mètres de profondeur que, sur un fond sableu on fini par reconnaître un annimal méditerranéen. Cette superbe anémone de mer "actinie"
La remonté est plus riche ! 2 rougets sont installés côte à côte sur un rocher et me regardent avec curiosité. Admirez le camouflage des autochtone du récif !
Prudent, un apogon se cache entre deux roches, le temps de mon passage...
Au palier, tapis sur le fond. Voyez-vous cette vive et à sa droite une superbe rascasse, qui pensaient rester invisible ?
Puis je m'approche d'un banc de castagnolles, qui ne se soucient pas de ma présence. Peu à peu je suis enveloppé de ces poissons.
Au moment où je me prépare à percer la surface, un groupe d'anchois passe dans la lumière qui fait briller leurs écailles... Fin de plongée.

Nice Baie des anges : Prospection archeologique sous-marine


Après l'annonce du projet (Nice-matin, 25 mai 2008), l'une des premieres couvertures médiatiques concernant l'opération de prospection archéologique sur la baie des anges vient d'être publié sur le site d'information "histoire PACA".
Le responsable de l'opération, Stephane Morabito, résume ses travaux et lance ses perspecvtives d'étude.
Il s'agit d'une campagne de prospection sous-marine d'une surface de 25 hectares, devant la Promenade des Anglais et le Port de Nice (de la Pointe des sans-culottes à l'embouchure du Paillon). La zone est quasiment vierge de toute recherche archéologique. La prospection vient de commencer et devrait s'étaler sur au moins deux ans.
L'association IPAAM développe d'autres axes sur son site, et met en ligne la plaquette informative (en PDF).

Le navire-ecole Amerigo Vespucci a l'escale au port de Nice



Le 3 mâts Amerigo Vespucci était en escale au port de Nice.
Voici quelques clichés du batiment.
Présention : (cf Nice-rendezvous) :
Fleuron de la marine italienne dont il est le voilier école, le superbe trois-mâts carré «Amerigo Vespucci» en provenance de Livorno est arrivé mercredi 8 juillet à 8h30, au quai du commerce, à l'entrée du Port de Nice.
Le bâtiment y séjourna jusqu'au vendredi 10 juillet 2009.
Construit en 1930, dans l’esprit des vaisseaux du milieu du XIXème siècle, dessiné par le Lieutenant Colonel du Génie Maritime Francesco Rotundi, il a été lancé en février 1931 à Castellamare di Stabia.
Il porte le nom du célèbre navigateur qui explora les Antilles et les Côtes de l’Amérique du Sud et qui fut le premier à penser que les terres découvertes par Christophe Colomb n’étaient pas l’Asie mais un nouveau continent auquel on donna plus tard son prénom.
L'«Amerigo Vespucci» mesure 101 mètres de long, 15,60 de large et peut porter 3000 m2 de voilures. Son équipage commandé par le Capitaine de Vaisseau Claudio Confalonieri est constitué de 244 officiers, marins et élèves-officiers.
Fiche déscriptive :
Longueur : 70 mètres (101 mètres hors tout avec le beaupré)
Largueur : 28 mètres au maître bau.
Tirant d'eau : 7,30 mètres
Déplacement à pleine charge : 4.100 tonnnes
Vitesses : Au moteur 12 noeuds, 14,6 noeuds maximum à la voile.
Equipage : 16 officiers, 72 officiers mariniers, 170 quartiers-maîtres et matelots et 220 élèves. Coque : en acier (tôles rivetées) à trois ponts composés d'un pont principal et d'une batterie et coursive. Avec au centre une petite passerelle de navigation, un gaillard à l'avant et une dunette à l'arrière.
Embarcations de servitude et d'instruction : 11 destinées à l'apprentissage et aux services portuaires.
Surface voilure : 2.800 m2 sur 26 voiles carrées et en toile de jute (fibre naturelle) Gréement : sur 3 mâts et beaupré, grand mât (54 mètres), mât d'artimon (50 mètres) et mât de misaine(43 mètres).
Manœuvres fixes et courantes en fibre naturelle d'environ 34 km de longueur. Couverture du pont, château, roof et finitions en bois de teck.
Propulsion : De type diésel-électrique. Deux moteurs diesel Fiat B308 ESS couplés à deux générateurs électriques de propulsion Marelli de 1491,4 kW développant 3.000 cv, 1 hélice à 4 pales fixes. Quatre Diesel alternateurs fournissent l'énergie électrique.
Ce voilier est la copie d'une frégate militaire de la seconde moitié du XIXe siècle. Construit à Naples a la demande de Mussolini en 1931. Le voilier porte le nom du célèbre navigateur italien Amerigo Vespucci.






Le projet de la Gare du Sud de Nice - concertation publique

Le Lundi 8 juin 2009 était organisée une concertation publique à propos de l'avenir du batiment de la gare du Sud.

Pour présenter le projet, Monsieur Christian Estrosi (Député-Maire de Nice) rassemblait une équipe composée notamment d'Eric Ciotti, Député et Président du Conseil Général,
Madame Muriel Marland-Militello, Député des Alpes-Maritimes,
Monsieur Patrick Mottard, Conseiller Général des Alpes-Maritimes.
Le public était venu en nombre pour prendre connaissance de l'avenir de l'édifice et des transformations à venir dans le quartier.






Dans la nouvelle gare, des équipements sportifs financés par le CG :

Eric Ciotti, Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, introduit le débat en signalant notamment que le collège Vernier ne possède pas d’équipement sportif, et que le projet « gare du Sud » doit prévoir un gymnase répondant au besoin de Vernier. Le Conseil Général financera le projet dans ses aspects équipements sportifs. Cet investissement est évalué à 5 ou 6 millions d’euros.
Christian Estrosi, Député-Maire de la ville de Nice, précise que la ville de Nice est aux côtés du CG pour "sortir le quartier Libération de 28 ans de difficultés et de stagnation".

Estrosi : "un chantier au coeur de la valorisation du patrimoine niçois"

C’est une question de patrimoine dont on débat aujourd’hui. Le patrimoine niçois doit être préservé, exhumé, réhabilité.
On évoque le palais de la méditerranée, l’hôtel Rhul (à côté du casino de même nom), le palais de l’agriculture… La gare du Sud s’inscrit dans ce prolongement, aux cotés de l’abbaye de Roseland, la tour Payrolière, un couvent dans le vieux Nice. Ainsi l’histoire et la culture locale seront préservée.

...Après 28 ans de projets en l'air...

La municipalité Peyrat avait un autre projet, en proposant tout à tour une façade de verre, un velium, un déménagement de l'édifice.... La déstruction avait débuté et entamé une partie de la façade. Après l’appel de l’artiste Ultra-violet, Christian Estrosi était intervenu auprès du ministre de la culture (Lang ?)pour stopper la démolition, en classant la façade à l'inventaire du patrimoine des MH.
Aujourd’hui la construction d’une mairie de Nice serait impossible à cause du coût exorbitant.
On revoit le dossier avec moins d'ambitions et moins de moyens. Le nouveau projet prévoit de garder l’édifice originel et ainsi l’équilibre architectural du quartier.

Quelle nouvelle gare du Sud ?

"Cela fait 28 ans que le dernier train a quitté la gare, et depuis, les habitants se demandent quel sort est réservé au bâtiment".
Après 2 ans de polémiques, de lacunes juridiques, de débats d’autres politiques, Estrosi veut mettre un terme, en organisant une concertation publique.
Comment avec peu de moyen préserver ce patrimoine ?
Monsieur le Maire propose de réhabiliter la façade, et de reconstuire la gare originelle avec sa verrière (aujourd’hui démontée et stockée aux abattoirs).

La gare du Sud, ce Monument Historique :

Aussi, on rappel la valeur globale du batiment : la façade fut élaborée par G. Bobin, la façade par Effel. Ces éléments architecturaux sont uniques et précieux, il faut les conserver. Il est donc inutile de lancer des cabinets d’architectes sur des projets qui dénatureraient l'édifice.

La nouvelle gare du Sud d'Estrosi :

Elle serait inscrite dans un grand quartier marchand, avec la ligne 1 du tram. On espere ainsi :
- Valoriser l’identité et le patrimoine historique
- Développer un pole d’animation urbain
- Élargir l’offre de service et d’équipements de proximité.
"Aujourd’hui la place de la libération est vide, grisée par le mobilier du marché [...] Le centre de vie de la ville est limité au vieux Nice et à Massena".
Dans ce nouveau batiment, Estrosi veut une façade ouvrant sur une grande halle intérieur, toutefois sans remettre le marché extérieur en cause.
Ainsi on pense créer un pole attractif, vivant, un peu sur le modèle Lyonnais.

Un batiment qui change le centre de gravité urbain

C’est une question d’équilibre commercial, de place de stationnement (900 places), d’aménagement sportif, animation commerciale, de sécurité (police municipal mutualisé avec les nationaux, raccordement aux 300 caméras de vidéosurveillances qui seront prochainement installées).
Le train des pignes pourrait être aménagé en tram-train, avec une parfaite correspondance qui mènerait vers l’Ouest (parc impérial, madeleine, Lingostière…).
Au niveau des espaces verts, le jardin de la villa Thiole sera fermé par des grilles, réaménagé et agrandi.
Ces travaux sont évalués à 15 millions d’euro pour la collectivité, sur un projet globalement évalué à 35 millions d’euros. Il devrait être achevé en Novembre prochain.
Le planning d’aménagement d’espaces verts devrait être réalisé au 3ème trimestre 2013. Pendant ce temps des peintres et entreprises spécialisées réaliseront une toile devant la façade, qui embellira le bâtiment et son parvis durant les travaux.

Enfin, depuis 28 ans d’attente, un projet commun et collectif lance le quartier vers un nouveau projet.

Alain Philipe, Adjoint au Maire en charge de l'Urbanisme, précise en guise de conclusion que ce projet couvre plusieurs aspects (sociaux, éducatifs, culturels, sportifs, commerciaux, sécuritaires…).
Ce projet s’inscrit dans une perspective écologique puisqu’il propose une « coulée verte ».
De plus le programme prévoit un aspect de renforcement social, en dynamisant le quartier et en offrant aux niçois un nouveau pôle.
Durant les travaux on tente de limiter les nuisances visuelles, notamment avec un phasage des réalisations.


Les Questions :


- "L’avenue Borriglione-Massena : c'est une des plus belles avenues de Nice, alors que Jean Médecin est plus abandonnée. La gare est intégrée dans un cadre architectural vaste et sa réalisation est un chef d’œuvre. Les projets soumis jusque là sont ridicules".
On demande comment la liaison train-tram sera réalisée ; Est-ce que la verrière pourrait être équipée en photovoltaïque ; Est-ce que la place de la libé pourrait être colorée, sans cette grisaille et cette « toile d’araignée » ; peut on prévoir un tri sélectif avec les commerçants ?

Estrosi signal que le tri sélectif et le photovoltaïque sont étudiés. Au niveau de la liaison train-tram, un plan est prévu pour faire une voie au Sud du bâtiment de la gare.
L’esthétique et l’architecture du quartier seront étudiées.

- "L’encorbellement de la gare doit être conservé pour des questions de mobilités des handicapés. Un espace culturel manque actuellement, nous n’avons pas de salle de plus de 350 places à proximité".

Estrosi répond que les projets sont étudiés pour permettre un accès à tous dont les personnes à mobilité réduite, tout en conservant le parvis dans son aspect originel. L’encorbellement fait parti du bâtiment et de l’équilibre architectural, il sera conservé.
La construction de salles en multiplex est prévue dans une taille raisonnable et suivant l’offre locale de manière à ne pas tuer l’attraction des autres pôles.

- "Que faites-vous contre les faux handicapés ; et pour garantir une meilleur mobilité ?"

Estrosi : Ce chantier très lourd est en cours mais il prend du temps pour recenser et réaliser des aménagements. Une loi prévoit pour 2015 de meilleurs aménagements.

- "L’établissement d’un poste de police : le quartier est très sensible mais est ce que la sécurité sera renforcée ?…"

Estrosi : La délinquance est très présente alors nous allons développer la vidéosurveillance et utiliser des systèmes de géo-positionnement pour la stopper.

Patrick Mottard (opposant, Conseiller Général des Alpes-Maritimes) souligne des difficultés dans le projet :
- Les encorbellements signalés ici comme conservés semblent être modifiés dans les projets des architectes.
- Le marché serait présent à l’extérieur et dans la halle ; comment trouver tant d’exposants et comment meubler l'espace, hors marché ?

La concertation se termine avec d'autres questions générales.

Lectures annexes :