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Effondrement de la caserne des gladiateurs à Pompei


Courier International présente les faits : le 6 novembre à l'aube, après de fortes pluies dans la région toute la semaine dernière l'un des monuments de Pompei s'est effondré.

Commentateurs et archéologues ont accusé de négligence le ministre des Biens culturels du gouvernement Berlusconi. Certains souhaitent même que le site, classé au patrimoine de l'humanité par l'Unesco, soit soustrait au contrôle de l'Etat et privatisé.
L'édifice de pierre de 80 m2, situé sur une des artères principales de Pompéi, s'est écroulé samedi à l'aube alors que le site des environs de Naples était fermé aux visiteurs.
Les dégats auraient surtout endomagé le 1er étage, déja restauré dans les années 60 en béton armé.

Article l'express :


On pense que c'est dans cette "Schola Armaturarum Juventus Pompeiani" que les gladiateurs se réunissaient et s'entraînaient avant d'aller combattre dans l'amphithéâtre voisin. Pompéi a été détruite par une éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ.

La Maison des gladiateurs, dont les murs étaient ornés de fresques guerrières, n'était pas ouverte au public, celui-ci ne pouvait l'admirer que de l'extérieur.

Des responsables jugent probable que l'effondrement soit dû aux pluies torrentielles qu'a connues la région récemment, mais la plupart des commentateurs estiment que le problème principal tient à une longue négligence et que Pompéi aurait dû être mieux protégé des intempéries.

Le ministre de la Culture Sandro Bondi, qui s'est rendu sur place dimanche, a noté que des experts croyaient possible de sauver au moins quelques fresques.

Roberto Cecchi, sous-secrétaire à la Culture, a toutefois fait peu de cas de la discipline interne de son ministère en déclarant que Pompéi n'avait pas fait l'objet d'un entretien efficace et continu depuis un demi-siècle.

Dénonçant un "scandale mondial", le journal La Repubblica accuse le gouvernement de Silvio Berlusconi d'avoir confié les lieux à des incompétents et réduit les crédits destinés à la préservation de l'héritage culturel italien. "Il y aura inévitablement d'autres effondrements, d'autres ruines, d'autres catastrophes", écrit-il dans un éditorial.

Pour le journal des milieux d'affaires Il Sole 24 Ore, la seule solution est le parrainage de Pompéi par un groupe privé tel qu'une compagnie d'assurances, une firme de boissons ou une entreprise automobile. "Précisément parce que le site appartient à toute l'humanité, son administration devrait être soustraite à un Etat qui s'est montré incapable de le protéger", écrit-il.

Philip Pullella, Marc Delteil et Philippe Bas-Rabérin pour le service français

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