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Neige à Nice


La tempête de la nuit a recouvert Nice et ses collines d'une bonne couche de neige.


Ce matin, les malheureux qui s'aventuraient dans les rues, par -3°, devaient glisser sur les plaques de glace, alors que la végétation était recouverte d'une petite couche de poudreuse !


La température de la mer a plongé, de 16° à 13°. Beau spectacle pour les yeux, voici quelques souvenirs d'un phénomène rare.



Vers un LIPDUB de l'Université de Nice et de la faculté de Lettres, Carlone, Action !

Au moment où la mode du LIPDUB se développe, l'Université de Nice recherche des étudiants pour réaliser le sien, à propos de la faculté de Lettres. Le Vice-Président s'adresse à la communauté étudiante de Lettres, les "lettrés".
Pour quoi faire ? D'après le mail, l'objetcif est double :

  • "Servir de carte de visite à la fac de Lettres"


  • "Permettre à Carlone de se faire un nom dans la jungle universitaire niçoise et face aux écoles privées"

En attendant avec impatience le résultat, voici le mail originel et les contacts, pour tout lettré intéressé.



Chers lettrés, étudiants et associations de Carlone,




Votre BDE met actuellement en place un projet inédit : le premier LIPDUB de la fac de Lettres jamais réalisé. Un LIPDUB c'est quoi ? Un clip musical qui servira de carte de visite à la fac de Lettres et permettra à Carlone de se faire un nom dans la jungle universitaire niçoise et face aux écoles privées.

Quelques exemple par ici : http://officelipdub.com



En quoi cela vous concerne-t-il ? C'est bien simple, ce LIPDUB se fait POUR vous mais aussi et surtout PAR vous, votre enthousiasme, votre motivation.



Si vous souhaitez donc vous impliquez dans ce projet, passer un super moment avec les étudiants de votre campus, contactez nous dès à présent :

lipdublettres@gmail.com,



Nous reviendrons très vite vers vous, pour vous expliquez la démarche à suivre, et vous conviez à la journée de répétition et de tournage.



A très bientôt!





Merci d'avance

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Bien Cordialement,



Ludovic ARNAULT

Vice-Président de l'Université Nice-Sophia Antipolis

Responsable du Bureau de la Vie Etudiante (BVE)

Elu au C.E.V.U. de l'Université Nice Sophia-Antipolis

Elu au C.A. de l'UFR Droit Economie-Gestion et Sciences Politiques

Tel : 04 92 07 68 79

Fax : 04 92 07 60 77

Poste : 12182

http://www.bve-unice.fr



Bureau de la Vie Etudiante (BVE)

28 Av de Valrose

Grand Chateau

B.P. 2135

06103 Nice Cedex 2

Les minarets de Nice



Depuis la voie rapide en direction de Cimiez, ou en levant la tête quand on se promène dans cette colline, on remarque parfois une construction atypique, signalée par deux minarets flanquants l'aile principale.
Bien avant la Grande Mosquée de Paris, c'est en 1901 (voir l'article du blog concernant l'architecture Belle-Epoque à Nice) que l'Alhambra Hotel fût construit. D'un style architectural Orientalisant, la construction répondait à une "mode" qui s'est développée dans les centres culturels européens, à Nice notamment.


Situé aux numéros 46-48 du Boulevard de Cimiez, l'Hotel Alhambra est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, c’est l'archétype de l'architecture orientalisante mais revue et corrigée pour une adaptation locale.
Ses deux minarets à bulbe, ses grandes baies en arcs outrepassés au dernier étage, ses stucs blancs et sa superbe marquise en font un édifice spectaculaire. Le parc s'étend aujourd’hui encore devant l’édifice.





Cette construction témoigne d'une époque où l'architecture orientalisante et l'érection de minarets était une mode qui mettait en avant la société et la culture orientale. A l'heure où le débat suisse réouvre de toute-part des dérives et discours intégristes, à Nice et depuis plus d'un siècle l'Alhambra porte l'héritage d'une Belle-Epoque qui mélait jusque dans son architecture l'élégance, la diversité et l'histoire des cultures humaines. Puissions-nous lèver les yeux, et retrouver un peu de tolérence et de fraternité.



Pétition contre le débat de l’identité nationale

Nous ne débattrons pas


Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.

Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.

Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.

La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples.

http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas

Comté de Nice - France : 150 ans du rattachement ou de l'Annexion ?

Le site Nice rendez-vous rappel que 2010 sera l'année du 150ème anniversaire d'un évènement historique majeur pour Nice,


L'Annexion ou le Rattachement à la France.


Gérard Colletta écrit :


L'année 2010 marquera le 150e anniversaire du changement de nationalité de la ville et du comté de Nice.
C'est en 1860 en effet qu'une partie de la province de Nice (le "circondario" ou arrondissement selon la terminologie de l'époque) devint française, en application des accords de Plombières (1858) entre Napoléon III et Cavour (le président du conseil du Royaume de Piémont-Sardaigne, dont Nice faisait alors partie) puis du Traité de Turin signé le 24 mars 1860 entre l'empereur des Français et le souverain sarde Victor Emmanuel II, futur roi d'Italie.
La récompense que celui-là obtint de celui-ci en échange de son soutien dans le processus d'unification de la Péninsule…
Son anniversaire sera, on s'en doute, commémoré, voire fêté partout dans le Comté. Mais, avant même de revenir (et de s'interroger) sur les conditions dans lesquelles s'est déroulé cet événement, il convient, à l'approche des manifestations, de se demander ce que Nice va fêter en 2010 : son Rattachement à la France ou son Annexion à/par la France ?
Car, depuis la fin du XIXe siècle, une polémique sur le terme à utiliser pour désigner le passage de Nice sous souveraineté française s'est développée entre tenants de l'appartenance à la France et "séparatistes", qu'ils soient partisans du "retour" à l'Italie ou indépendantistes, les premiers utilisant le vocable "rattachement", les autres lui préférant "annexion". Une polémique d'une autre époque, certes, mais qui fait encore débat aujourd'hui, dans une ville où l'identité locale (on disait, il y a quelques années encore, "particularisme") tient, depuis longtemps, la première place face à une identité nationale que d'aucuns tentent toujours de conceptualiser !
L'historien, quant à lui, même sensible à l'une ou l'autre de ces thèses, se devrait de considérer les faits et seulement les faits...Les meilleures références officielles au changement de souveraineté restent le traité de Turin du 24 mars 1860 qui est intitulé "Traité d'annexion" et les procès-verbaux du plébiscite des 15 et 16 avril qui parlent tous, sans exception, d'annexion. C'est donc Annexion qui doit être utilisé même si, après la guerre de 1870-71 et la perte de l'Alsace-Lorraine, "annexée" à l'Allemagne naissante, le terme est devenu quelque peu péjoratif, synonyme d'usurpation, de conquête par la force. Rattachement avait néanmoins fait une timide apparition dès 1848, en référence à la courte période 1793-1814 où Nice fut française, mais contre sa volonté cette fois-là. Le vocable est abandonné jusqu'à la fin du XIXe siècle, quand il réapparaît pour conjurer l'autre "annexion", celle de l'Alsace-Lorraine. Plus tard, l'irrédentisme fasciste, qui prône le "retour" de Nice à l'Italie, parle bien sûr de l'annessione del 1860, favorisant ainsi en France, par réaction, l'usage du terme "rattachement", largement usité depuis, notamment lors du centenaire de 1960.
Puis certains historiens, notamment le professeur Paul Gonnet, conscients du poids de chaque mot, ont parlé de "Réunion", une nouvelle ambiguïté : la réunion suppose qu'il y a eu d'abord union, nécessairement consentie librement. Ce qui, pour Nice et son comté, n'est bien évidemment pas le cas (en 1793), même si, cent ans plus tard, on a cru possible de faire croire le contraire, en élevant un majestueux monument commémoratif face à la mer ! Il est vrai qu'à cette époque, Nice se remettait à peine d'un grave épisode séparatiste et qu'il fallait rassurer Paris sur la loyauté d'une ville devenue suspecte…
Verra-t-on, en 2010, apparaître une nouvelle terminologie ? Cette hypothèse semble se dessiner et l'on parlerait désormais d'union de Nice à la France. Un vocable tout aussi inadéquat que "rattachement" ou "réunion", puisque, outre le consentement mutuel, l'union implique aussi une certaine égalité entre les unis.
Rappelons quand même, au passage, que Nice n'aurait jamais pu "retourner" à l'Italie à laquelle elle n'a jamais appartenu. Le Comté est devenu français en 1860 alors que l'Italie est née un an plus tard, en 1861 !
  • Pour en savoir plus...

Article du blog : Nice de 1860 à 1914