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Conférence : Les épaves grecques archaïques de la place Jules-Verne à Marseille - Marseille le 15 septembre

Les épaves grecques archaïques de la place Jules-Verne à Marseille :
De la fouille aux répliques navigantes
par Patrice Pomey,
Directeur de recherche au CNRS, centre d’Etudes Alexandrines.



En 1993, deux épaves grecques archaïques de la fin du VIe siècle av. J.-C. étaient découvertes lors des fouilles préventives de la place Jules-Verne à Marseille.
Les deux épaves, correspondant à une grande barque côtière utilisée pour la pêche au corail et à un caboteur de commerce à voile, comptent parmi les plus anciens témoignages de la fondation de Marseille par les colons grecs de Phocée. Relativement bien conservées, elles présentent l’intérêt de nous offrir un témoignage exceptionnel sur les navires de l’époque archaïque et sur leur mode de construction. Ce dernier, fait appel, pour la plus petite, aux techniques d’assemblage par ligatures et, pour la plus grande, à des assemblages mixtes par ligatures et tenons et mortaises.
À l’issue de la fouille, les épaves ont été enlevées pour subir un traitement de conservation en vue de leur présentation muséographique au Musée d’Histoire de Marseille. Parallèlement, leur étude approfondie, notamment à l’aide de maquettes et de modèles d’étude, a permis d’en effectuer des restitutions complètes.
Actuellement, le projet Prôtis, inscrit dans la perspective de Marseille-Provence, capitale européenne de la culture 2013, vise à en effectuer des répliques navigantes afin d’expérimenter les techniques de construction antiques et d’évaluer les qualités nautiques des navires. Il a pour ambition, dans un souci pédagogique, de restituer au public et aux Marseillais en particulier son patrimoine maritime le plus ancien.
Auditorium : entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Musée d’Histoire de Marseille - Jardin des Vestiges/Port antique
Square Belsunce - Centre Bourse - 13001 Marseille
Tél. : 04 91 90 42 22 - Fax : 04 91 90 43 78
Courriel : musee-histoire@mairie-marseille.fr
Site : www.marseille.fr

Conference de Roberto Righi le 19/09, Musée de Cimiez : La villa Domitiana et autres sites archéologiques italiens

A l'occasion des journées du patrimoine,
le Conservateur de la région du Latium en Italie, Roberto Righi, fera une conférence le samedi 19 septembre à 10h au musée d'archéologie de Nice-Cimiez.
Les thèmes abordés seront les différents sites qu'il a sous sa responsabilité et en particulier la villa domitiana.
Voir l'article du blog : -> proposition de synthèse de la conférence

Président d'Université emmerdé - articles & réactions

Ce mardi 1er septembre, l'Université de Rennes 2 préparait la rentrée des étudiants. C'est à cette occasion que le Président s'est fait jetter un seau de lisier sur la tête.

Outre le fait, l'information intéressante réside dans la réaction du gouvernement, celle des médias, et surtout celle des internautes.


Ci dessous, découvrez l'article du journal en ligne bien-pensant Lepost.fr , finalement très pro-président (et par voie de fait pro-gouvernement et LRU).


Université de Rennes 2 ce mardi, 15 heures.Le président Marc Gontard accueille les nouveaux étudiants depuis un balcon.


Mais c'est un tout autre accueil que lui réservent trois individus encagoulés : ils lui déversent un seau de lisier sur la tête et prennent la fuite en distribuant des tracts qui réclament "une université populaire" annonce Ouest France.


Comment a réagi le président? ''C'est une déclaration de guerre contre l'Université de Rennes 2. C'est le même type de rédaction et le même type d'idéologie que l'an dernier pendant les mouvements. Ils veulent détruire les universités et Rennes 2 en particulier. Nous allons porter plainte et réclamer une enquête approfondie. Il faudra bien empêcher de nuire d'une manière ou d'une autre ces personnes. On les a déjà identifiés par le passé et ils ne font même pas partie de l'université.'' dit-il dans Ouest France. Dans Le Mensuel de Rennes, il précise qu'aucune mesure de sécurité spécifique n'avait été prise par l'université mardi : "C'était une journée sans risque. Ils en ont donc profité pour faire leur petit numéro."


L'odeur du seau de lisier est remontée jusqu'au sommet de l'Etat. En effet, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement et de la Recherche, a réagi : "Cette agression qui s'est produite alors que des étudiants entrant en première année étaient reçus pour découvrir l'Université ternit son image et est contraire à ses valeurs". Elle "réaffirme son entier soutien au président et à la communauté universitaire de l'Université de Rennes II".


Comment réagissent les étudiants ? Contactée par le Post, une étudiante qui n'a pas encore effectué sa rentrée trouve cela "inadmissible. Cette action a-t-elle rapport avec les grèves et blocages qui ont eu lieu à l'université cette année? Il y a des "jusqu'au boutistes" et ça ne sert strictement à rien de l'être. Ces gens-là sont-ils vraiment tous étudiants à Rennes 2? J'en doute... En tous cas, je trouve cela nul."Un autre, qui pense que Rennes 2 est la fac "qui fait le plus rire la France", trouve ce "geste miraculeux"



Si le journal prend ouvertement parti du président, le comique vient de ses internautes. Sur la vingtaine de réaction (à ce jour) une bonne quinzaine étaient assez intéressantes.
Voici un extrait.
  • bravo ça va enfin commencer à bougermaintenant il faut balancer du lisier sur la tronche des ministres, kouchner, besson, amara, hirsch, hortefeux, morin et surtout surtout sur la tronche du monarque
  • Pendant une seconde j'ai cru qu'il s'agissait de notre bling-bling nationale.Pfff ...
  • CLAP clap ! Enfin de l' action sa bouge un peu ...Une rentrée scolaire qui s' annonce fort en couleur ! Grippe A,mobilisation....
  • Université Populaire ! la seule alternative à la corruption des esprits,Le purin au début, le burin par la suite, belle initiative
  • si l'université est malade ce n'est pas de la faute des activistes, mais du gouvernement et des présidents d'université (managers depuis l'an dernier) d'ailleurs ce président d'université en tant que responsable n'a que ce qu'il mérite ! Par contre les cagoules c'est pas très courageux.
  • Il parait que cela porte bonheur!!quelle chance il n'a plus qu'a jouer au loto...
  • Il en resterait pas un peu pour l'agité de l'Elysée?
  • il y en a qui se font entartrer, lui s'est juste fait emmerder.

    Quand au journal en ligne Rue89 (plutot anti-gouvernement), les réactions vont bon train !
  • Si « Les Experts » s'en étaient mêlés, on aurait déjà retrouvé le cochon à l'origine du lisier.
  • Ben merde alors .
  • D'après l'AFP, Marc Gontard aurait dit récemment à propos de ses agresseurs« Ils ne vont pas m'emmerder longtemps ceux là »Hé bien si !
  • Il y a là une dérive inquiétante : dans le temps on se contentait de déposer quelques étrons sur le bureau du président, maintenant on frappe à la tète…
  • Mais que fait le Garde des seaux ?
  • on a interet a bien lire et relire cette info vu comment on a ete informé de ce qu il se passait dans les universites l annee derniere ça sera peut etre la seule information qu on aura

Archeo en baie des Anges

L'édition NM de Vendredi 28 août présentait l'Opération de prospection archéologique sous-marine en baie des Anges.



Organisée par l'IPAAM en la personne de Stephane Morabito (Responsable Scientifique), l'équipe des plongeurs se prépare à une nouvelle sortie.


Depuis quelques mois, la baie des Anges, entre la pointe des Sans-culottes (Vers la rade de Villefranche sur mer) et l'embouchure du paillon, sont autant de zones de recherches archéologiques sous-marines.

Nice-matin présente l'évènement :



A la Tour Rouge, au port de Nice, c'est l'heure de la pause-déjeuner. A 14 h 30, dès le départ du ferry pour la Corse, l'équipe de plongeurs, repartira vers la pointe des Sans-Culottes, à l'entrée de la rade de Villefranche. Non pas pour observer la flore et la faune mais afin de retrouver des vestiges de l'histoire maritime de la ville.

« C'est la première opération de prospection systématique des fonds sous-marins niçois, explique Stéphane Morabito, docteur en Histoire ancienne. Nous plongeons de l'embouchure du Paillon jusqu'au Cap de Nice ».
Une exploration dont l'idée a germé en 2005. « Nous avions plongé dans l'anse Saint-Lambert, devant Castel Plage et mis en évidence une jetée édifiée sous Emmanuel-Philibert au XVIe siècle ». Et les archéologues de l'IPAAM (1) découvrent alors que la baie des Anges est quasiment vierge de recherches sous-marines. Ils décident donc de lancer une vaste opération de prospection.
De 0 à 20 mètres de profondeur
Photos, vidéos et relevés GPS. Au rythme de deux plongées à la palme par semaine, les bénévoles de l'IPAAM et de la section plongée du Gazelec Nice effectuent un véritable travail de fourmi.
« Ces données serviront à l'élaboration de l'Atlas du patrimoine culturel maritime (2) : un topo de ce que la commune possède le long de ses côtes ». Elles seront utiles pour repérer les zones où des fouilles pourront être entreprises.
Pour l'instant qu'ont-ils découvert ?
Des vestiges très récents, comme cette pale d'hélice découverte en face du palais Maeterlinck, à moins de dix mètres de profondeur. « Il pourrait s'agir de celle du paquebot Millennium qui avait tapé sur les rochers en juillet 2007 », commente Stéphane Morabito.
Les recherches se poursuivront jusqu'à la fin novembre. Après le cap de Nice, les plongeurs reviendront au large de la vieille-ville dès le mois d'octobre.
En Baie des Anges, la plongée dans le passé maritime de la ville ne fait que commencer.

(1) IPAAM, Institut de préhistoire et d'archéologie Alpes Méditerranée
(2) Sous le contrôle du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)

Pour en savoir plus :

Decouverte de l'epave du croiseur italien Giuseppe Garibaldi


Coulé en 1915 au large de Dubrovnik, le croiseur italien Giuseppe Garibaldi vient d'être découvert !
Proposition de traduction de l'article de la Gazzetta del Mezzogiorno :


Le "Giuseppe Garibaldi", navire appartenant à la flotte militaire Italienne (la Regia Marina), fût coulé en 1915.
L'épave a été retrouvée récemment dans les eaux Croates par un groupe de plongeurs scientifiques travaillant sur la détection de navires coulés dans l'Adriatique. Aussi, le lieu précis du naufrage est enfin connu, alors que depuis 1912 aucune recherche n'avait permis de localiser les vestiges.
Après des recherches archivistiques, l'équipe d'archéologue est parvenue à localiser le bateau.

Cette association de plongeurs, "Dragor Lux" dont le siège est à Zagreb, porta en fin de semaine dernière l'information suivante :
Nous signalons la découverte de l'épave d'un navire de guerre qui est certainement le "Giuseppe Garibaldi", à quelques miles de la côte en face de Dubrovnik, à une profondeur de 122 mètres.

Les plongeurs ont déclaré à la presse que deux ou trois canons sont clairement visibles, même si le navire en armait 29 à l'origine.
«Nous sommes entrés à l'intérieur avec une caméra, et l'étude du métrage démontre qu'il n'y a plus de doute», a déclaré le chef de mission, Drazen Goričko.

Le croiseur cuirassé «Garibaldi» a été construit en 1901 dans les chantiers navals Ansaldo à Gênes, il mesurait 112 mètres de long et 18 de large.
Opérant pendant la guerre italo-turque en Libye et dans les eaux de la mer Égée.

Le Garibaldi s'est notamment illustré le 24 Février 1912 aux côtés du sister-ship "Ferruccio Francesco", en engageant le combat contre la canonnière turque "Avnillah" au large de Beyrouth.

Le 17 Juillet 1915, deux mois après l'entrée de l'Italie dans la Première Guerre mondiale, un groupe de navires commandée par l'amiral Tifariti, lui-même à bord du «Garibaldi», quitait Brindisi avec ordre de détruire les chemin de fer reliant Sarajevo à la baie de Kotor (Monténégro actuel et lieu stratégique de l'empire austro-hongrois).
Après le bombardement de la voie ferrée près de Dubrovnik, dans la nuit du 18 Juillet, la flotte fût rattrappée par le U4, un sous-marin autrichien. Ce dernier torpilla le croiseur italien. *

Mortellement touché, le Garibaldi a coulé selon certains témoignages en seulement trois minutes. A ce moment se trouvaient à bord plus de 550 membres d'équipage, dont (seulemment) 53 périrent dans l'attaque. Le reste de la flotte pu se sécuriser en se rapprochant des côtes Italiennes.
Selon certaines estimations, environ deux mille épaves se trouvent dans l'Adriatique : aujourd'hui seule une centaine a été retrouvée.


Voici ci-dessous l'article de l'ASCA-AFP.

CROAZIA: TROVATO RELITTO INCROCIATORE ITALIANO AFFONDATO NEL 1915

(ASCA-AFP) - Zagabria, 28 ago - Il relitto del Garibaldi, un incrociatore-corazzato italiano silurato da un sottomarino austriaco nel 1915, durante la Prima guerra mondiale, e' stato ritrovato nelle acque croate dell'Adriatico, al largo di Dubrovnik. Lo riporta la televisione nazionale croata (Hrt).Quasi un secolo dopo essere stata affondata, la nave e' stata avvistata da un gruppo di sommozzatori professionisti croati a una profondita' di circa 120 metri. L'Hrt non ha precisato a quella distanza dalla costa si trovi il relitto.''Abbiamo avvistato due o tre cannoni, siamo passati sotto il relitto e siamo anche entrati un po' all'interno con una telecamera. Pensiamo che si tratti proprio del Garibaldi'', ha dichiarato Drazen Goricki, capo della spedizione.La nave, lunga 11 metri e larga 18, era dotata di una trentina di cannoni e di 4 tubi lanciasiluri. Stando alla tv croata, era stata inviata al largo di Dubrovnik per bombardare una linea ferroviaria dell'impero austro-ungarico che collegava Sarajevo (oggi capitale della Bosnia) a Herceg Novi (oggi in Montenegro).
Il est aujourd'hui possible d'accèder à ces profondeurs pour un scaphandrier, en utilisant des technologies récentes comme le trimix et le circuit-fermé.



Merci à Dražen Gorički pour l'aimable autorisation de publication des photos, visibles sur ce site.

Lisez ausi le magazine en ligne "AdriaticDiving"