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La Villa Arson, Conférence par son architecte Michel Marot à l’occasion de l’exposition au Forum de l’Urbanisme de Nice

A l'occasion de l'exposition sur le bâtiment de la Villa Arson une conférence de son architecte Michel Marot était organisée au Forum de l'Architecture et de l'Urbanisme.
On évoque la carrière de l'architecte Michel Marot et le bâtiment de la Villa Arson (et non-pas son contenu).
L'exposition se trouve au Forum d'Architecture et de l'Urbanisme de Nice et des renseignements complémentaires sont disponibles sur le site de la Villa Arson.

Au travers de la conférence, on essaye de « décortiquer » un style architectural inscrit dans un contexte particulier, entre les années 1950 et 1990 avec les reconstructions de l'après-guerre dans la France du baby-boom.
C'était une période durant laquelle l'architecture était différente d'aujourd'hui (dans la commande, dans les moyens, dans les besoins,...).
Né en 1926 à Troye, l'inspiration de Michel Marot vers l'architecture prend forme lors d'un devoir scolaire, vers l'âge de 9 ans. L'instituteur avait demandé de raconter un repas au Moyen-Age et Marot avait rendu son devoir sous la forme d'un dessin.

Puis il découvre la Bourgogne et la vie rurale.
Il est très intéressé par l'architecture « lourde » et c'est à ce moment que paraît un livre d'architecture, « L'Architecture Rurale et Bourgeoise ». Cette architecture vernaculaire influence sa vision et sa production globale.
Après la seconde guerre mondiale, la France est dans une période de reconstruction importante. L'urbanisme est très affecté par les nouveaux besoins.
A ce moment Marot part aux USA à l'Université d'Harvard. Il sillonne le pays et découvre avec stupéfaction New York et Chicago. Il se rend compte alors de l'explosion architecturale qui anime les USA et l'importance de nouvelles techniques comme le « mur-rideau ».
Marot n'hésite pas à comparer New York à Rome : il y a beaucoup de lieux de culte mais à New York ils sont plus variés dans le style et à Rome ils sont mieux intégrés dans le réseau urbain.

En 1954 Marot décroche le gros lot : il est grand prix de Rome avec son projet « Un centre de recherches africaines à Kano, dans le Nigéria britannique ». Ce prix donne d'énormes avantages à l'architecte, qui part étudier l'architecture aux 4 coins du monde.
Ses inspirations viennent surtout de Bologne dans ses couleurs (1er envoi) puis d'Istanbul avec ses mosquées (2nd envoi). Ces 2 villes ont un rapport d'urbanisme radicalement différent, avec les mosquées, églises, jardins, rues, bazars…
A Rome Marot propose un nouveau projet sur le monument de Victor Emanuel, le « dentier ». Son projet remanie profondément l'édifice et la presse de Rome titre immédiatement « imaginons qu'un jeune architecte italien change l'arc de triomphe »… Ironie du sort, Marot restaura a deux reprises l'Arc de Triomphe.

En 1965, le projet de Marot est retenu pour la réalisation de la villa Arson. La colline Saint-Barthélémy était connue depuis l'antiquité puisque des sépultures romaines ont été découvertes à proximité. On suppose également qu'un chemin reliait une route alpine à la voie littorale « via julia ». La colline a été urbanisée surtout à partir de la Belle-Époque avec son évêché et son clocher dans le style néo-médiéval.
L'architecte travaille sur « la peau » du bâtiment, sur la matière, la texture, le volume. Pour cela il innove en érigeant des murs de galets, et cherche à fondre le bâtiment avec le milieu naturel de la colline St Barthélémy (pins et oliviers).
Ce projet est assez énorme en superficie : sur les 2,3 hectares disponibles les constructions occupent 1,7 hectare.
Il s'agit d'aménager un complexe muséographique et d'école d'art international d'un nouveau type, installé sur plusieurs étages, favorisant la circulation et exploitant la luminosité.
Le projet se veut pratique puisqu'il inclut des logements, un restaurant, des parkings, salles d'exposition, salles de cours, et de nombreuses terrasses et espaces verts qui ouvrent le panorama de la plaine de Nice.
Une vieille maison du XVIII° siècle est préservée dans le projet mais on la repeint en rouge. Le chantier est redéfini par les mouvements de mai 68.
L'édifice est terminé en 1972. Il bénéficie du label Patrimoine du XX° siècle alors que la vieille villa est classée à l'inventaire des Monuments Historiques.
A l'occasion de l'exposition, les plans originels du projet et une maquette sont exposés au forum de l'urbanisme. Une présentation de la villa a été réalisée par informatique et grâce à un système d'écran tactile on peut découvrir le bâtiment, ses évolutions et principales caractéristiques.
Ci-dessous : maquette du projet "Villa Arson" par Marot, exposée au Forum d'Architecture et de l'Urbanisme.


Ci-dessous Michel Marot, architecte de la Villa Arson à l'occasion du vernissage de l'exposition.

Inauguration des nouveaux locaux du DRASSM - L’Estaque, visite de l’Archeonaute, présentation de pièces du Rhônes à Arles

Le Département de Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marine quitte le Fort St Jean pour de nouveaux locaux à l'Estaque. L'inauguration était Jeudi 22 janvier, en présence de la Ministre de la Culture Christine Albanel et du Maire de Marseille, Jean Claude Gaudin.

Le fort Saint Jean, inapproprié et dégradé sera le site des collections du MUCEM, le musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.
En 1966, André Malraux créait le DRASSM qui était alors la 1ère institution officielle mondiale à prendre en compte le patrimoine archéologique sous-marin.
Aujourd'hui le bâtiment aux couleurs méditerranéennes « rouillées » se veut fonctionnel et vitrine de l'activité. Il sera le principal centre logistique pour l'étude de la zone de compétence du DRASSM, soit 11 millions de km² d'océans, mers, lacs, fleuves et rivières (Zone économique exclusive de la France, la 2e plus importante de la planète).
Ainsi les 30 personnels affiliés au DRASSM ont entre les mains un nouvel outil. A eux, aux amateurs passionnés des associations, aux scientifiques, aux étudiants, et plus largement à toute personne volontaire de valoriser ce patrimoine fabuleux.
La réalisation du projet a coutée 6,5 millions d'euros, pris en charge par le Ministère de la Culture.
Ainsi l'État marque un engagement important qui conforte au DRASSM une place de précurseur dans le secteur de l'archéologie sous-marine, avec des missions d'investigation, de conseil et d'expertise menées sous toutes les mers du globe, au profit de très nombreux pays, notamment dans des zones menacées par le développement des techniques de pêche à très grande profondeur et par l'industrialisation de la chasse aux trésors sous-marins.
On est néanmoins en droit de se demander si cet effort financier accompagnera régulièrement les chercheurs dans d'autres besoins tout autant indispensables (navires, matériels, personnels, etc…) mais peut-être moins spectaculaires médiatiquement.

  • Le nouveau DRASSM sert de base logistique. Il contient des bureaux, logements pour les scientifiques étrangers, bibliothèque, matériel d'opérations, etc...




  • L'Archéonaute est un ancien navire militaire à coque ronde. Il a été affreté pour le DRASSM dès la création, en 1966. Il pouvait accueillir une dizaine de plongeurs, les "archéonautes". Cette coque ronde rend le navire très instable et il gît constament. Par contre il ne peut physiquement pas tanguer de plus de 20°, ce qui lui permet de passer en mer formée (force 11 en allant à Malte !) Aujourd'hui c'est un véritable musée flottant, vestige d'une époque où l'Archéologie prennait son essor, sa visite fait remonter le temps.







  • Pour l'occasion de l'inauguration, l'attraction était la présentation de certaines pièces découvertes par Luc Long lors des récentes campagnes de fouille archéologique dans le Rhône, à Arles. Ainsi les spectateurs ont pu s'extasier devant la Victoire, la Vénus, le Macyas et le fameux buste de César.




La Reine Victoria et ses sejours sur la Cote d'Azur - synthèse de la conférence de Dominique ESCRIBE

La reine Victoria et ses séjours sur la Côte d’Azur
Synthèse de la conférence de Dominique ESCRIBE, Historien


La Reine Victoria est l’un des personnages qui a le plus marqué la Belle Époque sur la Côte d’Azur. Cette villégiature royale a renforcé l'aura de Nice en faisant une publicité gratuite pour la ville comme "capitale touristique de l'aristocratie". Pour cette raison on propose de dresser un portrait de ce personnage dans le cadre de la fin du XIX° siècle.

Quelques articles du blog sur le même sujet :



  • Présentation
Victoria est Reine le 28 juin 1838 à l'age de 18 ans : elle échappe ainsi au système de régence qui aurait été mis en place avant sa majorité, et au contrôle de sa mère avec qui elle entretenait des rapports tendus.
Les peintures officielles sont réalistes et peu gratifiantes pour la jeune Reine. En effet, physiquement Victoria ne représentait pas les codes esthétiques de l'époque et en était tout à fait consciente. Elle possédait en revanche une grande beauté intérieure : résolument moderne dans ses idéaux, Victoria diffuse une pensée sociale, de tolérance et d’ouverture d’esprit. Pour cela elle choisit son mari, qui n’est autre que son cousin germain, du même âge.

  • Quelques passages de sa vie
Elle se marie le 18 août 1840 et vie une véritable histoire d’amour qui donne naissance à 9 enfants. Le prince Albert est décrit comme sérieux, pieu et très intéressé par les questions sociales. Il écrit par exemple au 1er ministre anglais pour protester contre la situation ouvrière de Londres et demande une intervention sociale du gouvernement.
Victoria suit aussi l’actualité. Elle adore rire (ce n’est pas l’impression laissée par son iconographie qui affiche plutôt un personnage triste), la bonne chair, danser et les animaux (elle gracie des criminels sauf ceux qui ont affligés des souffrances aux animaux).

  • L’Angleterre de Victoria
C’est sous son règne que l’empire britannique devient l’une des nations les plus riches du monde, avec une industrie de pointe.
Londres accueille la première exposition universelle en 1851 dans le « palais de Cristal » aujourd’hui détruit .
La reine passe ses vacances en France, alors qu’aucun souverain anglais ne l’avait fait depuis le XV° siècle.
Cela constitue une grande avancée diplomatique et par ce rapprochement elle aide la monarchie de Louis-Philippe à s’affirmer sur le plan des relations européennes.

Ainsi pendant la guerre de Crimée, la France et l’Angleterre combattent ensemble et une distinction militaire importante est crée, la fameuse « Victoria Cross ».
Même sous Napoléon III, l’amitié Franco-anglaise persiste. Victoria accueille en amie la femme de Napoléon III, l’impératrice Eugénie.
Durant la guerre franco-prussienne de 1870 la reine Victoria est du côté de la France. Elle demande aux Prussiens de préserver Paris des destructions et des massacres et de conserver l’Alsace et la Lorraine à la France.

  • Autour de la Reine
Le tournant a lieu le 14 décembre 1861 quand son mari le Prince Albert meurt. La reine est défaite et sombre dans une dépression. Elle ordonne que l’on ne change rien dans sa chambre.
Ce bouleversement est un drame personnel qui perturbe le reste de sa vie. Elle fuit Londres et ne paraît plus au gouvernement. Le peuple anglais est au début très ému puis trouve cette réaction exagérée.
Victoria se remet peu à peu en rencontrant un écrivain, Disraeli. Elle est passionnée par cet homme. Il parvient à la faire revenir sur la scène politique et grâce à son soutient elle obtient le titre d'impératrice des Indes. En remerciement, elle le nomme comte de Picontfield.
La gloire et la popularité de Victoria se développent. En 1887 a lieu son jubilé, il ne rassemble pas moins de 50 rois et princes d’Europe.
On réalise un tableau de cet évènement , dupliqué en une centaines d’exemplaires dont un figure au musée Massena.
La reine est en très bonne forme pour son âge, on la voit danser aux bals.

Le jubilé de 1897 est encore plus fastueux. Il rassemble à Londres tous les 1ers ministres de l’empire anglais (Canada, Australie…).
En 1898, la reine est la premier à s’adresse au monde entier grâce au phonographe, encore un signe de sa modernité.

  • La reine dans la région Niçoise
Son premier séjour se passe à Menton en 1882, avec Brawn, son domestique. On se demande jusqu’ou leur relation est allée, c’est très contraire à l’esprit du temps mais elle était très sensible au physique des hommes. D’ailleurs dans son testament, elle souhaite qu’il y est des souvenirs d’Albert et de Brawn dans son cercueil.
Après la mort de Brawn, ses séjours sur la côte furent plus fréquents car Brawn ne supportait pas le soleil. Elle est fortement éprise de la région.
Mais d'une manière générale, la reine aime les paysages Français.
Elle déclare : « si une guerre devait avoir lieu entre la France et l’Angleterre, je demande à Dieu la grâce de mourir avant ».
Les niçois la voient à 5 reprises à Cimiez : 1895, 1896, 1897, 1898 et 1899. Elle ne revient pas en 1900 car durant la guerre des Boers la France prend le partie des bourgs et la reine a peur des manifestations.
La mort la rattrape alors qu’elle passait l’hiver sur l'Île de Wight, le 22 janvier 1901, ayant régné plus que n'importe quel monarque britannique (plus de soixante-trois ans). On raconte qu’elle aurait dit peu avant « Ah si seulement j’étais à Nice, je guérirai ! ».


  • La villégiature royale
Il s’agit de vacances et de soins sur des séjours d’environ 6 semaines, organisés chaque année. L’évènement est très solennel et fait appel à un ensemble de protocoles méticuleux.
Victoria arrive par un train spécial de 110 mètres de long. Il comprend outre la motrice, une voiture pour les bagages précieux, une voiture pour la toilette, une autre pour la salle de bain et des salons, 2 wagons privés pour la reine, 1 wagon pour ses domestiques, 2 wagons de salons lits, 1 avec un couloir de circulation pour les domestiques, et enfin plusieurs pour les bagages.
Mais déjà avant son arrivée une partie du mobilier royal est expédié, de sorte que lorsque la reine arrive elle trouve ses appartements aménagés avec son mobilier.
Le premier séjour à Nice se passe au Grand-Hôtel, vers Carabacel. Victoria se trouve un peu à l’étroit et on craint qu’elle ne revienne plus !
Alors on charge un architecte reconnu (Biasini) de construire un Hôtel, l’Excelsior Régina. La reine y réserve 80 chambres coté Ouest (la où la vue sur Nice et la baie des anges est exceptionnelle). Depuis, l’aile Ouest du bâtiment est surplombée d’une couronne.
Toute une équipe s’occupe de ses désirs : musiciens, cuisiniers, chauffeurs, cochers : le staff est extrêmement coûteux. On lui demande de réduire son personnel, mais elle refuse ! Elle payait pour 6 semaines 80.000francs or !

Cet hôte de marque diffuse une publicité gratuite pour Nice. Un correspondant dresse un bilan quotidien de l’activité de la reine, et tous les jours la presse anglaise vante le cadre de vie de la reine : Nice et ses paysages ne pouvaient pas rêver d’une meilleur occasion de développer le tourisme de luxe, au moment ou ¼ de la planète a pour souverain la reine d’Angleterre !

L’emploi du temps royal est souvent peint par Mossa en aquarelles.

Le Petit déjeuner se fait en musique : l’orchestre généralement italien donne l’aubade.
En fin de matinée vers 11h a lieu une promenade en voiture (attelée à un âne : le « Jacou » : qu'elle a acheté pendant une promenade à Aix-les bains car il était mal traité) souvent dans des parcs de Nice, le parc Liserb par exemple, qui pour l’occasion était loué avec sa villa d’agrément. La reine aimait se promener dans les parcs luxurieux de Valrose, sur la colline du château, dans le parc de la villa matisse…La voiture royale est aujourd’hui conservée au musée de fontainebleau.
L’une des surprise des niçois étaient les serviteurs royaux : le matin les écossais en kilt jouaient de la cornemuse, et l’après-midi des indiens en costume traditionnel servaient le thé. Ce manège et cette diversité culturelle surprenaient et amusaient alors les autochtones.
A midi, le repas était souvent l’occasion de rassembler des invités de marque ou membres de la famille royale.
Pour l’après-midi la reine organisait une grande promenade. Souvent le cortège passait par les arènes de Cimiez, il était annoncé par un cavalier niçois (le piqueur).

La reine aimait prendre de la hauteur sur les paysages de la baie des Anges et faisait de longues promenades en calèche sur les collines de Nice telles que Fabron, le Mont-Boron (château de l’anglais), Gairaut, Aspremont…

Il semble que la reine était très appréciée par les niçois (alors qu’elle était décrite d’apparence physique modeste : petite, tassée, habillée de noir comme une « nourrice » !) On a le souvenir de "quelqu’un de généreux pour une anglaise", elle aurait donné une pièce d’or à une petite fille contre des fleurs …
Mais elle ne supportait pas les divorcés : l’amour qu’elle avait pour son mari faisait qu’elle ne concevait pas qu’on se sépare. En revanche elle était très libérale pour le mariage. Sa conviction pour le mariage d’amour agaçait l’aristocratie conservatrice, même dans sa famille.
D’autres traits de caractère la placent comme très sociale : elle refuse l’augmentation du prix de la bière (boisson des classes populaires) car « ils ont assez de misère » selon elle.
C’est aussi un personnage respectueux des croyances locales. A plusieurs reprises durant les funérailles de personnages modestes elle ne dépassait pas les cortèges. Une autre fois en se promenant dans la vieille ville, elle croisa une procession de pénitents rouge. Cette culture l’intriguait si bien que l’an suivant elle assista à la procession. Une légende dit que la reine voulait se convertir au catholicisme. Si cela semble farfelu la reine a néanmoins offert de nombreux dons pour les œuvres de l’église.
Enfin, elle assistait à la fête des cougourdons et en achetait beaucoup, elle était très curieuse des tournois de pétanque. Son amour pour les animaux faisait qu’elle offrait des fontaines à Nice (encore visibles au col du château de l’anglais et en haut d'autres montés, pour le bien-être des chevaux).

Elle appréciait les militaires et ces derniers lui rendaient les honneurs, en faisaient le « god save the queen ». On se souvient de l’évènement durant lequel plus de 10.000 soldats (dont beaucoup de chasseurs alpins) défilèrent sur la promenade des anglais » en son honneur.
Un des évènements les plus importants de ses séjours est l'inauguration du pont Barla (aujourd’hui détruit). Une inscription est encore présente mais peu visible. Enfin la reine assistait avec enthousiasme aux batailles des fleurs.

  • L'héritage de Victoria
La Reine est très intimement liée au souvenir d'une capitale touristique qui se développait grâce à sa présence, mais c'est aussi sous des aspects de bonté et de générosité que le souvenir de la Reine se diffuse à Nice.
En 1912 devant l’Hôtel Regina-Excelsior la Ville de Nice et le sculpteur Maubert offrirent une statue représentant des jeunes filles tendant des fleurs à Victoria. On signal également une Avenue Reine Victoria sur les hauteurs de Cimiez, voie qu'elle aimait emprunter pour ses promenades.

Récemment une culotte de Victoria a été acquise pour 5700 euros par un canadien (soit 9 fois la valeur initiale) ce qui démontre sous d’autres formes l’intérêt passionné de certains pour ce personnage historique.

Thèse : Immigration Italienne, exode des refugiés 1920-1944 - Alpes Maritimes

La thèse d'un chercheur, Jean KLEINMANN, docteur en Histoire contemporaine est disponnible sur internet à l'adresse suivante :
www.immigration-italienne-et-exode-a-nice.fr/


Cette étude analyse en détail les mouvements des populations italiennes vers les Alpes –Maritimes de 1920 à 1944 :

Le mouvement d’ensemble de 1860 à 1944, toutes nationalités
L’arrivée des italiens à Nice, l’accueil réservé,
La démographie, les âges, origines par villes, les professions,
Les provinces du Nord, Piémont, Ligurie, Lombardie
La région centrale, Ombrie, Toscane,
Les régions du Sud
Les mariages, formalités, les choix matrimoniaux

Les conclusions.

La même recherche concerne aussi l’immigration due aux événements d’après la Grande Guerre des :

Russes, Arméniennes, Espagnoles,

Les conséquences des Lois de Nuremberg, l’Anschluss de l’Autriche, tchécoslovaque, polonaise, roumaine, grecque, hongroise, turque.

L’exode des Anglaise, Belge, Hollandaise, Suisse.

Les conclusions générales

Ce site inclus la copie d’environ 50 000 fiches de la Police des étrangers, disponible gratuitement sur demande.

Contactez l'auteur : vingtsix@laposte.net

D'autres articles de ce blog approchent ces problématiques, il s'agit de synthèses du cours magistral de Monsieur Gastaut :

Entrée en vigueur de la Convention UNESCO de Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique

L'entrée en vigueur de la Convention pour la Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique rapproche les Etats dans une législation commune. Ainsi on espère proteger plus efficacement les vestiges archéologiques :

En effet on se rappel du cas Français, lors d'une vaste affaire mettant en cause des plongeurs amateurs parvenus à retrouver un trésor englouti depuis 250 ans au large de Palavas-les-Flots (Hérault) . Ce coup de filet qui a révélé les rouages du "marché de l'épave", mais aussi les failles de la politique de prévention. Dix-huit mille pièces d'argent frappées au XVIII e siècle au Mexique : le rêve de tout chasseur de trésors. Un rêve devenu réalité pour ces plongeurs parvenus à retrouver, au large de Palavas, la Jeanne-Elisabeth , un navire suédois échoué le 14 novembre 1755. Dans ses cales dormaient 540 kg de piastres, trois canons, des fusils et des pistolets.

Le pillage intensif de cette épave avait attiré l'attention du DRASSM et des services de Police. Ce cas avait démontré l'urgence de la situation et la necessité de renforcer la surveillance du patrimoine subaquatique. C'est dans cette optique que la Convention de l'UNESCO entre en vigueur dès le 2 janvier.

Cf : l'article de Midi-Libre