Manifestation du 22 mai à Nice

Une manifestation de 2500 personnes selon la police, 8.000 à 10.000 selon les syndicats a défilé de la place Massena, rendez-vous de départ, jusqu'au port de Nice.
Le cortège a bloqué momentanément le tramway le long de l'Avenue Jean Jorès jusqu'à l'Avenue de la Rébublique, puis a bifurqué vers Arson pour se finir Place Ile de Beauté.
Sous un ciel d'été avec des températures carrément chaudes, la tête de cortège, animée par les lycéens protestants contre les suppressions de poste a encore été remarquée.
D'autant plus qu'une fois sur la place île de Beauté un groupe a paralysé la circulation jusqu'à l'arrivée des CRS.
Mais ce qu'il faut retenir de cette mobilisation peut-être plus réduite que d'habitude est que le message est passé, puisque les salariés du secteur privé et quelques retraités se sont joints au mouvement local.

L'album photo est consultable via ce lien en accedant au dossier "manif 22 mars Nice".

Liberté pour les ultras ! Manifestation des ultras à Nice

Certaines photos proviennent du site www.photodenissa.com, merci à lui !

Liberté pour les ultras ! La passion ne se dissout pas !

Tels étaient les slogans que scandaient près de 2.000 ultras ce samedi 17 mai à Nice.

A l'initiative d'organisations locales, à savoir la Brigade Sud Nice 1985 et l'Armada Rumpetata Nissarda, un appel à manifester contre les politiques répressives gouvernementales et la désinformation médiatique a été massivement relayé dans la société ultra. La preuve : une grande diversité de groupes ont répondu à cet appel et jusqu'en Italie des personnes se sont mobilisées pour manifester à Nice.

Le trajet, de la place Massena au quartier du Ray (place St Maurice) est alors devenu la scène d'un grand rassemblement coloré, bruyant mais sans heurts. Les ultras ont défilés pacifiquement, en faisant écho à une manifestation similaire organisée à Lens.

De quoi faire réfléchir les politiques et médias quand à l'image des groupes ultras ?

Article de Nice-Matin sur la manifestation ultra de Nice, le lendemain (18 mai)

Un buste de César découvert dans le Rhône

Article et photo tirés du site tf1.fr (lien vers l'article)

Luc Long, archéologue au Département de Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines est le responsable du chantier archéologique sous-marin qui a mis au jour ce buste de l'empereur César. Cette opération de fouilles est évoquée dans le "bilan de la journée du DRASSM", article publié sur ce blog.

A propos de la statue, elle a été trouvée par un membre du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, Pierre Giustiniani, lors d'une campagne menée d'août à début octobre 2007 sur la rive droite du fleuve près de l'actuel quartier de Trinquetaille. "On est tombé sur une zone très riche", explique l'archéologue.

Cette pièce est exeptionnelle puisque c'est la plus ancienne représentation du dictateur romain sans doute (avec le "masque de Turin" réalisé juste avant ou juste après sa mort).

Le buste grandeur nature, en marbre, représente l'empereur avec une calvitie et des traits dus à l'âge. Seul le nez a été endommagé par le séjour dans l'eau.

Le lieu de découverte n'est pas annodin : dans le Rhône à Arles, ville romaine que l'empereur avait fondée en 46 avant Jésus-Christ. "A Rome, on ne trouve pas de statues de César datant de son vivant : elles sont toutes posthumes", précise l'archéologue Luc Long. Le spécialiste pense que le buste a été précipité dans le fleuve après l'assassinat de Jules César en 44 avant Jésus-Christ : "Il ne faisait pas bon alors être considéré comme un de ses partisans".

Un gisement archéologique : Trois autres statues, dont une du dieu Neptune datant du début du 3e siècle de notre ère, ont également été mises au jour sur le même site, ainsi que des éléments de colonnes.

Après étude et traitement, ils doivent être exposés en septembre 2009 au Musée départemental d'Arles.