Pour préparer un tel évenement, le socle a été découpé, un gabari de béton armé a été coulé autour du monument, et des vérins sont positionnés pour pousser le monument issé sur des rails vers le Sud de la place.
Mais les ouvriers eux-mêmes ont bien compris qu'au delà des enjeux municipaux, le déplacement d'un monument (et sa désacralisation ! ) représente un risque potentiel :
- la surélevation des 350 tonnes, pour déposer le bloc sur les rails devra être de 7cm. Pas grand chose, mais on ne peut pas appliquer +7cm d'un coup, à l'ensemble du monument !
Concrètement, on va, angle par angle monter de 2cm la hauteur. Nouveau problème : la surélévation momentannée d'un angle, même de quelques centimètres représente des décimètres au sommet ! Il pourrait donc y avoir basculement ou rupture d'un élément.Les autres étapes sont, d'après les ouvriers, moins périeuses.
Et si Garibaldi tombe, non seulement un symbole mais aussi un programme électoral s'effondreront de même. On aura pas tout perdu !
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