Le marché de la discorde à libération
Il y a quelques semaines à peine, en circulant le long de l'Avenue Malaussena on pouvait voir sortir de terre de gros montants métalliques gris, à intervalle régulier le long des voies du tram.
Alors que le ré aménagement de l'avenue, désormais piétonne, laissait le champ libre aux promeneurs, l'arrivée de ces barres grises gâche le paysage.
Et c'est aussi l'avis des maraîchers ! Souvenez-vous que les travaux du tram avaient contraint ces derniers à déplacer le marcher de la libération boulevard Joseph Garnier. Mais ils ne veulent pas de ces structures moches pour le prochain marché.
Et ça fait mal au porte-monnaie : l'un des marchands avance la somme de 12.000 euros unitaires pour la pose de chaque box !
Voici quelques photos, consultables sur l'album-photo.
Exposition des découvertes archeologiques de la rade de Villefranche au musée de Menton
Le quotidien Nice-Matin publie aujourd'hui une page sur la future exposition d'archéologie sous-marine au musée de Menton.
C'est un aboutissement pour l'équipe d'archéologues amateurs basée à Villefranche sur Mer et regroupée sous le nom associatif « Anao » (nom du port grec antique de Beaulieu sur Mer). Ainsi certaines pièces (notamment beaucoup d’objets en verre) pourront être exposées au grand public.C’est un moyen de faire connaître la diversité du patrimoine archéologique local puisqu’on découvre un panel de vestiges datés de l’antiquité jusqu’au XIXème siècle, et originaires de méditerranée (Afrique, Espagne, Italie…) et d’Europe.
Enfin on y voit une manière de promouvoir les domaines d’archéologie sous-marine, discipline assez peu présente dans la région et d’évoquer le milieu marin avec une arrière pensée de sauvegarde.
Le Hockey-club de Nice monte en 1ère division
Article par Christophe
Le dernier match du Hockey-Club de Nice est une grande victoire qui permet l'accès à la première division dès la saison prochaine. Découvrez ci-dessous le résumé du match vu par un ami grand sportif, merci à lui.
Hockey - LHC/Nice - Finale de D2 2008 (7)
par LyonCapitale
Ainsi ces prédateurs s’engouffraient sur la patinoire avec la rage au ventre car le chemin fut long avant d’arriver à ce stade de la compétition. Seulement le match commença comme à l’aller. Effectivement, les lions ouvrèrent la marque. D’ailleurs l’histoire se réitérait avec une égalisation de Nice. Cependant, cette fois-ci, Lyon continua ces attaques inlassables pour mettre deux buts supplémentaires. A ce moment-là, au lieu de se cambrer dans la spirale de la défaite, Karlsson le glas de la révolte et diminue l’écart. Malgré cette insurection, Grenier donne un quatrième but pour Lyon, mais Nice se rebelle par tradition. Dès lors, dans les quatre dernières minutes du deuxième tiers-temps, Karlsson et Jouiane mettent les équipes à égalité.
Lyon se remet en question par cette soudaine réaction de Nice. Par conséquent, leur fébrilité et la frénésie niçoise fait encaisser le but du chaos à ces Lyonnais démunis. Malgré les temps morts, les sorties de gardien, Nice est champion et accède à la division 1. L’esprit niçois a bien été représenté encore ce soir par ses joueurs. Ceux-ci méritent notre fierté et la représentation des couleurs de notre ville !
Architecture Belle-Epoque Nice
- Lien vers l'article sur la Reine Victoria à Nice
Après avoir beaucoup voyagé en Inde et Malaisie, Le colonel Smith (ingénieur du Géni) achète 22.000 m² de sol inculte au Mont Boron en 1856 et construit une résidence vaste et complexe. Les niçois sont frappés par l’apparence insolite puisque l’architecture mêle divers styles comme le gothique, du rococo et du néo-monghol et que les plans sont calqués sur le « Fort Rouge » de Dehli.
Transformé en copropriété après la Seconde Guerre mondiale, il est aujourd’hui monument classé.
En effet, les caractéristiques niçoises et environnantes en matière de démographie, de culture, d’économie, et de langue par exemple commencent à évoluer (alors que ces mêmes caractéristiques étaient resté figées durant plusieurs siècles).
Ces modifications importantes touchent finalement à tous les sujets quotidiens des niçois et à leur cadre de vie, tant et si bien que cette période d’essor se marque dans l’architecture notamment.
Les axes de communication sont développés par le chemin de fer et les nouvelles routes,
Des bâtiments et des évènements à vocation culturelle ou de divertissement apparaissent avec les casinos, les cinémas, théâtres, le carnaval, le festin des reproches…
Divers progrès techniques (tout à l’égout, éclairage public, le tramway, le funiculaire…) rendent la ville plus moderne et attractive.
Dans un contexte d’explosion démographique (4500 hivernants en 1861 ; 33.000 en 1881 ; 150.000 en 1910) l’espace urbain de Nice s’étend au-delà du paillon, vers les collines de Cimiez, Rimiez, Fabron, St Philippe, St Barthélemy… Quand les collines sont occupées on aménage la plaine le long de grands axes Nord-Sud, comme Gambetta, Jean Médecin, Malaussena, Borriglione…
La construction de la ville nouvelle est amorcée.
Pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, on suppose que l’étude des bâtiments et de leur style architectural dans cette période (la Belle Epoque) apporte des éléments de réflexion.
Avant le rattachement, le style architectural niçois était dirigé par un « Consiglio d’Ornemento ». Ce conseil dirigeait un « plan d’extension et d’embellissement rationnel et structuré » de la ville. Le style correspond à un néo-classicisme sobre, issu de la restauration Sarde et de l’Italie du nord.
Exemples de la Chapelle du Saint-Sépulcre place Garibaldi, les arcades de Masséna, la façade de l’hôpital St Roch.
Le Consiglio d’Ornemento :
On parle de « rigueur administrative » dans les bâtiments de services, comme si on voulait donner au public un sentiment d'ordre et de rigueur en fréquentant hôpitaux, églises ou banques. En 1887 la construction du palais de justice parachève l'implantation des monuments classiques à Nice.
C’est ce « Consiglio » qui ordonne la trame de fond de la ville (toujours visible actuellement) avec l’aménagement le longs des berges du paillon de grands bâtiments, les places « à l’italienne » sur les espaces autrefois défensifs comme la place Garibaldi et Masséna.
Le rattachement du comté en 1860 met fin au contrôle architectural. La liberté, la mixité culturelle, la richesse des commanditaires et l’époque d’essor font imploser la créativité du bâti à Nice notamment. Ce succès de « l’architecture Belle Epoque » se doit à deux éléments :
- L’arrivée massive d’une clientèle aristocratique et désireuse d’éblouir par son cadre de vie, sa culture, ses rêves.
- L’histoire régionale et la diversité culturelle.
La Belle-Epoque annonce donc une période d’opulence et de joie de vivre : une ville neuve surgit dès le rattachement en rassemblant le luxe et l'oisiveté de toute l'Europe. Parce qu’elle rassemble ces privilégiés Nice est différente d’ailleurs : elle bâtie pour le plaisir et les distractions d'une classe sociale privilégiée.
Symptômes du nouvel élan : les gares de Nice :
On assiste à une mutation culturelle bien illustrée dans la construction des deux Gares :
La gare du Sud (ci-dessus) est l’aboutissement du projet Nice-Digne, la gare ouvre le 7 juin 1892 d’après les plans de Bobin. Ce dernier fut un élève d’Hittorff, créateur de la gare du Nord à Paris d’où les ressemblances :
- un pavillon central monumental, relié par deux ailes à des pavillons latéraux.
On est frappé par la diversité des matériaux mis en œuvre : pierre, brique et céramique. Le décor reprend des modèles grecs, médiévaux, néo-classiques, géométriques. Sur la partie arrière s’appuyait une grande verrière qui servit notamment à l’Exposition Universelle de Paris, 1889. Cette verrière, classée à l’inventaire des MH a été démontée récemment pièce par pièce et devrait être replacée à l’original.
Ces princes se font construire des bâtiments somptueux dans de grands parcs. Ils veulent étaler sur les façades leur richesse et leur culture.
Nice comptait 35 hôtels en 1860, 130 en 1900, 180 en 1910.
Chaque palais arbore sur ses façades des éléments architectoniques divers, parfois sans relation. C’est à qui sera le plus remarqué, on aboutit à un étalage de formes moulées dans le stuc et agrémentés de couleurs vives.
Ainsi les élites mondiales affichent leur culture et leur pouvoir.
Une ville pour étrangers :
La ville est partagée par 3 groupes d'étrangers qui exercent leur influence : russes, anglo-saxons et français.
· Le quartier anglais répondrait selon certains auteurs à une volonté ségrégationniste : créer un quartier colonial en bordure de la ville ancienne (comme avec leur empire colonial) et le long de la mer, dans le quartier de la Buffa. : pourquoi les anglais se seraient-ils installés ici ? On raconte que la communauté anglaise était friande de promenades le long du bord de mer (promenade des anglais), aboutissant au casino de la jetté-promenade. Un pasteur anglican aurait alors souhaité installer sa paroisse à proximité, d’où le point de départ de la concentration anglaise. L’église et le cimetière concrétisent cette pensée mais on ne remarque pas une unité de style spécifique (alors que certains monuments isolés le sont : château Smith, le château la tour (aux Baumettes), à cimiez le manoir Belgrano.
· Le quartier Russe est par contre très dynamique, dans le quartier du Piol, Valrose, Baumettes : constructions de grande ampleur, architecture éclectique, architectes slaves.
· Les français ne se regroupent pas en quartier. Ils se dispersent dans la ville.
Dans ces conditions il est difficile de trouver des rues voir quartiers avec une unité complète de style. Cela fonde l’un des particularismes de l’architecture urbaine de Nice.
Ainsi la reine Victoria, les rois Léopold II de Belgique, Oscar de Suède, mais aussi les artistes et intellectuels tels que Nietzche, Tchekhov, Matisse affluent sur la Côte d’Azur le temps d’un hiver.
Des bâtiments de prestiges :
Cela a un impact conséquent sur l’architecture niçoise. L’art nouveau s’illustre dans les Palaces et Hôtels avec la vogue du « jardin d’hiver » notamment : une serre de fer et de verre ouvrant un grand espace où pousse une végétation exotique. On les voit encore au Negresco dans sa Grande Rotonde (classée) ou au Regina Hôtel.
Exemples :
La qualité principale réside dans la silhouette et le traitement global du pan de façade avec des clochetons, minarets, combles d’ardoise.
Le style architectural est décrit comme éclectique, « on décore la façade par addition de styles plus que par composition ».
L’architecture est rythmée par des pilastres cannelés qui se répètent de part et d’autre des ouvertures à fronton de l’étage, en lui conférant une sorte de raideur, qu’humanise une loggia à péristyle à laquelle on accède par des escaliers opposés “à l’italienne”, et qu’adoucissent médaillons et guirlandes propres aux ornements de la fin du XVIIIe siècle.
Dans le parc de l'actuel musée on remarque un arceau de pierre portant à son faîte un visage mythologique, soutenu de chaque côté par des tritons encadrant une margelle renflée, décorée d’attributs aquatiques. Œuvre du sculpteur Henri Cordier (buste de Masséna dans le jardin du palais du même nom), ce n’est point une fontaine comme on inclinerait à le croire, mais le balcon d’une villa aujourd’hui disparue de la Promenade des Anglais.
Cette villa est l’un des exemples de villas à l’italienne pastichant la renaissance. On peut citer quelques exemples similaires avec la Villa les Palmiers (Palais du Marbre), la Pastorelle à Fabron, El Paradisio à Cimiez...
Sur la façade sud, le propriétaire Ernest Gambart fait graver un vers de John Keats, poète anglais (1795-1821) : "a thing of beauty is a joy forever". Cette façade est décorée de statues symbolisant la poésie, la musique, la danse et l’astronomie placées dans les niches, et au-dessus de la loggia se dressent des représentations de l’architecture, la sculpture, la peinture et la gravure. D’inspiration Renaissance italienne, ce haut-lieu de la vie niçoise attire pendant des années dans ses élégants salons et son parc, toutes les personnalités en vue, pour de fastueuses réceptions.
Construite par le grand architecte danois Tersling, il construisit pour Victor Massena une villa à son image : le côté Sud et ses formes élégantes rappellent le côté noble et scientifique du propriétaire, la rigidité de la façade Nord évoque sa carrière militaire. Pour plus de renseignements allez voir l'article spécifique sur le Musée Massena.
A Cannes il y a celui de Lord Brougham, à Nice Nord le château Valrose, et les manoirs Belgrano et Leliwa.
o l’orientalisme :
- le château du Mont-Boron dit « de l’Anglais » : (de Smith) rappel les Indes par son crénelage et ses bulbes coiffants ses tourelles,
- La villa Surany à Cimiez ne possède d’oriental que certains éléments tels que les baies à arc outrepassé des façades.
- Des frises en mosaïque et arabesques polychromes visibles sur l’Hôtel de l’Alhambra.
o Egyptologie
La villa Zophia Quai des Etats-Unis...
- Villa Kérylos
o Courants divers :
- Eglise américaine en néo-gothique, la cathédrale russe (imitation de l’église de St Basile le Bienheureux à Moscou).
III. D’autres bâtiments :
Il est important de remarquer dans le cas de Nice que certains bâtiments datés de cette période (Belle-Epoque) ne sont ni des hôtels, ni des palais ou villas.
Imbriqué dans le tissu urbain, l’Opéra de Nice a pu rivaliser très tôt durant la saison musicale – en hiver – avec les grandes scènes européennes. A l’origine théâtre, il a été plusieurs fois détruit (par un incendie en 1881). Sa forme contemporaine date de 1885 (François Aune). L’architecture éclectique mérite quelques explications :
Une rotonde d’angle fait le lien entre les façades nord et est : à l’origine l’entrée principale de l’opéra y était située. Avec ses colonnes à bossage et ses grandes verrières, la rotonde donne un effet de verticalité et de majesté à l’édifice, quand les soirs de représentation, la lumière transforment l’opéra en un gigantesque vaisseau illuminé.
- les banques :
Une architecture pour de nouveaux habitants :
Un autre type de bâtiments : les villas bourgeoises aristocratiques, construites à partir du début du XXème siècle.
Elles sont visibles aujourd’hui partout dans Nice, plus ou moins submergées dans les constructions récentes. Parfois elles sont en mauvais état, mais on remarque aussi de belles restaurations.
La Belle-Epoque marque profondément Nice en urbanisant la rive Ouest du paillon. On construit des hôtels et palais sur les collines, de nouveaux quartiers sortent de terre le long de grands axes perpendiculaires.
Le style Belle-Epoque est la manifestation du regroupement de classes privilégiées, l’espace d’une saison, qui veut étaler sur ses façades sa culture, ses rêves, et sa richesse.
Pour bon nombre de cas, on constate souvent que « l’étage noble » des appartements (le 1er niveau) est bâti sur des soubassements traités de manière rustique, voir brute. Michel Steve n’hésite pas à interpréter cette généralité comme une métaphore du triomphe de la culture et du savoir sur la brutalité de la nature. On peut également y voir une affirmation de la hiérarchie sociale puisque souvent le rez-de-chaussé ou l’entre-sol est occupés par les domestiques.
L’existence de bâtiments publics divers, construits dans le style Belle-Epoque (comme église, hôpitaux, palais de justice, bibliothèque, banques…) pourrait affirmer la richesse et l’histoire de la nation et l’ouverture de la culture vers ses citoyens.
A Nice nous devons signaler l’extrême diversité de ce patrimoine et le pullulement de villas et immeubles, éparpillés dans les vallons, à flanc de colline ou noyés entre les nouvelles constructions. Ce type de bâtiment, parfois négligé doit être sauvegardé pour conserver les traces des spécificités Belle-Epoque locale.
Locale car pour conclure, la Belle-Epoque a touché le « monde civilisé » avec un impact global sur l’architecture. Toutefois nous devons démarquer Nice qui reste exceptionnelle par sa fonction même de capitale touristique.
Appel des lyceenns d'Ile de France : un nouveau mouvement lycéen
Non : ces lycéens qui réclament l’abandon des suppressions de postes d’enseignants à la rentrée rentrent en lutte, de façon consciente ou non, contre la libéralisation du Marché des savoirs, ce qui passe nécessairement par la détérioration progressive et aujourd’hui de plus en plus brutale de l’école publique. Car aujourd’hui le gouvernement souhaite réaliser quelques économies au détriment des lycéens, mais aussi des enseignants qui devront continuer à faire cours à des classes de plus en plus surchargées, et donc ingérables de manière conviviale et aptes à la transmission des savoirs et intérêts…
Mais nous le savons bien, il n’y a pas que les lycées qui sont concerné : les universités, récemment touchées par ces réformes visant à faire de l’Europe un des pôles de la « compétition » mondiale du « marché de la connaissance » par le biais du privatisation du financement et de l’organisation des facultés, sont aussi directement concernées par ces suppressions de postes, une bonne partie des étudiants visant le métiers d’enseignants… Les facs vont-elles commencer à se bouger ? Ou les étudiants se sont ils épuisés dans leur lutte inefficace contre la Lru ? A moins qu’ils ne soient résignés, ou qu’ils estiment que ce n’est pas le moment…
A la marchandisation de l’enseignement, laquelle peut se renforcer dés que le secteur public est en difficulté, en accroissant mécaniquement l’attractivité de l’enseignement privé, s’ajoute la casse du secteur public en général : les hôpitaux, les tribunaux, la sécu… Les contres-réformes s’appliquent en bloc, lorsque les résistances sont séparés… Et ce n’est pas simplement les fonctionnaires qui seront victimes de cette logique néolibérale qui instaure la précarité comme règle et le modèle de l’entreprise privé capitaliste comme norme du service public, ni simplement les étudiants et lycéens qui projetaient de devenir fonctionnaire, mais l’ensemble de la population. C’est la définition même d’un service public : offrir pour tous l’accès à certaine ressources et certains droits, indépendamment de ses moyens économiques, de son origine ou ses croyances… Par conséquent, s’attaquer unilatéralement contre les différents services publics comme le fait le gouvernement du président Sarkozy, c’est prendre le risque de renouer les liens entre les différends insurgés, commémoration festive, subversive, révolutionnaire et émancipatrice des quarante ans d’un certain mois de Mai.
Nous, lycéens représentant 23 lycées d'Ile de France, appelons l'ensemble des lycéens à se battre contre les suppressions de postes dans l'Education Nationale, contre une éducation à 2 vitesses et contre la politique de Sarkozy.Nous refusons les 11 700 suppressions de postes el les heures de cours supprimés qui dégradent nos conditions d'études. Nous exigeons 25 élèves par classe dans les lycées généraux. Nous revendiquons le dédoublement de toutes les classes dans les lycées pro, aucune suppression d'options et le droit au redoublement. Nous refusons les suppressions des BEP. Suite aux politiques appliquées depuis des années et avec les mesures prévues dans le rapport Pochard et dans le plan Banlieue, c'est une éducation à 2 vitesses que le gouvernement est en train de mettre en place. Nous exigeons : dans tous les quartiers, dans toutes les régions, un même droit à l'éducation !
Nous exigeons aussi le respect du droit à l'expression et à l'organisation des lycéens. Nous rejetons la politique de Sarkozy, qui s'attaque aux droits des lycéens mais également des profs, et de l'ensemble des jeunes et des travailleurs. Pour amplifier la mobilisation dans chaque bahut déjà en mouvement, nous devons réunir tous les lycéens en Assemblée Générale. Cela permet de discuter de la situation, des revendications et de décider ensemble des actions. Cela permet d'entraîner plus de lycéens dans la discussion et dans l'action. Nous devons nous coordonner avec les profs, qui se battent contre la même politique. Le meilleur moyen pour mettre le gouvernement sous pression et de dégager du temps et de l'énergie pour la mobilisation, c'est la grève. Partout, par des débrayages, des blocages, nous devons stopper les cours, nous réunir et nous mobiliser. Les blocages, l'arrêt de tous les cours doivent être un moyen d'être plus nombreux en AG et dans les manifs. Les manifs doivent continuer, elles permettent de populariser le mouvement et de l'étendre en encourageant plus de lycéens et de profs à participer. S'organiser doit nous servir aussi pour étendre le mouvement et aller débrayer d'autres lycées, ce que nous devons faire dès demain. Nous appelons tous les lycéens à se mobiliser, notamment les lycéens des villes en dehors de la région parisienne.
C'est l'ensemble des jeunes et des personnels enseignants et non-enseignants qui sont attaqués par les réformes du gouvernement. Nous devons répliquer par un mouvement de grève de toute l'EN.
Ce mouvement sera le premier pas d'un mouvement d'ensemble de tous les jeunes et tous les salariés contre ce gouvernement, qui pourrait seul stopper sa politique. C'est pour cette raison que nous invitons touts les lycéens mobilisés à prendre contact et à s'organiser avec leurs profs.
Prochaine étape : manif et grève nationale de toute l'EN le 3 avril (RDV Ile de France à 14h à Luxembourg) Nous appelons à participer à la manif du 5 avril pour la régularisation des Sans-papiers.
La manif du 16 avril sur les salaires sera un prochain rendez-vous de convergence de tous les salariés contre la politique du gouvernement, nous devons y être présents également.