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OGC Nice : 4ème au classement de ligue 1 ! But d'Hellebuyck Nice Nancy 21ème journée

Buteur dimanche soir à l'occasion de la 21e journée de Ligue 1, David Hellebuyck a offert les trois points de la victoire au Gym contre l'AS Nancy-Lorraine (1-0). L'ancien Lyonnais, Parisien ou Stéphanois, interrogé par le site officiel du club, ne cache d'ailleurs pas sa joie de voir l'OGC Nice flirter avec les places européennes: "Le groupe est formidable, tout le monde fait les efforts, il y a une super ambiance. Le championnat est encore long, on se déplace deux fois d'affilée, il faut qu'on prenne des points pour rester en haut. En tout cas notre place n'est pas volée, on se crée beaucoup d'occasions à chaque match, on a un fond de jeu."

Le Gym se déplacera deux fois lors des 2 prochaines journées, à Toulouse puis à Lyon.

Shark Attacking Helicopter Photograph

Attaque de requin, requin - helicoptere...Cette photo spectaculaire représentant dans la baie de San Fransisco un grand requin blanc attaquant un plongeur hélitreuillé est bien connue...


Ce n'est pas plus compliqué que ça...





Et oui, ce n'est jamais qu'un gros montage photo, réalisé par logiciels informatique type photoshop. On a supperposé le requin jaillissant hors de l'eau, à la scène presque banale de l'hélitreillage en pleine baie de San Francisco. Pour le spéctaculaire, l'auteur a fait pivoter "en miroir" la photo originelle de l'hélico, de sorte que le plongeur soit face à la bête. Et tout le monde y croit. Pas si bête hein !
La photo de l'hélico fut prise par Lance Cheung, soldat américain, au cours d'un exercice en baie de San Francisco. Pour info l'appareil est un HH-60G Pave Hawk utlisé en mer par l'US Air Force. Notez le mât à l'avant utilisé pour le ravitaillement en vol. Le Golden Gate est bien visible en arrière-plan.
Quand au Grand Blanc, son plongeon fut photographié par Charles Maxwell, un photographe sous-marin professionnel, dans False Bay en Afrique du Sud. Sa photo est d'ailleur visible sur son site.
La description qui accompagne généralement ce montage dit que la photo fut récompensée par le prix "photo of the year" du "National Geographic", ce qui est faux. L'article mis-en-ligne par le magazine dément avoir decerné ce prix.
Ce qu'il faut retenir ? L'image informatique est facilement modifiable, ne croyez pas systématiquement vos yeux ! On doit aussi admetre le tallent des photographes, et de l'auteur de ce montage, qui fait parler de son chef-d'oeuvre depuis Août 2001. Chapeau l'artiste !
Pour en savoir plus :

Le vieux-Nice et ses traces archéologiques

S'il parait évident que le Vieux-Nice regorge de vestiges anciens, certains sont plus cachés que d'autres et ne peuvent apparaître que de manière occasionnelle.
En balade rue de la Préfecture, j'ai remarque cette agence immobilière. Pour refaire la devanture, le proprio a araché l'ancien décor et attend le nouveau. Durant ce laps de temps, la façade nue de l'immeuble livre le témoignage des siècles qui ont marqués les maçonneries par de nombreux remaniements.



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L'intérêt de ces clichés est de démontrer le potentiel des façades : sous la peinture, le platre, l'enduit, derrière les devantures des boutiques, toute l'histoire du vieux-Nice est lisible.

Dans le cas présent, il faut remarquer l'appareil particulier qui flanque le montant gauche de la porte d'entrée. Il peut s'agir d'une maçonnerie médiévale. Les voûtes de brique peuvent également approcher ces périodes.

Nice by night - Avenue Jean Medecin, arcades et place Massena

Ces photos sont prises de nuit à l'occasion d'un balade en centre-ville.
Les illuminations, la foule à cause des soldes et l'athmosphèere du mois de janvier donnent un certain caractère à ces clichés ? A vous de juger.


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Vers les arcades de Massena :

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A Nice la vidéosurveillance s'installe : ville et police main dans la main

Nice-Matin titre "ville et police main dans la main".

Ensemble ils exploiterons les 198 caméras implantées sur Nice.

En médaillon, Christophe, salarié : "ça ne me gêne pas", et Nadia, agent de voyage : "le même principe que les radars".


"Mieux vaut prévenir que guérir". Dans la bouche des politiques niçois, le mot "prévention" signifie répression préventive.

Petit à petit il semble que l'on est déterminé à instaurer un climat de télésurveillance, où seuls les "hors-la loi" ont quelque chose à craindre.

Même l'interview impartial et au hasard par la presse locale vers ses concitoyens conciliants rabâche les arguments du "je me sens libre si je suis protégée", "il n'y a que ceux qui sont en infraction qui doivent craindre les caméras".


J'en viens donc à citer la fameuse lettre ouverte à Henri Chabert, "un homme qui n’a rien à se reprocher" :


En effet, en plus des vidéos surveillance déja installées dans les transports en commun niçois et sur certains espaces "sensibles (centres commerciaux, parkings, place Massena, vieux-Nice...), la vidéo-surveillance s’intègre dans un ensemble de dispositifs destinés à "révolutionner" le dispositif policier :

La "prévention situationnelle", appelée également "sécurité passive".

Par la prévention situationnelle, il s’agit de modifier l’environnement urbain pour générer un "contrôle social naturel" et éviter les situations d’insécurité. Quelques exemples parisiens : des bancs "semi debout" empêchent la présence de SDF dans le métro, un arrosage régulier de la pelouse des Halles éloigne les importuns.

La prévention situationnelle s’accompagne d’un renforcement des contrôles d’identité, de l’encouragement à la délation ("témoignages sous couvert de l’anonymat", articles 706-57 et 706-56 du code de procédure pénale, ou récement les cas de récompense si délation avec les dernières émeutes de banlieu), renforcement de la collaboration entre les services de police (liens entre les Renseignements Généraux, les Brigades Anti Criminalité et la gendarmerie). Enfin, en cas de coup dur : "la présence de la police sur le terrain ne se limite pas à celle des îlotiers. Des unités d’intervention, des unités spécialisées, des CRS peuvent aussi y participer."

Ce qu'il faut en déduire est que la vidéo-surveillance n’est qu’un élément parmi d’autres de la course au "tout sécuritaire"; elle concourt à "sécuriser l’ambiance générale"
Vidéo-surveillance, transformation du mobilier urbain, police de proximité... Face à la délinquance, l’État dévoile son idéologie techno-policière : la technologie est censée répondre aux faillites sociales et politiques.

Après la traçabilité des aliments et des marchandises, l’État prépare la traçabilité des individus, présentée comme seul moyen de faire disparaître les imprévus et les dysfonctionnements, là où il n’y a que les conséquences d’un système social féroce.

Quelles dérives ?
Dans l'absolue et pour que les caméras de Nice et d'ailleur soient efficace, il faut que derrière l'écran se tienne un policier.
Le problème soulevé par des gens très intelligents est simple : impossible de mettre un policier derrière chaque caméra. Blue Eye Vidéo, à l’instar d’autres sociétés comme Sissel, propose donc des logiciels spécialisés dans la détection automatique des comportements suspects, le comptage de la foule ou la détection d’infraction aux feux rouges...
Le pôle technoplogique de Sofia-Antipolis mérite d’être signalé : c’est là que les chercheurs du programme Orion ont développé une technologie comparable à celle de Blue Eye Video : le logiciel VSIS (Visual Surveillance Intelligent Software) qui détecte les événements suspects. Encore une fois, de la "vidéo-surveillance intelligente".

Caméras en lumière visible, infrarouge ou panoramique, capteurs biométriques, tags. Les espaces visés sont de tous types : ouverts ou fermés, aéroports, gares, centres commerciaux, rues, points de passages...

Débuté en février 2005, le programme durera deux ans, avec un budget de 2,3 M€. "L’objectif est d’observer une foule avec des caméras, et d’être capable de caractériser, voire de reconnaître, des individus au vol. L’analyse de chaque personne s’appuie sur un large corpus d’individus indexés par similarités.

L’idée est non seulement de pouvoir reconnaître une personne présente dans une base de données, mais aussi de reconnaître des types de personnes, les couleurs, la texture, les lignes de force du visage et les accessoires comme les lunettes."

La vidéo-surveillance rencontre ici une autre technologie de pointe : la biométrie, qui consiste à informatiser des données biologiques (odeur, sang, salive, urine, ADN), morphologiques (empreintes digitales, forme de la main, traits du visage, dessin du réseau veineux de l’oeil) ou comportementales : (dynamique de la signature, façon d’utiliser un clavier d’ordinateur, voix, démarche) pour l’identification ou l’authentification. "
[Le croisement technologique entre vidéo-surveillance et biométrie] est aujourd’hui en pratique dans plusieurs casinos aux Etats-Unis et en France (identification des joueurs interdits ou individus fichés), aéroports (identifications de personnes indésirables), stades (refoulement de voyous connus et dangereux pour la tranquillité des autres spectateurs), centres commerciaux ou grands magasins (repérer l’entrée de petits voleurs connus des responsables de la sécurité)" . Casinos, aéroports, supermarchés, voilà pour les usages privés.

A quel moment peut-on s’opposer à ce contrôle total, alors que la mise en place de chaque élément paraît innocente ?

Des caméras "absolument partout", pourquoi pas finalement ? Techniquement, ce sera bientôt possible. Honnête citoyen, tu ne seras jamais fiché au Grand Banditisme. Quand tu sors ce n’est pas pour poser des bombes, et tu n’as même jamais envisagé de voler un vélo. Tes comptes sont irréprochables, tu ne payes aucun fournisseur au noir, tu t'arrêtes à l'orange et tu paye la redevance TV.
Bref, tu n’as rien à te reprocher, tu l’as dit.
Alors pourquoi refuser les caméras dans la rue ? Aussi bien, pourquoi refuser les caméras dans ton salon ? Pourquoi refuser l’implantation d’une puce de localisation par GPS dans ton bras ?

  • Tu ne considères pas que les caméras, puces sous-cutanées et autres cartes d’identité empiètent sur ta vie privée.
  • Tu n’as rien à te reprocher : tu n’es pas Juif, ni Arabe, ni Noir, ni pédé.
  • Irréprochable, tu n'as que des amis policiers.
Mais es-tu tant à l’abri que ça ? Qui décide de ce que tu dois ou non te reprocher ? Faut-il absolument commettre des actes délictueux pour subir les foudres de la répression ?
Parfois il suffit d’exister. En octobre 1940, les Juifs résidant en zone occupée française reçoivent l’ordre d’apposer la mention "Juif" sur leur carte d’identité. En mai 1942, c’est le port de l’étoile jaune qui devient obligatoire. Gageons qu’une grande majorité de citoyens juifs a accueilli cette nouvelle sans grande inquiétude. Après tout, ces gens, comme toi, n’avaient rien à se reprocher : ils sont allés s’inscrire et ont cousu eux-mêmes leur étoile jaune sur leur veste. Puis, du jour au lendemain, c’est leur existence qui est devenue criminelle.
Cette référence au régime de Vichy te semble abusive ? Elle rappelle combien nous sommes à la merci de l’État, combien des outils de fichage tels que la vidéo-surveillance ou la biométrie peuvent décupler son efficacité. Si, en 1940, les autorités de Vichy ou d’Occupation avaient eu à leur disposition la vidéo-surveillance et la biométrie, combien de Juifs auraient réchappé ? Les résistants auraient-ils pu fabriquer tant de faux papiers avec le passeport biométrique et infalsifiable ? Ce n’est pas un hasard si la carte d’identité, outil de contrôle social par excellence, a été généralisée par Pétain. Comme la biométrie ou la vidéo-surveillance, elle jalonne le chemin vers une société totalitaire. Quand le gouvernement aura mis en place un fichier de police comportant les données biométriques de chaque personne n’ayant rien à se reprocher, quand tous les garçons de café seront équipés de puces biométriques GPS, quand des caméras permettront de reconnaître et de tracer chaque individu, quelle possibilité de résistance restera-t-il face à des décisions injustes ou contraires à la dignité humaine ? Comment pourras-tu réagir lorsqu’une nouvelle catégorie de personnes, fichées et encartées, sera stigmatisée ? Comment pourras-tu désobéir à des lois que tu jugeras liberticides ? Comment pourras-tu exercer un contre-pouvoir à la toute-puissance de l’État et des entreprises ? Sauras-tu encore réagir ? Sauras-tu encore désobéir après tant d’années où tu auras cousu toi-même ton étoile électronique ?