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Le projet de la Gare du Sud de Nice - concertation publique

Le Lundi 8 juin 2009 était organisée une concertation publique à propos de l'avenir du batiment de la gare du Sud.

Pour présenter le projet, Monsieur Christian Estrosi (Député-Maire de Nice) rassemblait une équipe composée notamment d'Eric Ciotti, Député et Président du Conseil Général,
Madame Muriel Marland-Militello, Député des Alpes-Maritimes,
Monsieur Patrick Mottard, Conseiller Général des Alpes-Maritimes.
Le public était venu en nombre pour prendre connaissance de l'avenir de l'édifice et des transformations à venir dans le quartier.






Dans la nouvelle gare, des équipements sportifs financés par le CG :

Eric Ciotti, Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, introduit le débat en signalant notamment que le collège Vernier ne possède pas d’équipement sportif, et que le projet « gare du Sud » doit prévoir un gymnase répondant au besoin de Vernier. Le Conseil Général financera le projet dans ses aspects équipements sportifs. Cet investissement est évalué à 5 ou 6 millions d’euros.
Christian Estrosi, Député-Maire de la ville de Nice, précise que la ville de Nice est aux côtés du CG pour "sortir le quartier Libération de 28 ans de difficultés et de stagnation".

Estrosi : "un chantier au coeur de la valorisation du patrimoine niçois"

C’est une question de patrimoine dont on débat aujourd’hui. Le patrimoine niçois doit être préservé, exhumé, réhabilité.
On évoque le palais de la méditerranée, l’hôtel Rhul (à côté du casino de même nom), le palais de l’agriculture… La gare du Sud s’inscrit dans ce prolongement, aux cotés de l’abbaye de Roseland, la tour Payrolière, un couvent dans le vieux Nice. Ainsi l’histoire et la culture locale seront préservée.

...Après 28 ans de projets en l'air...

La municipalité Peyrat avait un autre projet, en proposant tout à tour une façade de verre, un velium, un déménagement de l'édifice.... La déstruction avait débuté et entamé une partie de la façade. Après l’appel de l’artiste Ultra-violet, Christian Estrosi était intervenu auprès du ministre de la culture (Lang ?)pour stopper la démolition, en classant la façade à l'inventaire du patrimoine des MH.
Aujourd’hui la construction d’une mairie de Nice serait impossible à cause du coût exorbitant.
On revoit le dossier avec moins d'ambitions et moins de moyens. Le nouveau projet prévoit de garder l’édifice originel et ainsi l’équilibre architectural du quartier.

Quelle nouvelle gare du Sud ?

"Cela fait 28 ans que le dernier train a quitté la gare, et depuis, les habitants se demandent quel sort est réservé au bâtiment".
Après 2 ans de polémiques, de lacunes juridiques, de débats d’autres politiques, Estrosi veut mettre un terme, en organisant une concertation publique.
Comment avec peu de moyen préserver ce patrimoine ?
Monsieur le Maire propose de réhabiliter la façade, et de reconstuire la gare originelle avec sa verrière (aujourd’hui démontée et stockée aux abattoirs).

La gare du Sud, ce Monument Historique :

Aussi, on rappel la valeur globale du batiment : la façade fut élaborée par G. Bobin, la façade par Effel. Ces éléments architecturaux sont uniques et précieux, il faut les conserver. Il est donc inutile de lancer des cabinets d’architectes sur des projets qui dénatureraient l'édifice.

La nouvelle gare du Sud d'Estrosi :

Elle serait inscrite dans un grand quartier marchand, avec la ligne 1 du tram. On espere ainsi :
- Valoriser l’identité et le patrimoine historique
- Développer un pole d’animation urbain
- Élargir l’offre de service et d’équipements de proximité.
"Aujourd’hui la place de la libération est vide, grisée par le mobilier du marché [...] Le centre de vie de la ville est limité au vieux Nice et à Massena".
Dans ce nouveau batiment, Estrosi veut une façade ouvrant sur une grande halle intérieur, toutefois sans remettre le marché extérieur en cause.
Ainsi on pense créer un pole attractif, vivant, un peu sur le modèle Lyonnais.

Un batiment qui change le centre de gravité urbain

C’est une question d’équilibre commercial, de place de stationnement (900 places), d’aménagement sportif, animation commerciale, de sécurité (police municipal mutualisé avec les nationaux, raccordement aux 300 caméras de vidéosurveillances qui seront prochainement installées).
Le train des pignes pourrait être aménagé en tram-train, avec une parfaite correspondance qui mènerait vers l’Ouest (parc impérial, madeleine, Lingostière…).
Au niveau des espaces verts, le jardin de la villa Thiole sera fermé par des grilles, réaménagé et agrandi.
Ces travaux sont évalués à 15 millions d’euro pour la collectivité, sur un projet globalement évalué à 35 millions d’euros. Il devrait être achevé en Novembre prochain.
Le planning d’aménagement d’espaces verts devrait être réalisé au 3ème trimestre 2013. Pendant ce temps des peintres et entreprises spécialisées réaliseront une toile devant la façade, qui embellira le bâtiment et son parvis durant les travaux.

Enfin, depuis 28 ans d’attente, un projet commun et collectif lance le quartier vers un nouveau projet.

Alain Philipe, Adjoint au Maire en charge de l'Urbanisme, précise en guise de conclusion que ce projet couvre plusieurs aspects (sociaux, éducatifs, culturels, sportifs, commerciaux, sécuritaires…).
Ce projet s’inscrit dans une perspective écologique puisqu’il propose une « coulée verte ».
De plus le programme prévoit un aspect de renforcement social, en dynamisant le quartier et en offrant aux niçois un nouveau pôle.
Durant les travaux on tente de limiter les nuisances visuelles, notamment avec un phasage des réalisations.


Les Questions :


- "L’avenue Borriglione-Massena : c'est une des plus belles avenues de Nice, alors que Jean Médecin est plus abandonnée. La gare est intégrée dans un cadre architectural vaste et sa réalisation est un chef d’œuvre. Les projets soumis jusque là sont ridicules".
On demande comment la liaison train-tram sera réalisée ; Est-ce que la verrière pourrait être équipée en photovoltaïque ; Est-ce que la place de la libé pourrait être colorée, sans cette grisaille et cette « toile d’araignée » ; peut on prévoir un tri sélectif avec les commerçants ?

Estrosi signal que le tri sélectif et le photovoltaïque sont étudiés. Au niveau de la liaison train-tram, un plan est prévu pour faire une voie au Sud du bâtiment de la gare.
L’esthétique et l’architecture du quartier seront étudiées.

- "L’encorbellement de la gare doit être conservé pour des questions de mobilités des handicapés. Un espace culturel manque actuellement, nous n’avons pas de salle de plus de 350 places à proximité".

Estrosi répond que les projets sont étudiés pour permettre un accès à tous dont les personnes à mobilité réduite, tout en conservant le parvis dans son aspect originel. L’encorbellement fait parti du bâtiment et de l’équilibre architectural, il sera conservé.
La construction de salles en multiplex est prévue dans une taille raisonnable et suivant l’offre locale de manière à ne pas tuer l’attraction des autres pôles.

- "Que faites-vous contre les faux handicapés ; et pour garantir une meilleur mobilité ?"

Estrosi : Ce chantier très lourd est en cours mais il prend du temps pour recenser et réaliser des aménagements. Une loi prévoit pour 2015 de meilleurs aménagements.

- "L’établissement d’un poste de police : le quartier est très sensible mais est ce que la sécurité sera renforcée ?…"

Estrosi : La délinquance est très présente alors nous allons développer la vidéosurveillance et utiliser des systèmes de géo-positionnement pour la stopper.

Patrick Mottard (opposant, Conseiller Général des Alpes-Maritimes) souligne des difficultés dans le projet :
- Les encorbellements signalés ici comme conservés semblent être modifiés dans les projets des architectes.
- Le marché serait présent à l’extérieur et dans la halle ; comment trouver tant d’exposants et comment meubler l'espace, hors marché ?

La concertation se termine avec d'autres questions générales.

Lectures annexes :

Conversion de coordonnées GPS en ligne


Conversions coordonnées géographiques


Lambert - NTF (GéoConcept), WGS84 (GPS) et ED50 (Priam).


D'après une idée de A. Elinik (pour Lambert), adapté et étendu par DsrSoft (pour le reste)






















ED50 - Sexagésimal






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ED50 - UTM




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Fuseau -- Bande -- Zone ------------- X (m) ---------------- Y (m)




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NTF - Séxagésimal






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NTF - Lambert II Etendu







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(GPS) - WGS84 Sexagésimal






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Merci à IGN et Serge Milles concepteur d'outils de géomètre qui ont permis que les fonctions javascript fonctionnent...



La ronde des obstines tournera a Nice


Dans le cadre des actions mises en place contre la Loi Relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU), la mobilisation à Nice prend une nouvelle tournure !


Une ronde des obstinés est organisée les mercredi après-midi Place Masséna, principalement de 17h à 19h, à commencer par ce mercredi 13 mai.


La ronde rassemble les revendications sur :



  • l'école (d'où le mercredi pour permettre aux parents et enseignants du primaire et de secondaire de venir)


  • l'université


  • les hôpitaux...

Nous tournerons obstinément durant l'après-midi de ce mercredi… et des mercredis suivants, jusqu'à ouverture de réelles négociations avecles ministres concernés. Un foulard noir autour du bras portant le nom de ce que vous voulez défendre (université, école, hôpital, etc.), et rejoignez la ronde,


Venez tourner sans prévenir, ni prendre de tickets,les tours de cette ronde-là sont gratuits !

Programme Universite hors les murs - Nice place Massena mardi 24 Mars

L'Université de Nice et ses personnels se mobilisent dans le cadre de la protestation contre les décrets issus de la LRU. Pour cela ils organisent des cours à l'extérieur, sur la place Massena. Voici le programme :

    • 9h-9h30 : Thierry Long : « Education à la citoyenneté »

    • 9h30-10h : Bruno Vallette : "les Mathématiques : Du tableau noir à la vie quotidienne; une matière humaine"

    • 10-10h30 : Jean-Baptiste Pisano (Histoire de l'Art) : « Le maniérisme ».

    • 10h-10h30 : Yann Codou : « Histoire du patrimoine : les monuments
      historiques de la ville de Nice ».

    • 10h30-12h : Oliviéri, Barillot et Rissolo : "les slogans : approches
      phonologique, sémantique et syntaxique".

    • 11h-12h : Jean-Luc Gautero, "Savoir c'est pouvoir"

    • 12h-12h30 : Rosa Maria Dessi : "La pratique de la peinture infamante en Italie du nord et du centre au Moyen-âge"

    • 12-12h30 : El Mechat Samia : Libertés publiques en situation coloniale

    • 12h30-13h : Edwidge Fusaro : "Le Préambule de La conscience de Zeno entre poésie et analyse".

    • 13h-13h30 : Pierre-Laurent Merle : "Effets des changements climatiques sur les populations de gorgonaires de Méditerranée. Exemple d'un financement d'un programme de recherche par l'ANR. "

    • 13h30-14h : Brigitte Sibille : "Liens entre surpoids et diabète de type 2"

    • 14h-14h30 : Cecile Sabourault : "Séquençage du génome humain : les défis de demain"

    • 14h-14h30 : Didier Forcioli : « Les théories de l'évolution »

    • 14h30-15h : Frédéric Robert : "Quelques problèmes mathématiques théoriques et appliqués"

    • 15h-15h30 : Schadron Georges : « Manipulation psychologique et politique »

    • 15h30-16h : Marina Nordera : « Traités et formes de danse à la renaissance (Italie et France): théorie et pratique »

    • 16h-16h30 : Bruno Marcos : « Fractales: des cotes britanniques aux amas de galaxies »

    • 16h-17h : Marcin Sobieszczanski : La création numérique et les médias dans l'art "
    En fil rouge une exposition photo sera présentée par Candy Sabatier, Maud Kika et Nelly Darmon (Psychologie)

Les fregates perdues de Monsieur de Laperouse (1785 1788) Enquete archeologique sous-marine a Vanikoro

Proposition de synthèse de la conférence d’Elisabeth Veyrat - DRASSM
Antibes, mars 2009.


Orchestrée depuis Versailles, L’expédition scientifique de Lapérouse est partie de Brest en 1785. A bord des deux frégates, 220 officiers, marins, soldats et scientifiques composaient l’équipage de cette expédition "scientifique et planétaire". Tous disparurent sans laisser de trace en 1788.

En 1999 la découverte de vestiges terrestres permis de visionner le camp des survivants. Puis en 2003 les recherches livrèrent un fond de carène et un squelette.
Globalement les résultats permettent de mieux percevoir la mission et ses aspects quotidiens, et ainsi de restituer le plus fidèlement possible le parcours de Lapérouse avec un regard plus humain.




Cette expédition « magique » a marqué profondément les esprits dès 1785. L’enjeu était pour l’époque particulièrement audacieux : missionner une expédition planétaire, sur les traces des pionniers tels que Bougainville et James Cook (3 tours du monde). Ce challenge nécessitait des équipements importants et des personnels compétents.
Ceci fut rendu possible par l’intérêt de Louis XVI, de son ministre le Maréchal de Castries et du Directeur des ports et arsenaux, le chevalier de Fleuriot.
Les ambitions du voyage étaient les suivantes :

  • Économie : Développer le commerce des fourrures entre l’Amérique et la chine, avec la loutre de mer. Reconnaitre de nouveaux marchés notamment en Chine

  • Les aspects scientifiques universels (géographie, biologie et botanique, astronomie, approche ethnologique des peuplades méconnues…)

  • La gloire et le prestige de la nation : Poursuivre l’œuvre exploratrice de Cook. Les enjeux plaçaient cette expédition sous secrets.
Elle fut préparée à Rochefort et Brest. Deux hommes devaient diriger l’expédition, les capitaines Lapérouse et Gandelan.
On prévoyait alors 3 années de vivres plus de quoi tenir une 4ème année avec les plantations dans les escales (maïs). On choisit des marins et scientifiques hyper compétents, en emportant du matériel complexe comme des innovations scientifiques et techniques (paratonnerres, moulins à vent…).
Sur les 2 frégates La Boussole et l’Astrolabe et en plus du fret embarquaient au total 220 officiers, marins et soldats et 16 savants.
L’expédition fut aidée par des institutions royales scientifiques :

  • - Académie royale des sciences
  • - Académie royale de marine
  • - Jardin royal des plantes

L’apport des recherches :
Grâce aux fouilles on remarque que les embarcations étaient des flutes (navires de servitudes) travesties en frégates, aux noms plus prestigieux. Les qualités étaient nombreuses : tirants d’eau relativement faible donc navigation côtière possible, ces navires sont modestes en taille par rapport aux fleurons de l’époque mais ils ont déjà fait leur preuve.
Pour le logement à bord, ces navires de 41 mètres devaient héberger 110 personnes respectivement ! L’organisation devait être complexe : certains ponts étaient remplis de marchandise, et les espaces des officiers prenaient beaucoup de place. On suppose que la solution de hamacs démontables a été obligée.

L’expédition était légitimée par les « instructions du roi » : c’est une liste de questions de tout ordre, soumise à Lapérouse et aux scientifiques. La finalité de l’opération était clairement pacifique.

Le départ eu lieu à Brest, en 1785. En juillet 1786 eu lieu le 1er drame : 21 marins se noient au port des français en Alaska. Puis en décembre 1787 eut lieu le massacre de 11 marins et Fleuriot de Langle, aux îles Samoa.
La dernière partie du voyage connue est située au Nord-Est des côtes de Nouvelle-Calédonie, vers les iles Salomon. A partir de ces instants on sent une lassitude dans les lettres de Lapérouse.
Au 10 mars 1788 on perd son contact : dès ces instants se développe le mythe de Lapérouse. En France on construit au Louvre un monument à la mémoire de l’expédition. Et Louis XVI, en montant sur l’échafaud, aurait demandé « a-t-on des nouvelles de Monsieur de Lapérouse ? ».

En 1827, le lieu du naufrage fut découvert par Peter Dillon qui étudia les vestiges matériels et témoignages ethnologiques sur l’ile de Vanikoro dans le pacifique Sud. Cette île volcanique, au relief escarpé est encerclée par un récif corallien probablement à l’origine du naufrage des 2 navires, sur deux sites :

  • L’épave de « la fausse passe »
Située par 3 mètres de fond, sans cesse perturbée par des vagues et courants déferlants. Le plan de Dumont d’Urville de 1828 illustre l’organisation spatiale de l’épave avec des canons, ancres et gueuses de fer. Aujourd’hui on a perdu certains éléments mais il reste quelques canons et fonds de carène.


  • L’épave dite « de la faille »
Dans une faille naturelle qui induit un massif de corail de part et d’autre d’un tombant. Cela morcelle les vestiges dans plusieurs zones. De plus, pour « faciliter » la fouille la marine nationale a dynamité les roches dans les années 1960.


Les conditions de naufrages et la topographie induite par les barrières de corail et les pentes sous-marine empêchent un dépôt organisé stratigraphiquement.

Les vestiges des survivants, installés sur l’île face au lieu de naufrage furent localisés mais ils ont été pollués par les activités humaines postérieures.
Cependant les fouilles ont livré des installations européennes (armements et éléments de fusil) et non-pas des vestiges rapportés par les autochtones. Cette hypothèse est attestée par la cohérence des ensembles. On se rend compte qu’à terre se trouve une grande quantité d’objets sauvés mais on remarque que l’établissement n’était pas très grand. On suppose que les survivants souhaitaient partir au plus vite, peut être en raison de l’hostilité des animaux et des autochtones.

Description des vestiges archéologiques des 2 épaves :

  • En architecture navale :
o L’archipompe (pompe de calle, alimentée par un retranchement). L’étude de cet élément permet de restituer d’autres éléments (bordés, membrures).
o La fausse passe était un élément particulier plaqué contre la quille pour rigidifier l’ensemble. Cet élément a été taillé assez grossièrement, ce qui surprend vis-à-vis du prestige du navire.

  • Éléments de manœuvre :
o Un aiguillot de gouvernail en fer (alors qu’en principe c’est du bronze)
o Des clous installés en mailletage : plantés sur les coques, ils créaient un phénomène d’électrolyse qui formait une gangue protectrice sur la coque mais limitait les qualités nautiques des navires.
o Étude des bois de charpente : par dendrochronologie on évalue la date d’abatage des bois et le type d’essence. Malheureusement cela ne permet pas de distinguer catégoriquement chaque navire.

  • Au niveau de l’armement embarqué :
o Découverte d’objets en bois, cordage et cuir.
o Chiffres de tirant d’eau
o 1 seul canon découvert, et un pierrier : l’armement était limité car l’expédition était pacifique, mais on suppose un certain nombre d’armes individuelles.
- Des effets d’échanges :
o Casque et hausse col, sifflets en os, rubans de tissu, perles de verre
o Des monnaies : louis d’or, pièces de huit (espagnoles), monnaies chinoises, russes

  • Les souvenirs et échantillons collectés :
o Monnaies
o Coquillages
o Pierres précieuses, grenats
o Porcelaines : services de porcelaines chinoises
o Cadenas chinois pour le « roi serrurier »
o Sceau en bois d’ébène

  • Équipement de bord
o Souvent noyés dans le corail, on reconnait :
Des ancres, plomb de sondes, des « plombs de protection » (posés contre les rivets métalliques dans la calle pour limiter la production d’étincelles).
o Lests, manches d’outils sculptés : peut-être pour échanger
o Une grande jarre pour les rafraichissements des officiers ?

  • Vie a bord
o Éléments de flute traversière, dominos, pions, boutons, cire à cacheter…
o Tourniquet d’amputation, crucifix d’un autel
o En 2003 découverte du seul squelette sur l’épave, après étude il s’agissait d’un homme d’environ 30 ans atteint de scorbut.

  • Instruments scientifiques : ce sont des indices qui permettent de reconnaitre chaque épave :
o Un quart de cercle signé Langlois, de 2,10 mètres de circonférence : utilisé pour l’astronomie
o Un thermomètre à alcool, un sablier, des milliers d’épingles pour les naturalistes de l’expédition, une règle graduée en pouces (rattachée au géographe anglais à bord de La Boussole).
o Un graphomètre (utilisé pour la topographie terrestre)
o Un compas de relèvement
o Fragments de minerais : pour le dessin et la peinture
o Éléments de scalpel


  • Certains éléments aident à l’identification des navires :
- Meules à grain
- Artillerie embarquée
- Corps de pompes de cale
- Armes familiales sur vaisselle
- On remarque l’absence de renseignements par la dendrochronologie ou l’architecture navale.


En 2008 une nouvelle expédition permit une exposition au musée de la marine. Ainsi le public pu bâtir l’histoire, remonter aux sources du périple, du naufrage, et ainsi tirer un premier bilan sur ces années de recherches. On souligne qu’il reste sur les sites du matériel et qu’il est toujours passionnant de plonger sur ces épaves.