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Et la Gaule devint romaine, synthèse de la conférence de Mr. Goudineau

Ci-dessous se trouve la synthèse de la conférence du 19 septembre, "Et la Gaule devint romaine", par C. Goudineau

Et la Gaule devint romaine :

Durant l’antiquité la Gaule correspond à des frontières matérialisées : au Nord l’atlantique, au Sud la méditerranée, à l’est les Alpes et à l’ouest les Pyrénées.
Jusqu’à l’époque Césarienne, il s’agissait d’un territoire et de villes sous le contrôle de tributs gauloises.
En 125/124 eut lieu la 1ère conquête romaine de la Gaule : la Narbonnaise, qui correspond à un espace de circulation entre l’Espagne et l’Italie.
Dans cette province eut lieu une révolte matée par Pompée qui pour célébrer sa victoire érigea un trophée dans les Pyrénées, et retrouvé récemment.
Sous César, la Gaule fut conquise, et Auguste acheva cette conquête en annexant quelques districts.
Ainsi eut lieu le partage de la Gaule en 4 provinces :
- la lyonnaise
- l’aquitaine
- la narbonnaise
- la belgique
La cartographie antique explique les raisons de ce partage, en distribuant le paysage de façon schématique entre les mers, les fleuves et les reliefs de façon cubique.

De cet espace fraîchement acquit, l’empire romain dû le transformer et l’intégrer à sa machine d’empire afin de maintenir une cohérence et de pouvoir exploiter ce territoire.
Dans les parties suivantes, nous tenterons de voir les rouages de ce système de « romanisation ».

Le rôle essentiel de l’armée :
Les « limes » correspond à une bande géographique située sur le Rhin et le début du Danube. Il s’agit d’un espace frontière entre l’empire Romain et le reste du monde, la « barbarie ». Cette bande a été une ligne de fortification gigantesque avec des talus, des fossés, des remparts, des tours, mais aussi des fortins et des grands camps, le tout implanté régulièrement. Les camps retranchés pouvaient accueillir une garnison (4000 hommes) voir plusieurs.
Cette militarisation importante d’un espace induit un développement spécifique et important vers un environnement et des quartiers mi civils, mi militaires comme à Strasbourg. Ainsi l’espace se défend et s’acculture.

Une romanisation par le haut : le cas de l’aristocratie :
Rome s’occupe des enfants des classes aristocratiques et met en avant les valeurs de la vie de citoyen romain.
A Saintes (en actuelle Charente maritime, c’était la capitale d’Aquitaine, située sur un axe majeur) il existe un arc de triomphe formé de 2 ponts, l’arc de Germanicus. Gravé dessus se trouve le nom du dédisant (celui qui l’a fait construire et qui le dédie à l’empereur). On apprend qu’il est le petit fils d’un gaulois alors qu’il porte un toponyme à consonance romaine. Cet arc est l’exemple de la romanisation d’une lignée d’origine gauloise, sur 3 générations.

Des axes de communication qui unifient l’empire :
Au Nord de Lyon, les routes sont bornées en lieux alors qu’au Sud elles sont bornées en milles. 1 lieu = 2300 ou 2600 mètres.
Le bornage en lieu démontre l’existence, avant la romanisation, d’un système de mesure.
Enfin le transit terrestre suppose l’implantation d’étapes, bâtiments peints en rouge et qui aujourd’hui encore gardent cette fonction au travers du toponyme en « rouge » (maison rouge…).

Les « civitates » (cités) :
Elles s’administrent elles-mêmes avec le système politique romain (un sénat, des magistrats, un collège).
Elles sont directement en rapport avec Rome et n’ont pas à passer par l’avis ou la juridiction d’une ville voisine (rivale potentielle) grâce à la romanisation.
Un aristocrate, pour garder un statut de privilégié dans sa cité doit s’impliquer financièrement dans la vie quotidienne et dans l’aménagement urbain : il a un devoir d’évergésie : il doit offrir régulièrement et suivant sa fortune des jeux, de la nourriture, des édifices, des armées…
De plus, il doit condition préalable à l’évergésie, posséder une maison dans le pomérium (l’enceinte sacrée de la cité).
En accomplissant l’évergésie, le notable accomplit la romanisation, et l’affiche comme modèle à suivre.
De plus, le succès de l’évergésie en Gaule démontre l’attachement des autochtones à leur région. De cette façon se développa diverses constructions : ensembles cultuels, thermes, théâtres…).
Un homme né esclave avait des possibilités d’évoluer :
- En étant affranchi (par son maître, par l’empereur, en cas de bonne action).
- En étant un lettré et en s’insérant dans le système administratif de la cité.
Un homme né libre peut lui aussi évoluer, par les magistrature, l’armée, l’evergétisme, le commerce…

La diffusion de techniques :
Architecture : développement des constructions en pierre de taille. Apparition du béton romain à base de chaux, de tuileau et ou silex… Ainsi les villes abordent une parure monumentale : Rome se développe et s’étend sur plusieurs hectares en rassemblant 200.000 habitants, apparition de cryptoportiques qui ceinturent des édifices comme des temples ou forums, cas du forum de Bavay, de la maison carrée de Nîmes, de Périgueux.
Dans les campagnes aussi se monumentalise l’architecture.
L’empire est aussi fédéré par une spiritualité commune avec le « culte à l’empereur », et par une culture commune (les thermes, les jeux, le calendrier…)

Le rôle du foncier :
Un élément essentiel à l’empire romain et à sa romanisation est le foncier, la possession de terres agricoles.
Ainsi se développe en Gaule un semi d’exploitations agricoles, qui assimilent en plus de la fonction de production une fonction de luxe et de faste, la pars urbana avec le système des Villas.
Le blé est la base de l’alimentation. Avant la romanisation, les cultures de blé ne permettaient pas la fabrication du pain (peu de gluten donc consommation de bouillies).
La sélection et l’agriculture intensive du blé, mais aussi de fruits et la meilleure gestion du cheptel permettent de nourrir plus efficacement l’empire et les provinces voisines.
L’empire romain développe également la culture oléicole et viticole. On emploi aussi la force hydraulique avec des moulins à aube.
A Trèves notamment, des représentations prouvent l’usage tôt de tonneaux pour le transport de marchandises, tonneau étant une invention gauloise.
Le développement du foncier est aussi visible par les systèmes de centralisation de marchandises : à viennes et à bordeaux ont étés découverts des docs de taille imposante qui démontrent un commerce massif vers le Rhin et les armées du Nord, qui à elles seules justifient une logistique économique conséquent à l’échelle de la Gaule.

Tramway de Nice : avancé des travaux et passage dans le quartier Liberation

Un passage remarqué ! vivement la fin des essais.

Voici la bête descendant Malaussena, au niveau de la libération.

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Le chantier sur fond de l'ancienne gare.

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La fontaine du Soleil - Place Massena

Une partie de la fontaine du Soleil de la place Masséna, œuvre d’Art qui fait partie à la fois de notre patrimoine culturel et de nos souvenirs de jeunesse, a enfin été remise en place.

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œuvre du grand sculpteur Alfred Auguste Janniot, inaugurée en 1956, elle fut remplacée pour de très contestables motifs par un tertre de terre et des palmiers du plus mauvais effet, sous la mandature de qui vous savez.


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La monumentale statue d’Apollon qui en était le centre avait été précédemment déplacée au stade Charles Erhmann, sous prétexte que sa nudité gênait les âmes prudes. Ce fut ensuite la fontaine toute entière qui fut démontée pour des raisons aussi invalides que les précédentes.

Pire encore, les magnifiques bronzes furent remisés au centre d’épuration des eaux usées et abandonnés comme de vieilles ferrailles à l’air marin qui les corrodaient et à la longue auraient achevé de les détruire.

Les Nouvelles Niçoises avaient alerté les Niçois sur mise en péril inacceptable de leur patrimoine. Dans le monde entier on célébrait le sculpteur Janniot, et Nice qui avait la chance de posséder deux de ses œuvres, les frises du monument aux Morts et la fontaine du Soleil, non seulement le négligeait, mais détruisait cette dernière… Les bronzes pourrissaient en silence, et beaucoup de gens s’interrogeaient sur leur sort. Quand nous avons découvert la triste vérité, nous avons consacré un numéro à cette affaire pour alerter l’opinion. Nous avons été suivi par la télévision et par la presse locale ; l’affaire a fait grand bruit. L’adjoint à la culture a été interpellé et par les journalistes et par l’association Janniot. Après des faux-fuyants et le silence, il fut bien contraint de prendre une position eu égard à l’opinion publique et à l’importance de l’œuvre. Il promit de faire restaurer les bronzes. Mais l’association Janniot, fort heureusement ne relâcha pas la pression. Lors d’expositions, notamment à New-York, dans les listes des œuvres de l’artiste, la fontaine du Soleil figurait bien, mais avec la mention : “supprimée par la mairie de Nice”. Cette situation devenait un scandale culturel national et international, d’autant que Nice postulait au titre de capitale culturelle. Les bronzes furent donc restaurés. Mais alors que les intéressés ne s’étaient pas pressés dans cette affaire, voilà aujourd’hui qu’ils ont fait replacer les bronzes à la hâte et restaurent la fontaine à la vitesse de l’éclair… Il ne s’agit évidemment pas d’un miracle, mais plus probablement de convenances politiques, mais dans ce domaine il ne suffit pas de courir pour rattraper un gros déficit de popularité, il faut partir à point… En effet, qui vous savez, sentant que son crédit à Nice est au vingtième sous-sol alors que les élections municipales sont proches, tente de calmer l’opinion en satisfaisant enfin ses souhaits ; nous voilà maintenant carressés dans le sens du poil ; mais une caresse furtive ne fait pas oublier deux mille coups de bâton… Evidemment, personne n’est dupe à Nice, car ce n’est pas un cadeau que de nous rendre ce dont on nous avait privé… Même si nous sommes très heureux de cette légitime restitution, les circonstances présentes, dévaluent passablement cette action que nous attendions depuis trop longtemps et que nous apprécions à sa juste valeur.M. Veto se déclare aujourd’hui “ravi et ému de la re-trouver” ce qui ne l’a pas empêché de la remplacer hier, par des palmiers (ce doit être une manie, car on plante d’inharmonieux alignements de palmiers partout, qui ressemblent, et ce n’est sans doute pas un hasard, à des soldats de plomb à la parade… ) et si nous n’avions alertés les Niçois, et s’ils ne s’étaient pas mobilisés, les bronzes qui “le ravissent et l’émeuvent” en période électorale seraient aujourd’hui réduits à des tas de ferrailles. C’est fou ce que la proximité des élections donne un cœur culturel aux hommes politiques en plein déclin… Le seul merci que nous devons c’est aux médias qui avaient suivi et repris notre protestation, à l’association Janniot et surtout aux Niçois, car c’est nous et non M. Veto, qui avons voulu cette restauration et qui l’avons payée de nos deniers. “J’ai fait”, “Je paye” mais c’est toujours avec notre argent. Ces “Je” qui trahissant une incommensurable prétention, semblent indiquer une appropriation jalouse de la ville et de ses habitants, mais à sens unique, car en amour il faut être deux... Dans ce cas, c’est plutôt : “je t’aime, moi non plus…”. Pour être plus clair : NOUS avons réclamé ce que l’on nous avait enlevé, NOUS avons payé les restaurations et NOUS sommes très satisfaits de NOUS. L’exécutant, pour des raisons politiciennes a été contraint de faire ce que NOUS voulions, merci à la proximité des élections municipales.
Maintenant il faut que la statue centrale représentant Apollon retrouve sa place, d’autant que les âmes prudes se font rares. Prochain combat, le monument de Garibaldi, il faut continuer à se mobiliser, à signer la pétition et à combattre ceux qui détruisent notre ville.


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Balade dans le quartier de St Barthelemy

Il faisait très beau ce samedi apres-midi, la lumière était douce et légère...
Dans l'inspiration du moment (fin de l'été) je suis allé dans le quartier de la colline St Barthélémy (Nice Nord) photographier le quartier : anciens batiments, l' église avec le fameux clocher néo-gothique, le cimetière, et les points de vue proposés sur la ville.

Tout ceci bien sur accompagné du fougueux destrier... rien que pour le plaisir, il en vaut la peine !

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Voici une image du boulevard Gorbella, en phase de finalisation. Tout en haut sur la droite, le fort du Mont Chauve.

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Autre vue de la même chose.

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Le boulevard dans sa partie Sud, avec les arrêts du tram.

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Dans la ballade mon regard a croisé cette fleur de Datura. Admire la nature.

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Et la fameuse église St Barthélémy avec son clocher en faux moyen-age !

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La rue Lorenzi qui file vers le sud, le long de la colline.

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Du sommet de la rue Lorenzi, vue vers Cimiez : remarquez le Regina au centre.

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Et du sommet de la colline vers St Pancrace.

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Le batiment de l'IUFM.

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Une villa XIXème avec des traces de frises sous le toit.

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En montant Lorenzi, les traces d'une autre époque.

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Et le cimetière.

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Une villa préservée, dans l'avenue St Barthelemy.

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