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Recette de confiture aux oranges ameres

A Nice l'hiver et le mois de février correpondent à l'époque des agrumes. Une variété d'oranges locales, les "bigarades" murissent et permettent de réaliser certaines recettes (confitures, orangettes, oranges confites, vins & liqueurs...).
Voici une proposition de recette pour la confiture d'oranges amères.

Deux secrets de préparation vous expliquent comment réduire l'amertume des oranges (grace à une macération) et comment accelerer la gélification (en utilisant la pectine contenue dans les pépins, stop le confisucre !).


Commencer par cueillir une douzaine d'oranges amères, les fameuses "bigarades". Elles sont très parfumées quand elles arrivent à maturité.

Lavez-les à grande eau, coupez les deux extrémités (trop dures pour la prépration). Emincez  le reste de l'orange en touts petits morceaux. 

Réservez les pépins dans une gaze ou à défaut un torchon propre.

Faites macérer pendant 24 heures les morceaux d'orange avec les pépins dans 1,5 litre d'eau. Ainsi on limite le goût amère !

Faire cuire pendant 20 minutes, avec les pépins et en remuant, puis laisser reposer au moins deux heures.
La seconde cuisson se fait sans les pépins (exprimer le jus de la gaze) et en ajoutant 2,5 kg de sucre cristal, pendant 40 minutes maximum.


Vous pouvez mettre en pot (la confiture se gelifie en refroidissant).
Bonne dégustation !



Visite du palais de la Préfecture (ancien palais des Rois Sardes), cours Saleya



L'ouverture au public d'une partie du Palais des Rois Sardes est l'occasion (rare) de présenter un monument niçois particulier et méconnu, inscrit et partiellement classé au titre des monuments historiques (depuis le 3 septembre 1996).
On propose de percevoir l'édifice dans sa finalité propre, un lieu public officiel qui tire ses atouts par l'héritage culturel local. Résolument méditerannéen avec les loggias, les galeries, les salons ouverts sur le soleil des ponchettes et l'emploi de colonnades, c'est une affirmation du caractère méridional, sans pour autant s'attribuer à l'Italie pour des raisons politiques évidentes.
Situé en retrait du cours Saleya et face au carré de  la place Gautier, voici un édifice remanié par la succession complexe des politiques niçoises, depuis le XVII° siècle. De ce fait, évoquer l'actuel Palais de la Préfecture oblige à quelques rappels historiques particulièrement des périodes révolutionnaires, de rattachement et d'empire. 


L'histoire de l'édifice commence sous Charles-Emmanuel 1er qui inogura le Palais Ducal en 1613. La date de construction est incertaine mais il apparaît déja sur des vues de Nice au XVIe siècle. Lors de la restauration Sarde, le roi de Piemont veut faire du palais sa résidence royale. Pour cela, l'architecte Scoffier remodela l'ensemble avec notamment un escalier imposant, qui rappel celui du palais royal de Turin !

Puis la période révolutionnaire marque le comté de Nice et en 1792 on rapporte un pillage du palais (par les soldats français). Durant les épisodes de guerilla contre les Barbets, la France transforme l'édifice en hopital militaire jusqu'en 1798.

Il faut attendre 1814 pour que l'ensemble soit réhabilité dans sa vocation officielle. De grandes restaurations améliorent l'ensemble. Charles-Félix construit une chapelle et un escalier d'honneur en 1825 puis Sabatier apporte la mode de l'époque, genre parisien à tendance classique.
Le grand Salon, haut lieu de reception des personnalités, est décoré par Hauser en 1856. Cette fois le style architectural est plus sombre et rigoureux.
L'enjeu de l'époque est capital : officialiser l'ensemble dans une vocation politique nouvelle, portée par la construction républicaine et les rapprochements Franco-niçois.
Ainsi on observe sur tout le batiment un style pompeux, des espaces d'intérieur confortables, une orientation à la lumière et au littoral et un plan en U rappelan à la fois le principe urbain de la cour d'honneur et la structure d'origine du palais.
Enfin après l'épisode du rattachement le palais devient la Préfecture des Alpes-Maritimes et accueil Napoléon III. En 1869 ce dernier fit construire l'aile gauche et une pergola au 2ème étage.

Sous la 3ème république on poursuivi les travaux qui donnent l'aspect actuel du batiment, selon les normes et gouts de l'architecture pompeuse de la Belle-Epoque : l'aile Est est aménagée en 1905 (pour accueillir le Conseil Général des Alpes Maritimes) et en 1907 Jules Cheret décore la galerie du 1er étage.

Salle de réception :


Salons & salles à manger :


La gallerie Chéret :


Bibliographie :


  • Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, Paris, Flohic, 2000, (ISBN 978-2842340711), p. 671

  • Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002, (ISBN 978-2864103660), p. 299

  • Forum d'Urbanisme et d'Architecture; Nice, vivre les monuments historiques, catalogue d'exposition 2008, p.19

  • Monuments et églises dans le Vieux-Nice [archive], site de l'office du tourisme et des congrès de Nice

Carnaval de Nice 2010



Depuis 1873, Nice s'illustre dans un évennement touristique majeur, le Carnaval. L'édition 2010 devrait attirer près d'un million de visiteurs !
Cette année, le thème retenu est dans l'air du temps : l'écologie. On reconnait quelques références cinématographiques actuelles comme Avatar et Océans. La politique est également pointée du char avec quelques Obamas disséminés dans les décors.
Riche en couleur, ce carnaval est sensiblement différent avec l'utilisation de nouveaux matériaux plus légers et surtout plus rigides, rendant les montages plus imposants avec des formes élaborées. L'art déboule dans la conception des chars. Les effets spéciaux ne sont pas en reste : on adapte les monstres du jurassic pour écarter la foule sur le passage du cortège.
Toujours populaire et festif, les fanfares et lanseurs de paillassoux rythment la fête et permettent de conserver un esprit familial et traditionnel pour une fête encore réussie cette année.



Test photo sous-marine pack intova CP-8

Voici quelques commentaires relatifs au pack Intova CP-8, composé d'un caisson et d'un appareil numérique. S'alignant sur l'entrée de gamme, les principales caractéristiques sont un appareil type compact avec un capteur de 8 mégapixels, protégé par un caisson résistant à la pression de 39 mètres (130').  Le prix de vente tourne autour des 200 euros.
Très léger et compact, il peut être facilement utilisé dans toutes sortes d'activités. L'écran LCD de 63mm de diagonale permet de bien voir ce qu'on vise, le constructeur a prévu un mode vidéo avec une prise de son, par contre l'alimentation se fait par des piles. Question autonomie, au bout de 25 minutes de photos flash et vidéo, les piles étaient vides.

Le test s'est effectué par une journée ensoleillée, entre 0 et 40 mètres de profondeur dans la rade de Villefranche. La visibilité était moyenne (moins de 15 mètres) et il avait de la vase en suspension.
Très simple d'utilisation, l'appareil est sobre en matière de réglages. Avant la plongée, penser à selectionner le mode, soit paysage, soit macro. Le changement implique l'ouverture du caisson !


A 10 mètres de profondeur, on a exploité le contre-jour pour imortaliser les posidonnies du tombant.

L'abscence de stabilisateur, et le temps - trop long - d'ouverture du diafragme sont les responsable du flou.

Contre le tombant par 20 mètres, bonne surprise ! Les couleurs sont éclatantes et les formes ne sont pas floues. On note que le focus ne se fait pas au delà de 2,5 mètres et que le courant donnait une eau assez limpide.



On continue de descendre ! Le fond, par 40 mètres, est parfois riche de surprises ! Sur un rocher émergeant du sable se repose une splendide murène. La visibilité est vraiment mauvaise. Le flash donne des signes de fatigue et ne parvient pas vraiment à trouer la semi-obscurité :




Le résultat est que l'appareil est pratique. A faible profondeur et quand l'éclairage et la clareté de l'eau sont satisfaisant, les photographes à petit budget peuvent simplement exploiter ce compact pour quelques prises de vues basiques mais potentielement bonnes.
La faible autonomie complète l'impression de gadget laissée par le capteur, trop sensible aux particules et la focale, peu reglable en vitesse d'obturation.
Le caisson semble de bonne qualité puisqu'il a rempli sa fonction à 40 mètres, sans bloquer la manipulation des boutons.
Bien pour l'initiation ou le dépanage, l'appareil montre rapidement l'étendue de ses possibilités, mais vu son prix, il est excusé !

Le navire du DRASSM Andre-Malraux opérationnel fin 2011

Le quotidien Nice-Matin annonçait il y a quelques jours la construction du nouveau navire de travail du DRASSM, l'André-Malraux.
Cet outil devrait remplacer l'Archéonaute (voir l'article le concernant), trop vétuste et inadapté aux besoins de l'archéologie sous-marine actuelle.
L'André Malraux devrait être opérable en fin 2011.