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Conférence : L’Atlantide retrouvée ? le 22 avril à Terra Amata

MUSEE DE PALEONTOLOGIE HUMAINE DE TERRA AMATA

Jeudi 22 avril 2010 à 18h00
Salle de conférences du musée de Terra Amata
conférence de
JACQUES COLLINA-GIRARD
Géologue et préhistorien
Maître de conférences à l'Université Aix-Marseille 1
Autour de son ouvrage :
« L'ATLANTIDE RETROUVEE ? 
ENQUETE SCIENTIFIQUE
AUTOUR D'UN MYTHE »
Entrée libre (dans la limite des places disponibles)

Programme de la Journée du DRASSM 2010

Journée DRASSM

Samedi 27 mars 2010
Cinéma L’Alhambra
2 rue du cinéma / boulevard d’Annam
MARSEILLE 16e (Saint-Henri)


9 h 00 : accueil des participants

9 h 15 : Ouverture de la journée par Michel L’Hour, directeur du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, Bilan de l’année 2009 : actualité du service, perspectives 2010-2011.

Christine Lima, nouveaux formulaires pour les demandes d’autorisations

Christian Péron, Hyperbarie et documents de chantiers…

10 h 15 : Questions libres

Actualité de la recherche : présidente de séance : Franca Cibecchini (Drassm)

10 h 40 : Yves Billaud (Drassm), Potentiel des eaux intérieures dans les Petites Antilles et en Guyane.

11 h 00 : Hervé Alfonsi, L’épave du IIIe siècle ap. J.-C. de Porticcio (Corse-du-Sud).

11 h 20 : Eric Rieth (Cnrs), L’épave du début du XVe siècle dans la Canche, Pas-de-Calais.

11 h 40 : Annie Dumont (Drassm), Actualité de la recherche dans les fleuves



== déjeuner sur place ==
prévoir 12 €

Inventaire du patrimoine sous-marin

13 h 45 : présentation du thème par le président de séance : Frédéric Leroy.

13 h 50 : Alexandre Poudret-Barre (Adramar),

L’Atlas archéologique des biens culturels maritimes de l'Arc atlantique

L’atlas archéologique des deux mers (programme européen)

Prospections et expertises en Bretagne

14 h 20 : Xavier Nieto, : La carta arqueológica subacuática de Catalunya como instrumento de gestión del patrimonio.

14 h 40 : Souen Fontaine (Arkaeos), Sandra Greck (Arkaeos), Franca Cibecchini (Drassm),

L’Atlas Palm-Paca,

Inventaire des épaves autour du cap d’Antibes

15 h 10 : Yvon Chartier (Grieme), Carte archéologique du littoral haut-normand



15 h 30 : pause

Président de séance : Xavier Nieto

15 h 50 : Marie-Pierre Jézégou (Drassm), Atlas des biens culturels maritimes de l’Hérault

16 h 20 : Jean-Pierre Joncheray, Bilan de quatre campagnes de prospections inventaire dans le Var

16 h 40 : Fredéric Leroy, L’inventaire du ministère de la Culture : l’application Patriarche.

Carte archéologique des îles éparses et des terres australes françaises

17 h 10 : conclusion

Inauguration de la video-surveillance, hotel de police municipale place liberation

Le maire-ministre de l'industrie Christian Estrosi veut faire de sa ville la plus vidéosurveillée de France.
L’objectif à terme : une caméra pour 750 habitants, ce qui ferait de Nice la ville la plus vidéosurveillée de France.
Voici un article concernant l'inauguration du siège du système de vidéosurveillance installé dans le batiment fraîchement nommé "Hôtel de police municipale", à la place de la Libération dans le quartier éponyme.


  • La délinquance à Nice
C'est un fléau, à en croire les personnes agées, nombreuses à Nice et sur la côte d'azur. Il est vrai que la cité, très cosmopolite, fait cohabiter une population très aisée à proximité d'une population très défavorisée. Parfois il suffi de changer de côté d'une rue pour s'en rendre compte !

Face à cette menace, les politiques locales ont trouvés une réponse : la "prévention situationnelle".
Dans le quartier, pas de complexe sportif (aucun terrain de sport) ni même culturels (une bibliothèque de quartier est en train de dépérir et tente d'alimenter tout Nice nord). Pas non-plus de musée, de salle de théatre ou d'association, rien ne s'occupe ou ne sort d'un quotidien morose la jeunesse locale. La seule réponse face à la délinquance : la vidéo-surveillance.

  • Le principe de fonctionnement 
 Concrètement, cela va fonctionner d’abord de manière classique. Des policiers municipaux vont scruter en permanence des écrans où défilent les images transmises par les caméras installées un peu partout dans la ville.
Le problème est simple : impossible de mettre un policier derrière chaque caméra, cela couterai trop cher ! Il y a donc un petit plus, constitué par l’ordinateur, dit intelligent. Comme il n’y a pas autant d’écrans que de caméras, c’est lui qui va faire le tri.

 Dès que le logiciel constate une "anomalie" (un acte de violence, une scène inattendue, ...), il affiche automatiquement l’image.
L’objectif est d’observer la foule et d’être capable de caractériser, voire de reconnaître, des individus au vol. L’analyse de chaque personne s’appuie sur un large corpus d’individus indexés par similarités.
L’idée est non seulement de pouvoir reconnaître une personne présente dans une base de données, mais aussi de reconnaître des types de personnes, les couleurs, la texture, les lignes de force du visage et les accessoires comme les lunettes.

Deuxième nouveauté, l’intervention. Elle sera quasi-immédiate grâce à un système de géolocalisation des patrouilles. Qu’elle soit à pied ou en voiture, la plus proche de l’incident est repérée, alertée et elle intervient aussitôt.

Recette de confiture aux oranges ameres

A Nice l'hiver et le mois de février correpondent à l'époque des agrumes. Une variété d'oranges locales, les "bigarades" murissent et permettent de réaliser certaines recettes (confitures, orangettes, oranges confites, vins & liqueurs...).
Voici une proposition de recette pour la confiture d'oranges amères.

Deux secrets de préparation vous expliquent comment réduire l'amertume des oranges (grace à une macération) et comment accelerer la gélification (en utilisant la pectine contenue dans les pépins, stop le confisucre !).


Commencer par cueillir une douzaine d'oranges amères, les fameuses "bigarades". Elles sont très parfumées quand elles arrivent à maturité.

Lavez-les à grande eau, coupez les deux extrémités (trop dures pour la prépration). Emincez  le reste de l'orange en touts petits morceaux. 

Réservez les pépins dans une gaze ou à défaut un torchon propre.

Faites macérer pendant 24 heures les morceaux d'orange avec les pépins dans 1,5 litre d'eau. Ainsi on limite le goût amère !

Faire cuire pendant 20 minutes, avec les pépins et en remuant, puis laisser reposer au moins deux heures.
La seconde cuisson se fait sans les pépins (exprimer le jus de la gaze) et en ajoutant 2,5 kg de sucre cristal, pendant 40 minutes maximum.


Vous pouvez mettre en pot (la confiture se gelifie en refroidissant).
Bonne dégustation !



Visite du palais de la Préfecture (ancien palais des Rois Sardes), cours Saleya



L'ouverture au public d'une partie du Palais des Rois Sardes est l'occasion (rare) de présenter un monument niçois particulier et méconnu, inscrit et partiellement classé au titre des monuments historiques (depuis le 3 septembre 1996).
On propose de percevoir l'édifice dans sa finalité propre, un lieu public officiel qui tire ses atouts par l'héritage culturel local. Résolument méditerannéen avec les loggias, les galeries, les salons ouverts sur le soleil des ponchettes et l'emploi de colonnades, c'est une affirmation du caractère méridional, sans pour autant s'attribuer à l'Italie pour des raisons politiques évidentes.
Situé en retrait du cours Saleya et face au carré de  la place Gautier, voici un édifice remanié par la succession complexe des politiques niçoises, depuis le XVII° siècle. De ce fait, évoquer l'actuel Palais de la Préfecture oblige à quelques rappels historiques particulièrement des périodes révolutionnaires, de rattachement et d'empire. 


L'histoire de l'édifice commence sous Charles-Emmanuel 1er qui inogura le Palais Ducal en 1613. La date de construction est incertaine mais il apparaît déja sur des vues de Nice au XVIe siècle. Lors de la restauration Sarde, le roi de Piemont veut faire du palais sa résidence royale. Pour cela, l'architecte Scoffier remodela l'ensemble avec notamment un escalier imposant, qui rappel celui du palais royal de Turin !

Puis la période révolutionnaire marque le comté de Nice et en 1792 on rapporte un pillage du palais (par les soldats français). Durant les épisodes de guerilla contre les Barbets, la France transforme l'édifice en hopital militaire jusqu'en 1798.

Il faut attendre 1814 pour que l'ensemble soit réhabilité dans sa vocation officielle. De grandes restaurations améliorent l'ensemble. Charles-Félix construit une chapelle et un escalier d'honneur en 1825 puis Sabatier apporte la mode de l'époque, genre parisien à tendance classique.
Le grand Salon, haut lieu de reception des personnalités, est décoré par Hauser en 1856. Cette fois le style architectural est plus sombre et rigoureux.
L'enjeu de l'époque est capital : officialiser l'ensemble dans une vocation politique nouvelle, portée par la construction républicaine et les rapprochements Franco-niçois.
Ainsi on observe sur tout le batiment un style pompeux, des espaces d'intérieur confortables, une orientation à la lumière et au littoral et un plan en U rappelan à la fois le principe urbain de la cour d'honneur et la structure d'origine du palais.
Enfin après l'épisode du rattachement le palais devient la Préfecture des Alpes-Maritimes et accueil Napoléon III. En 1869 ce dernier fit construire l'aile gauche et une pergola au 2ème étage.

Sous la 3ème république on poursuivi les travaux qui donnent l'aspect actuel du batiment, selon les normes et gouts de l'architecture pompeuse de la Belle-Epoque : l'aile Est est aménagée en 1905 (pour accueillir le Conseil Général des Alpes Maritimes) et en 1907 Jules Cheret décore la galerie du 1er étage.

Salle de réception :


Salons & salles à manger :


La gallerie Chéret :


Bibliographie :


  • Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, Paris, Flohic, 2000, (ISBN 978-2842340711), p. 671

  • Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002, (ISBN 978-2864103660), p. 299

  • Forum d'Urbanisme et d'Architecture; Nice, vivre les monuments historiques, catalogue d'exposition 2008, p.19

  • Monuments et églises dans le Vieux-Nice [archive], site de l'office du tourisme et des congrès de Nice