Expo "Méditerannée, mer cruelle - Au temps des navires à vapeur" Musée archéologique de St Raphaël
Le musée archéologique de St Raphaël accueille dans le cadre prestigieux de l'église médiévale de Sant Rafèu une exposition sur le thème des naufrages en mer à l'ère de la navigation à vapeur, soit de 1850 au XXe siècle.
Notre littoral foisonne de vestiges sous-marins, témoins séculaires de notre passé maritime. Ces naufrages, à travers leur multitude, sont les témoins des aléas de l'Histoire, des guerres, des aventures lointaines, des explorations sans retour. Ils jalonnent les voies de communication d'une Europe méditerranéenne naissante.
20 juin - 31 août 2008
Renseignements : musée archéologique, Saint-Raphaël, tel : 04 94 19 25 75. Ouverture : du mardi au samedi : 9h12 et 14h-18h, entrée libre
Par ailleurs une exposition des photos de Laurent Ballesta : « Planète Mers » sera présentée sur le jardin Bonaparte du 4 juillet au 10 septembre. Vernissage vendredi 4 juillet à 18h30.
La ligne 2 du tramway passera sur la promenade des anglais en 2013
Histoire du Consulat italien 72 boulevard Gambetta à Nice
En 1926, on évalue le nombre d’immigrés italiens à Nice à 40.000, soit ¼ de la population ! (Après le chiffre a diminué mais cela viendrait surtout du nombre croissant de « régularisations »).
Pour rassembler l’empire latin, le dictateur fasciste proposait une première vague de colonisation en douceur grâce à la présence sur place d’une communauté italienne immigrée.
Sur le Boulevard Gambetta se trouvait en vente un bâtiment, la Villa Dalia qui appartenait à une comtesse russe. Cette villa fût achetée par l’Italie pour en faire son « Consulente del Ministero degli esteri » (Consulat des affaires extérieures) dit alors « Florestano Di Fausto ».
Ce fût le point de départ d’un édifice qui fédérait les italiens via l’idéal national et la pensée administrative pour une œuvre finalement de propagande et de contrôle social.
Pour cela même la façade était utilisée : son architecture romaine à valeur éclectique donne un ensemble irréaliste et incohérent.
Entre 1931 et 1932, la Villa Dalia devient la « Casa degli Italiani ». L’état italien non seulement ne démolit pas l’ancienne villa mais la réhabilite et la restructure : la façade, en face du Boulevard affiche des lignes rigoureuses et ternes, clin-d’œil à l’industrialisation croissante italienne ?
L’édifice original n’avait qu’un étage sur-élevé, les italiens ont superposés un second étage disproportionné.
On retrouve ces aspects dans un autre édifice, le consulat italien de Tunis construit à la même période.
La partie entre les étages supportait à l’époque une affiche de « Casa degli Italiani », aujourd’hui enlevée.
Les médaillons placés de part et d’autre du portique d’entrée affichent l’allégorie du travail et de l’art italien.
L’intérieur, avec un hall monumental, ouvre sur le théatre, aujourd’hui salle Michel-Ange.
Sur la droite (Sud) on a conservé les salons et pièces d’apparat de la villa originelle, avec une rotonde vitrée qui servait de jardin d’hiver et ouvrait sur le parc.
La décoration intérieure vient du style 1937 avec l’architecte Bolognais Melchiorre Bega (1898-1976), connu pour ses travaux en architecture navale, sa participation au gratte-ciel Galfa à Milan et ses plans à l’origine des autogrill Motta sur les autoroutes italiennes notamment.
Les œuvres de Bega sont peu à peu détruites surtout depuis les années 70 avec les réadaptations aux normes ou restaurations diverses.
Dans le parc de la villa se trouve un petit monument dédié aux soldats tombés pendant la 1ère guerre mondiale, une statue d’un soldat romain représenté l’épée à la main sur une inscription de défense de la patrie : « Gli italiani delle Alpi Marittime caduti nella grande guerra, 1914-1918 ».
En 2007 fut offert une autre statue rendant hommage aux italiens qui rejoignirent le maquis durant la seconde guerre mondiale, et aux soldats de la IVème armée qui protestèrent contre l’alliance franquiste le 18 septembre 1943. Il s’agit bien-sûr d’une œuvre d’apparence modeste mais à connotation très significative pour l’administration italienne et la communauté vivant à Nice.
Epave de la Canche (Pas de Calais) : quelques nouvelles fraiches
où l'on évoque notamment ce cas de fouille.
Cet article et la photo proviennent du journal "La voix du Nord"
En effet, l'étude de l'épave permet de proposer une reconstitution d'un navire d'une quinzaine de mètres, qui ne pourrait absolument pas naviguer dans la Canche à son niveau actuel.
Les chercheurs basculent donc vers des problématiques de paléo-environnement :
Pour mieux reconstituer l'environnement géologique dans lequel le navire a jadis évolué, l'équipe pilotée par Éric Rieth a fait appel au département de géologie de l'université de Lille I.
Pendant trois jours, cette équipe d'étudiants emmenée par le sédimentologue Alain Trentesaux effectue des carottages afin d'étudier les sédiments aux alentours de l'embarcation. « Nous cherchons des indices qui nous permettent de déterminer le milieu, le paysage dans lequel le bateau s'est échoué », précise Alain Trentesaux. Était-ce un milieu maritime, fluvial, marécageux ? « Dans nos prélèvements, nous allons retrouver des organismes spécifiques soit au milieu marin, soit au milieu d'eau douce, par exemple. »
La mission devrait se terminer bientôt, en 2009. « Mais nous espérons revenir, car trois autres épaves ont été découvertes dans le coin », souligne, avec envie, Éric Rieth. Un problème de moyens sans doute ?
Marche de la Liberation : les aménagements avancent, les critiques aussi
- L'espace, ou plutôt la réquisition de l'avenue Malaussena :
- L'esthétique : après le bleu Klein, voici le gris Peyrat !
- Vers la "disparition du marché Libé" ?
Les maraîchers n'auront plus d'identité ni de spécificité dans un monde gris uni ou chaque étal sera le même que celui d'à côté, comme dans les rayons d'un supermarché...
- Un coût considérable : 12.000 euros le box !
C'est le prix d'une voiture par box ! C'est là que vont les impôts des niçois, dans des structures pour maraîchers (qui ont toujours faits sans) qui gâchent la vue et gênent à la circulation.
Seule exception : 4 box auront une bâche rouge, du côté de la façade de la Gare des Chemins de Fers de Provence.