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Entrée en vigueur de la Convention UNESCO de Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique

L'entrée en vigueur de la Convention pour la Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique rapproche les Etats dans une législation commune. Ainsi on espère proteger plus efficacement les vestiges archéologiques :

En effet on se rappel du cas Français, lors d'une vaste affaire mettant en cause des plongeurs amateurs parvenus à retrouver un trésor englouti depuis 250 ans au large de Palavas-les-Flots (Hérault) . Ce coup de filet qui a révélé les rouages du "marché de l'épave", mais aussi les failles de la politique de prévention. Dix-huit mille pièces d'argent frappées au XVIII e siècle au Mexique : le rêve de tout chasseur de trésors. Un rêve devenu réalité pour ces plongeurs parvenus à retrouver, au large de Palavas, la Jeanne-Elisabeth , un navire suédois échoué le 14 novembre 1755. Dans ses cales dormaient 540 kg de piastres, trois canons, des fusils et des pistolets.

Le pillage intensif de cette épave avait attiré l'attention du DRASSM et des services de Police. Ce cas avait démontré l'urgence de la situation et la necessité de renforcer la surveillance du patrimoine subaquatique. C'est dans cette optique que la Convention de l'UNESCO entre en vigueur dès le 2 janvier.

Cf : l'article de Midi-Libre

Maisons médiévales : quelques exemples de Dijon


Vues sur la façade de l'hôtel Morel-Sauvegrain

Le Moyen-Age est encore visible au travers de batiments importants du système féodal, comme le castrum (château-fort) et les lieux de culte (églises, cathédrales, baptistères, monastères...). Mais il est moins fréquent de voir des bâtiments de la vie quotidienne, à vocation moins élitiste.

Pour cette raison la ville de Dijon est assez exeptionnelle puisqu'elle conserve un certain nombre de maisons médiévales et modernes, parfois construites "à colombage" (un principe de construction basé sur une élévation de poutres et un comblement des espaces par des maçonneries diverses).
Découvrez ci-dessous quelques exemples. Cliquez sur une photo pour l'agrandir.
  • L'hotel Morel-Sauvegrain au 52-54 rue des Forges :

Les 2 photos ci-dessus illustrent la richesse architecturale de Dijon. Ce batiment est construit en blocs d'un calcaire probablement local (vallée de l'Ouche ?), de moyen appareil et parfaitement ajustés. On remarque le travail soigné au niveau des ouvertures au rez-de-chaussé et sur les 2 étages. Les montants des baies sont parfaitment ajustés par les blocs autour. Ainsi on suppose que le mode de construction était axé d'abord sur les baies, puis sur la façade en général.

Le style et la largeur des baies dites en accolade, les deux balcons en saillie au garde-corps flamboyant et les traces de boucharde (outil de tailleur de pierre apparu à la période moderne) laissent supposer une construction moderne mais le style général de l'édifice démontre l'attachement de l'architecte et du commanditaire au style médiéval classique. Cet édifice semble donc rester à la mode et à la pensée médiévale.




Il existe d'autres édifices de même style : ces hôtels sont localisés autour du logis ducal. Les grands officiers et bourgeois enrichis par le commerce firent construire ce genre de bâtiments, prémices des hotels particuliers. La façade richement décorée et les linteaux arborant les armes de la famille affirmaient le rang social de leurs propriétaires.
Souvent une tourelle fllanque l'édifice, au niveau de l'escalier. On peut voir cet élément comme une réminiscence de la tour de guet de l'ancien castrum.

Différentes vues sur un groupe de maisons de pierre, médiévales et modernes.
  • Quelques constructions à colombage :

La maison médiévale "classique" est construite en bois, matérieau en général moins onéreux que la pierre de taille. Toutefois le rez-de-chaussé est construit en pierre, probablement pour limiter le pourrissement des soubassements. La construction du colombage se fait parfois en encorbellement, c'est à dire en avançant par dessus la surface de l'étage inférieur vers la rue. Ainsi on limite l'exposition des murs à la pluie, et on agrandit la surface habitable. A Dijon se trouve une trentaine de maisons de ce type. Les vues ci-dessus représentent la Maison Millière, au 10 rue de la Chouette.

  • Bibliographie utilisée :

M.C. Pascal et B. Roux, Dijon Capitale de la Bourgogne, le Moyen-Age, Ville de Dijon, 1998, en PDF

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Spectacle nicois : Lou Presepi à St Roch

Que faire pour les fêtes ? Venez faire la fête !
Ce noël "L'Estra ¨Presepi" revient, chez "Ma Cave" au 25 Bd St Roch.

ES CALENA "L ' ESTRA-PRESEPI " REVEN 25 brd St Roch - CHEZ "MA CAVE"- TRAM ARRET – ST ROCH L'avés ja vist a cambia , l 'avés pa vist cau lo veire Lou presepi , una festa de Calena
La representation theatrale des fètes de Noel version Niçoise :
L'histoire raconte les aventures de l'ange Bouffareu qui, sur son passage annonce une naissance dans un village nommé Babazouk .. Version contemporaine de la marche , Serge Dotti a crée des marionettes burlesque et attachantesAutour d'un "despiech nissart " qui ne manquera pas de plaire aux petits et grands , accompagnés des Nux vomica depuis 6 années !
l'Estra presepi reven
Les 21;22;23;26 & 27 décembre à 20h30

Ou va l'Europe - conference de RM Jennar

Les AMIS du MONDE DIPLOMATIQUE
CARLONE UNIVERSITE VIVANTE
Attac 06
vous invitent à une

CONFERENCE/DEBAT
Après le non Irlandais au traité de Lisbonne
Alors que s’achève la présidence française de l’UE
Alors que l’UE ultralibérale est confrontée à la crise du capitalisme

OÙ VA L’EUROPE ?
Avec Raoul Marc JENNAR
Politologue – Membre du conseil scientifique d’Attac
Dernier ouvrage : « Quelle Europe après le non »
L’auteur signera ses ouvrages à l’issue du débat.
JEUDI 4 DÉCEMBRE 2008
18 H 30
Faculté des lettres - AMPHI 61 -
98, boulevard E. Herriot - NICE

Contact : 06 70 11 19 62 Ne pas jeter sur la voie publique http://cuvenice.free.fr